Aristide Kawele

Journée de l’arbre 2021 au Togo: La chambre préfectorale de métiers de Sotouboua a reboisé

Mercredi 30 juin 2021, la chambre préfectorale de métiers de Sotouboua reboisé le site d’est du centre Comienas. L’activité est menée en collaboration avec les autorités communales et préfectorales. Elle vient à juste titre emboiter le pas de la politique du Gouvernement togolais qui a institué la journée nationale de l’arbre Togo.

Le site du reboisement: réserve située à l’est du centre Comienas

Selon le président de la chambre préfectorale des métiers de Sotouboua, Ibrahima Mahadiou, cette opération de reboisement s’inscrit dan activités programmés pour la célébration de la première édition de la journée de l’artisan au Togo.

« Cette activités est une suite de la célébration de la journée nationale de l’artisan. Après l mise au propre du terrain dédié aux artisans, il était nécessaire comme nous l’avions promis de mettre en terre plus de 1000 plants. La sécheresse étant, nous avons observé un temps. Comme les pluies ont annoncé nous sommes au rendez-vous avec tous les artisans ici pour le reboisement. »

a indiqué M. Ibrahima Mahadiou.
Le président de la chambre préfectorale des métiers de Sotouboua, Ibrahima Mahadiou en action

Près de 1000 espèces de plants ont été effectivement mis en terre.

Le rapporteur du bureau cantonal de métiers de Sotouboua, Boukari Assoumaila (blanc) mettant un plant à terre

Pour le rapporteur du bureau cantonal de métiers de Sotouboua, Boukari Abdou Karim, il y a lieu de se réjouir pour la mobilisation des artisans. « Ils sont sortis massivement pour honorer leur engagement. Je suis très content de voir sous peu les arbres qui vont pousser sur cette esplanade” s’est il félicité.

Le président Ibrahima Mahadiou sort très satisfaisant au sortir de cette activité. « Nous comptons, dit-il, comme je l’avais promis, protéger ces plants jusqu’à maturité »

L’on notera que Sotouboua s’est illustrée pour la toute première journée dédiée aux artisans au Togo.

La journée de l’artisan est désormais célébrée le 5 juin de chaque année. Elle sera l’occasion pour ces activistes de mains de s’exprimer et de relever les nombreux défis liés au secteur artisanal.

Aristide Kawele


L’ONG Radar et ses partenaires participent à la productivité agricole des jeunes filles déscolarisées

L’ONG Regroupement des associations pour le develppement appliqué des ruraux (Radar) et ses partenaires l’ONG Adesco et Plan International Togo, qui dans leur appui à l’atteinte de l’objectif du PNDS, ont mis en œuvre le projet « Renforcement de l’accès au droit à la santé sexuelle et reproductive des jeunes filles et adolescentes (SSR) des préfectures de Sotouboua et de Mo au Togo ».

L’atelier de renforcement de la productivité agricole des jeunes filles déscolarisées à l’approche « champ école » s’est bien achevé, ce 18 juin 2021.

Le faible pouvoir économique de ces jeunes filles et adolescentes ne leur permet pas de contrôler, de décider librement de façon éclairée et responsable sur leur sexualité y compris leur santé sexuelle et de reproduction.

A en croire, M. Pana Justin, 75% des filles âgées de 10 à 24 ans ne disposent aucun moyen financier pour leur petit besoin en matière de la santé sexuelle et reproductive. 14.7% des filles de la même catégorie, ont eu des rapports sexuels avec une personne à cause de l’argent, d’un cadeau ou encore du service promis ou reçu pour satisfaire leur besoin. C’est la raison d’être de cet atelier. Ce renforcement de capacités permettra d’offrir de meilleure perspective économique aux personnes qui ont abandonné l’école et réduire les risques de grossesses et des mariages précoces des filles et jeunes femmes.

05 jours durant les jeunes , les 20 facilitateurs endogènes ont acquit des connaissances sur l’approche « champs écoles ».

Ils disposent des connaissances sur des techniques culturales, des techniques élémentaires de communication et d’animation de groupe et dispenser des formations de bonne de bonnes qualité aux apprenants.

Financé à hauteur d’environs 10 millions FCFA sur les fonds du projet avec l’appui financier du Ministère Fédéral Allemand de la coopération Économique et du Développement (BMZ) et Plan International, le projet a pour l’objectif est de renforcer les compétences des facilitateurs endogènes des champs école.

Les travaux vont se déroulés en 03 phases: l’analyse, l’harmonisation des fiches techniques des cultures ainsi que les autres outils de formation.

La seconde phase consistera à faire une tournée de validation des sites de champs école et des listes de facilitateurs. Et à la signature des fiches de cession des terres pour les champs par les chefs cantons ou de village et les propriétaires des terres.

Aristide Kawele


Togo: Coproduction de la sécurité, les conducteurs de taxi-motos de Sotouboua mis à contribution à la police de proximité

Photo de famille des participants et des officiels

Les conducteurs taxi-motos de Sotouboua enfin mis à contribution dans la coproduction de la sécurité publique au Togo. Ils sont avisés à travers l’atelier de sensibilisation pour l’amélioration des conditions sécuritaires favorables à la coproduction de la sécurité et au développement durable au Togo. Le projet est mis en œuvre avec le soutien technique et financier de la Fondation Hanns Seidel Stiftung et en collaboration avec le ministère en charge de la Sécurité et de la protection civile.

Le chef de la DSR, le commissaire principal de Police,
Sodji Kossi Ahloko
Allocution du chef de la DSR, le commissaire principal de Police, Sodji Kossi Ahloko Cliquez pour écouter l’audio

L’atelier de sensibilisation sur la police de proximité, l’éthique et la déontologie de la profession de conducteur de taxi-moto et les règles du code de la route, étape de Sotouboua, a tenu ses promesses, mercredi 16 juin 2021.

L’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions sécuritaires favorables à la coproduction de la sécurité et au développement durable au Togo. Cet atelier de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation et de l’implémentation des fondamentaux de la police de proximité.


Plus spécifiquement, il s’est agi d’amener les conducteurs de taxi moto à collaborer avec les forces de sécurité dans une dynamique de relation de confiance pour coproduire la sécurité ensemble. Il s’agit également d’outiller les participants de connaissance sur leur rôle en tant que maillon important de la chaîne sécuritaire pour les amener à considérer les forces de sécurité comme des partenaires et non des ennemis.


Le Chef de la Division de la Sécurité Routière, le Commissaire Principal de Police, Sodji Kossi Ahloto a dans son mot d’ouverture des travaux de cet atelier indiqué que depuis un certain temps les forces de l’ordre et de sécurité font l’objet de préjugé et de méfiance dans l’exercice de leur fonction de la part de la population.

C’est pourquoi cet atelier est initié pour sensibiliser la population et les autorités administratives sur la nouvelle approche sécuritaire et restaurer le climat de confiance entre les forces de l’ordre et la population. ,

Les conducteurs de taxi-motos doivent collaborer avec les forces de sécurité dans une dynamique de relation de confiance et de coproduire la sécurité dans l’ensemble. C’est aussi une occasion de les inculquer leur rôle en tant que maillon important de la chaîne sécuritaire, et qui doit collaborer étroitement avec les forces de sécurité.

Ils sont 40 participants dont les conducteurs de taxi-motos, des jeunes sans emploi, des acteurs locaux ou autorités locales et les leaders d’opinion. Ils pourront en retour restituer à leurs pairs, les données de la formation.

Vue partielle de la salle

Le chef de la division de la sécurité routière, le commissaire principal de Police, Sodji Kossi Ahloko a indiqué que la collaboration des forces de l’ordre avec les populations dans l’approche « police de proximité » est d’une importance capitale eu égard à bien de services qu’elles prestent dans la société actuelle.

« Les forces de l’ordre et de sécurité, dans l’exercice de leur fonction font l’objet de préjugés et de la méfiance de la part de la population. La police de proximité vient en réplique pour restaurer le climat de confiance. Dans le souci de parvenir à une forte implication des populations dans la gestion de sécurité, le ministre de la sécurité et de la protection civile a convenu de la nécessité de donner une nouvelle dynamique aux actions de son personnel. Il s’est avéré indispensable de sensibiliser les populations et les autorités administratives pour ces valeurs… »

Le Commissaire Sodji Kossi Ahloko, dans sa communication sur la coproduction de la sécurité, a insisté sur les rouages de la police de proximité et l’importance de collaborer avec les civils.

« La police de proximité, dit-il, c’est cette nouvelle approche sécuritaire qui vise à rétablir les rapports entre les forces de l’ordre et de sécurité et les populations. Elle consiste essentiellement à susciter l’adhésion et l’intérêt à collaborer avec les forces de sécurité, notamment en dénonçant les faits criminels dont ils ont connaissance, les réseaux de criminels aux forces de l’ordre et de sécurité. »

« Aujourd’hui nous constatons que dans l’exercice de leur mission, les forces de l’ordre, lorsqu’à la suite d’une plainte, ils se transportent dans une zone donnée en vue d’interpeller l’auteur d’un fait criminel, ils sont heurtés à la résistance de la population. Ce ne sont pas les faits normaux. La police de proximité vise à corriger cela. C’est essentiellement l’objectif recherché. » A-t-il soutenu.

Le chef DSR, Sodji Kossi Ahloko en pleine présentation

Pourquoi avoir choisi cette frange de populations pour une telle sensibilisation ?

« Les conducteurs de taxi-motos ont retenu notre attention. Ils constituent une couche socioprofessionnelle très importante dans notre société. Ce sont des acteurs qui assurent aujourd’hui, beaucoup plus la mobilité des nos concitoyens. Ils sont à la fois victimes et auteurs des fins criminelles. Ils transportent des honnêtes citoyens, de leur domicile à leur lieu de travail. Ce sont les même qui transportent les criminels. C’est pour les amené à dénoncer tous faits antisociaux dans leur mouvement. »
-Réponse du chef de la division de la sécurité routière Sodji Kossi Ahloko.

Pour le coordinateur national des organisations syndicales des conducteurs de taxi-motos, M. Agbo Komlan, l’un des formateurs, cette formation reste pertinente.

C’est l’une des réponses du module sur le profil et l’éthique professionnelle d’un conducteur de taxi-motos. « En écoutant les conducteurs, on se rend compte qu’ils ne connaissent même pas les textes qui régissent cette profession. Certains ne savent pas qu’il faut respecter un certain nombre de règles. Le contenu de la formation vient donc renforcer leurs capacités… ils auront à divulguer ces informations autour d’eux. Et le second module sur la contribution d’un conducteur de taxi-moto ou du jeune dans la coproduction de la sécurité routière, pour une synergie autour de la police de proximité ».

Interview du coordinateur national des organisations syndicales des conducteurs de taxi-motos, Agbo Komlan. Cliquez pour écouter l’audio

A l’issu de cet atelier, les participants, à l’image du président des conducteurs de taxi-motos de Sotouboua, Imadah Aboudoulaye, formés sur les idéaux et principes fondamentaux de la Police de proximité au Togo s’engagent à partager effectivement les connaissances reçues avec leur entourage direct et indirect.

« Cette formation est la bienvenue. Nous ignorions beaucoup de choses. Nous ne maîtrisons par véritablement le code.

Désormais, nous connaissons nos devoirs et nous acquitteront nos droits en tant que conducteurs de taxi-motos. Nous avons retenu deux choses. Le président national a évoqué bien de conditions que nous devons remplir pour être conducteurs. De ce pas, nous nous engageons à se mettre en règle pour répondre à ces critères. L’autre chose, du côté des forces de l’ordre et de sécurité, nous devons collaborer avec eux. »
-Imadah Aboudoulaye, responsable des conducteurs taxi-motos

Interview de M. Imadah Aboudoulaye, responsable des conducteurs taxi-motos Cliquez pour écouter l’audio
Dauche à droite : le Maire Gnanguissa Plibam, le chef DSR et le préfet de Sotouboua
Allocution du préfet de Sotouboua M. Pali Tchabi Passabi Cliquez pour écouter l’audio

A l’ouverture de l’atelier, le préfet de Sotouboua M. Pali Tchabi Passabi, a rendu un hommage très mérité aux forces de l’ordre et de sécurité. Sous l’égide du Chef de l’État son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, c’est la sécurité qui veille nuits et jours sur les togolaises et togolais et sur leurs biens.

Il a indiqué qu’à un certain moment, les civils semblaient à tord nourrir de méfiance à l’égard des forces de l’ordre et de sécurité. Le préfet de Sotouboua a salué la tenue de cet atelier. « Il me plaît de saluer la tenue du présent atelier qui reconnaît le rôle que peuvent jouer les conducteurs de taxi-motos dans le maintien de la sécurité de proximité et de surcroît la sécurité collective. »

Les zemidjans, comme l’on les appelle au pays, jouent un rôle de premier plan. « De par leur mobilité, ils sont souvent témoin des évènements. Ils ont arrêté les malfrats, ont alerté les autorités et les forces de l’ordre, des incidents et des accidents… Bien d’exemples pour illustrer les diverses contributions que les conducteurs de taxi-motos peuvent apporter… »

Le préfet a inculqué aux conducteurs de ne pas considérer les forces de sécurité pour cause qu’il les verbalisent.

Ils ont l’impérieux devoir de prendre conscience de la forte proportion de dangers, d’insécurité, de criminalité que l’ensemble des citoyens togolais encourent s’ils ne collaborent pas avec les forces de sécurité du Togo.

Les interventions des forces de sécurité permettent de nous sauver des situations difficiles. Voilà pourquoi il devient impérieux de collaborer avec les policiers, les gendarmes et les douaniers…pour dénoncer les criminels de tout bord. Je nourris le veux qu’au sortir de cet atelier, qu’une confiance plus forte s’établisse. Je reste convaincu que sans cette collaboration, nous tous allons perdre. » -Le préfet de Sotouboua, M. Pali Tchabi Passabi

Le chef DSR Sodji Kossi Ahloko au nom du Ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehane, a témoigné toutes les reconnaissances du ministère de la sécurité et de la protection civile à SEM Faure Essozimna Gnassingbé pour sa politique de paix et de réconciliation nationale.

A la Fondation Hanns Seidel Stiftung, il a remercié pour son appui constant. Sans oublier monsieur le préfet pour toutes les facilités accordées à bon cœur dans le cadre de l’organisation de cette rencontre.

Il a exhorté les participants à s’adhérer et à collaborer avec les forces de l’ordre et de sécurité pour parvenir à la coproduction de la sécurité dans le pays. La sécurité de nos jours ne saurait être l’apanage des seuls forces de sécurité.

La participation et l’implication des populations, surtout les conducteurs de taxi moto qui représentent une couche socioprofessionnelle très importante dans la société.

L’étape suivante, l’équipe de la formation se rend vendredi 18 juin 2021 à Anié, où la même formation sera donnée aux conducteurs de taxi-motos de cette préfecture.

Aristide Kawele


Projet SSR-BMZ: l’ONG Radar et ses partenaires outillent les Comités de gestion des formations sanitaires de Sotouboua

60 membres des Comités de gestion des formations sanitaires (Coges) venus de 13 formations sanitaires de Sotouboua prennent part à une formation sur la gestion des formations sanitaires du 14 au 18 juin 2021 à Sotouboua.

Photo des participants à la formation

L’initiative est de l’ONG Regroupement des associations pour le develppement appliqué des ruraux (Radar) et ses partenaires l’ONG Adesco et Plan International Togo, qui dans leur appui à l’atteinte de l’objectif du PNDS, ont mis en œuvre le projet « Renforcement de l’accès au droit à la santé sexuelle et reproductive des jeunes filles et adolescentes (SSR) des préfectures de Sotouboua et de Mo au Togo ».

Le coût de l’activité est de 6 393 500 FCFA est entièrement financé sur les fonds du projet avec l’appui financier du Ministère Fédéral Allemand de la coopération Économique et du Développement (BMZ) et Plan International.

Démarré le 14 juin 2021, cinq jours durant ces acteurs se familiariseront avec des modules pour mieux gérer une formation sanitaire, des travaux de groupe, des plénières, pour s’exprimer et se faire entendre.

Vue partielle de la salle

Au sortir de l’atelier, ils maîtriseront les rôles de chaque membre pour une gestion efficace de la formation sanitaire, les différents aspects de la gestion de stocks (réception, entreposage, sécurisation, sortie, inventaire des MEG), ainsi que les outils de traçabilité de gestion et leur remplissage.

Pourquoi un Coges et la raison d’être de cet atelier? Dr Hilim Peleke Mawaba, le directeur préfectoral de la santé de Sotouboua explique :  » Le Coges aide les prestataires de soins dans la gestion d’une formation sanitaire. en fait c’est la participation de la communauté dans cette gestion. l’État et les communautés se mettent ensemble pour cette cause. Les Coges se composent de deux groupes. Un groupe est élu par la communauté qui choisit ses représentants, et un groupe qui est composé des prestataires de soins… »

Dr Hilim Peleke Mawaba, le directeur préfectoral de la santé de Sotouboua

« Donc cette formation qui se tient aujourd’hui, il y a deux ans, les membres de Coges ont été élus et donc leur mandat a pris fin en avril 2021. Les nouveaux représentants avant qu’ils ne prennent service, il leur faut un renforcement de capacités sur la gestion, la collaboration…, afin d’atteindre les objectifs qui sont dévolus à une formation sanitaire soient atteints. » A-t-il conclu.

M. Pana Justin, directeur exécutif de l’ONG Radar,

Pour le directeur exécutif de l’ONG Radar, Pana Justin, le district sanitaire de Sotouboua a procédé au renouvellement des Coges de Sotouboua. Ce renouvellement a eu lieu dans 22 formations sanitaires dont 12 dans la nouvelle zone du projet santé sexuelle et reproductive (SSR-BMZ).

Le directeur préfectoral de la santé, Dr Hilim Pelle Mawaba, dans son allocution à l’ouverture a rappelé les 03 objectifs fondamentaux qui sont dévolus aux Coges. Il s’agit de la disponibilité des membres des Coges, qui va aider la formation sanitaire à atteindre ses objectifs ; de la gestion des médicaments, puisqu’une formation sanitaire c’est la gestion. Il y a des outils qui leur seront donnés pour pouvoir bien les gérer. Et en fin, la restitution de leur gestion aux communautés.

Aristide Kawele


Togo: Drame au Lycée de Sessaro, une délégation ministérielle diligentée par le Chef de l’État pour présenter les compassions du gouvernement aux victimes et aux familles endeuillées

Suite au drame survenu au lycée de Sessaro, une délégation ministérielle a été diligentée par le Chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Elle s’est rendue au Lycée de Sessaro, samedi 12 juin dernier. Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, M. Payadowa Boukpessi, ministre d’État et la Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Adjovi Lonlongno Apedo, épouse Anakoma étaient porteurs de message de compassions du gouvernement aux victimes et aux familles endeuillées.

Visite guidée de la délégation sur les lieux du drame: ici l’appatame qui a fait des décès

La délégation conduite par les ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires; et de la Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, la directrice de l’agence de la solidarité nationale, Mme Bitho Kpatcha Deougla et la représentante résidente de Plan International Togo s’est rendue effectivement au Lycée de Sessaro Mazda, localité situé à 42 km au nord-est de Sotouboua.

Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, M. Payadowa Boukpessi, ministre d’Etat

L’objectif était d’aller vivre les réalités des dommages causés lors du drame survenu dans ledit lycée le 31 mai dernier et de témoignager les compassions du chef de l’État SEM Faure Essozimna Gnassingbé et de tout le gouvernement togolais aux victimes et aux familles éplorées suite à ce drame.

Faut-il rappeler les faits!

Le 31 mai dernier au soir, un vent violent s’est invité dans le canton de Sessaro Mazada. Ce vent a décoiffé sur son passage un bâtiment scolaire de 4 salles avec bureau. Le comble: ce vent a affaissé un appatame de 3 salles de classe.

Cet incident malheureusement, a fait 32 blessés dont 3 décès parmi les élèves, dont 2 surplace.

Aussitôt informé, le Chef de l’État a dépêché une délégation, la 4e du genre pour venir apporter soutien et présenter les condoléances du gouvernement aux familles endeuillées et voir l’état de santé des élèves blessés.

En présentant les condoléances, le Ministère d’État, Payadowa Poukpessi a souhaité prompt rétablissement aux blessés. Toutes les familles sinistrés ont reçu chacune une enveloppe financière.

La ministre de l’action sociale remettant l’enveloppe à famille sinistrée

Les cadrés de Sotouboua sont venus en aide avec 10 paquets de tôle. Ce geste permettra de refectionner l’appatame endommagé afin de terminer l’année scolaire en cours dans de bonnes conditions.

Les élèves victimes et les familles endeuillées

Selon le ministre d’État, pour éviter que de telles situations se produisent encore, le gouvernement a pris des disposition pour rénover les infrastructures du lycée. « De nouveaux bâtiments adaptés aux réalités de l’heure seront construits ». A-t-il promis.

Les officiels

La ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation , Mme Adjovi Lonlongno Apedo, épouse Anakoma; et la représentante de Plan international Togo, Madame Awa Faly Bâ ont rassuré aux enfants du soutien de leurs institutions. Elles les ont exhorté à surmonter tous les maux que le drame à pu causer en eux. Elles les ont invité à prier pour le repos des âmes de leurs camarades décédés, les exhorté à surmonter tous les maux que le drame à pu créer en eux pour s’épanouir et espérer devenir des leader de demain.

Aristide Kawele


Drame au collège de Sessaro/ Plan International Togo: Émouvante compassion de Awa Faly Ba aux victimes et aux familles endeuillées

Madame Awa Faly Ba, Représentante – Résidente de Plan International Togo, a pris part à la cérémonie de présentation de compassion. Elle a apporté le soutien moral aux victimes et aux familles endeuillées du drame du collège de Sessaro dans la préfecture de Sotouboua. C’est avec émotion que les populations ont accueilli, son message, ce 12 juin 2021.

Madame Awa Faly Ba, Représentante Résidente de Plan International Togo,

Voici le message porté par Madame Awa Faly Ba:

« Monsieur le ministre de la décentralisation, Madame la Ministre de l’action sociale

Monsieur le préfet
Honorable député
Monsieur le Maire
Madame le Maire,
Toutes autorité, à vos rangs et grades, à votre attention particulière,
A l’attention des élèves, du corps professoral et des parents qui ont été affectés par ce drame d’autre part dans ce collège

C’est avec énormément d’émotions que je prends la parole au nom de plan international, de porter notre voix solidaire, notre compassion et notre attention particulière à l’attention des élèves, du corps professoral et des parents qui ont été affectés par ce drame regrettable dans ce collège.

Comme vous le savez, Plan International Togo est présent dans cette région depuis quelques décennies. Nous avons toujours accompagné l’éducation, la protection des enfants, leur épanouissement, le leadership dans une approche que nous avons appelé approche de parrainage. Il se trouve que parmi les enfants qui ont été victimes dans ce regrettable accident, il y a des enfants qui sont des parrainés par Plan International Togo. Mais au-delà de l’approche spécifique des enfants parrainés, c’est toute la communauté que Plan International appuie à travers ses activités.

Et c’est les communautés elles même, qui à travers les comités de gestion, définissent chaque année leur priorité d’action et leur priorité d’investissement qui sont gérés par eux même à travers leurs propres associations.

Mme Awa Faly Ba Représentante Résidente de Plan International Togo et les élèves parrainés

C’est donc avec beaucoup d’émotions que nous avons appris ce drame et que nous avons avec vous en retenant notre souffle décompter le nombre de personnes qui ont perdu leur vie, rendu grâce à Dieu car ça aurait pu être beaucoup plus dramatique; pleuré avec vous; à partager avec vous ces peines, et surtout prier pour que ceux qui sont malades et affectés, puissent recouvrer rapidement toute leur énergie, toute leur bonne santé, et avoir le courage de revenir ici continuer leurs études dans de bonnes conditions.

Toute occasion est une opportunité d’apprentissage. Nous avons cité ici dans les présentations, des personnalités qui sont issues de votre terroir. Un jour certains parmi vous, ceux qui triendront le coup au-delà du drame que vous avez vécu; ceux qui pourront au-delà de leur blessure physique, spirituelle, et morale, ceux qui auront le courage avec l’accompagnement des parents de revenir continuer à l’école, pourront s’assoir de ce côté, un jour. C’est ce que nous vous souhaitons.

Je voudrais donc sur ce mot d’espoir vous rappeler également que nous avons été à vos côtés comme toujours en appui à l’action du gouvernement que nous tenons à remercier ici, à travers Monsieur le Ministre d’État et à travers notre partenaire référent Madame la Ministre de l’action sociale. C’est également l’opportunité pour nous de remercier Monsieur le préfet qui n’a jamais ménagé aucun effort pour faciliter une action de développement coordonnée et conjointe. Parce que nous agissons en noms et pour le compte des autorités de ce pays et de leur vision de développement.

Nous avons apporté notre petite contribution et nous espérons que celà participera à apaiser le cœur, et condoléances aux familles. Et à vous même qui avez perdu des amis et à vous, encore une fois, tous nos vœux de prompt rétablissement, de longue et belle vie, bien protégée à l’école, dans vos familles et dans toutes les espaces dans lesquels vous serez…

Je vous remercie ! « 

En rappel, Plan International Togo a apporté son soutien aux familles des victimes en leur venant en aide financier par le transfert monétaire aussitôt le drame survenu.

En effet, la délégation est conduite par le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, M. Payadowa Boukpessi, ministre d’Etat; et de la Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Adjovi Lonlongno Apedo, épouse Anakoma.

La délégation ministérielle

Il faut souligner que la délégation a été diligentée par le président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé pour apporter le soutien aux victimes et aux familles endeuillées suite au drame survenu le 31 mai passé dans le dit établissement faisant 35 élèves blessés dont 3 décès.

Propos transcris par:

Aristide Kawele


Sotouboua/ Projet Girls Lead : des pairs sensibilisés par les clubs et associations des enfants et jeunes

« Lutte contre les violences sexuelles et le genre transformateur et inclusion », ce thème a fait l’objet d’une sensibilisation. Les clubs et associations des enfants et jeunes du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen » ‘Girls Lead’ ,
des localités de Sotouboua, Tittigbe, Fazao et Sessaro ont sensibilisé leurs pairs.

Ils sont 115, ces filles et garçons à y prendre part. Tous issus des association/ Clubs partenaires: Youth Panel Sotouboua,
Girls Lead « Voix des Enfants et Jeunes » de Fazao, Girls Lead « Solim » de Sessaro, CFF « Tigresse » Tittigbé.

Cette activité a eu lieu dans les établissements scolaires et centre d’apprentissage.

L’objectif étant de parvenir à un changement de comportements et d’attitudes qui favorisent toutes les sortes d’inégalités entre les sexes. Les clubs seront soutenus techniquement et financièrement pour l’organisation des actions de sensibilisation et plaidoyer.

Il s’agit de sensibiliser les pairs de la communauté sur les sujets relatifs aux comportements et attitudes qui amplifient les inégalités entre les sexes afin de parvenir à un changement de comportements et d’attitudes qui favorisent toutes les sortes d’inégalités entre les sexes.

A en croire l’animatrice de la zone Kamala Yolande, les organisations de jeunes étant au centre dudit projet, elles sont appelées à acquérir des compétences pour contribuer efficacement à l’atteinte de ces objectifs. Il a été planifié donc à leur endroit, des séries de formations sur : (I) les thématiques du projet (Engagement Citoyen, Genre Transformateur et Inclusion/GTI et les Violences sexuelles), (II) la méthodologie « champions du changement », les droits et devoirs des enfants.

A Tittigbé, Fazao et Sessaro, les acteurs de la sensibilisation ont amené les jeunes de la communauté à mieux connaitre les violences sexuelles faites aux filles et jeunes femmes et leurs causes et conséquences. Ils ont motivé les filles à la dénonciation et sur l’importance de la protection juridique des victimes de violence sexuelle et de la prise en charge psychologique et sociale.

Les pairs sont désormais sensible au Genre en adoptant des comportements de l’égalité entre filles et Garçons au sein de l’école et à la maison/ Communauté. Ils peuvent désormais valoriser positivement les activités de football féminin.

A Sotouboua, il était judicieux d’eclairer les pairs à rejeter toutes normes et pratiques conduisant aux abus sexuels et en particulier le harcèlement sexuel. Ceux-ci ont maîtrisé la notion d’engagement citoyen.

Au moins 1200 jeunes élèves et apprentis dont 700 Filles seront touchées par ces sensibilisations.

Une fois formés, les jeunes à leur tour vont organiser des sensibilisations à l’endroit de leurs pairs et de la communauté sur les sujets relatifs aux comportements et attitudes qui amplifient les inégalités entre les sexes. Les clubs initieront des actions de plaidoyer et d’influence auprès des décideurs locaux tels que les leaders communautaires, les chefs traditionnels et religieux.

Aristide Kawele


La Commune de Sotouboua 1 rend compte de la gestion 2020 aux populations

Le compte de la gestion 2020 de la commune de Sotouboua 1 a été présenté au public jeudi 10 juin, lors de la restitution de l’exécution budgétaire de la dite commune dans le cadre des Journées Publiques.

Plusieurs acteurs dont les autorités de la ville, les conseillers, les chefs traditionnels, les forces de l’ordre et de sécurité, les CDQ, les CVD et ONG, ainsi que les services techniques déconcentrés, les responsables et chefs de services et centres d’apprentissage, femmes des marchés, collecteurs des marchés, conducteurs et transporteurs, responsables des corps de métiers et autres citoyens ont pris part à cette journée. 100 personnes réparties en 4 groupes sont invitées.

Vue partielle de la salle

La rencontre a été organisée par la commune de Sotouboua 1 avec l’appui du programme décentralisation et gouvernance locale, cofinancé par l’Union Européenne et la coopération allemande et mise en oeuvre par la GIZ.

L’objectif de la journée est de promouvoir la redevabilite et la participation citoyenne au niveau communal en favorisant un cadre d’échanges entre Les autorités communales et les citoyens. Pour rendre compte de la gestion 2020 aux citoyens : la reddition de compte, un devoir des autorités locales.

Les participants ont suivi avec attention la secrétaire générale de la Mairie de Sotouboua 1, Madame Azia Akua, dans sa présentation du programme, des objectifs et des résultats. Puis, ils ont analysé le compte administratif de gestion 2020 présenté par le comptable, M. Abaloutou Essobiyou.

Il est à retenir qu’en raison de la pandémie du Covid-19 et la réticence des contribuables, l’objectif en terme de mobilisation des recettes reste faible par rapport à la prévision soit un déficit de 7 790 475 FCFA.

Dans les échanges, les besoins sont ressortis. L’engagement formulé par les acteurs est ressenti. Les acteurs (le conseil municipal et les administrations communales) doivent être au devant de la scène.

Les acteurs se sont prononcés !

 » De tout ce qui est relevé d’irrégularité dans notre pratique, nous les femmes du marché de Sotouboua, par exemple les femmes du quartier Watchalo vendent chez elles sans soucis. Les collecteurs des tickets ont souvent des accrochages lorsqu’ils font la descente sur le marché… Il faut que cela change pour l’évolution de notre commune. Elles font des chiffres d’affaires sans s’acquitter de leurs tickets. A chaque interpellation, ce sont les insultes qui s’ensuivre. Les citoyens semblent ignorer la loi. Nous souhaitons vivement l’intervention des forces de l’ordre pour que les contribuables respectent…«  -Femmes revendeurs de maïs du marché

« Je pense que les représentantes des femmes connaissent bien leurs pairs. Elles ont le devoir de porter mains forte aux collecteurs de tickets ent les appuyant dans le sensibilisation. Elles doivent dénoncer ces marchés clandestins qui se font dans les quartiers de manière anarchique.
Estelle, secrétaire du chef canton de Sotouboua

« Pour nous les artisans, et il y a une volonté de contribuer. C’est aussi une doléance pour nous de revoir nos taxes à la baisse… »
-Ibrahima Mahadiou, président de la chambre de métiers de Sotouboua

 » Par rapport à la vente des tickets aux marchés, je pense que l’un des créneaux est qu’il y a cess marchés clandestins. Il faut que les femmes reconnaissent certaines ont organisé des marchés dans leurs maisons. Les commerçantes y vont pour acheter. Tous ce qu’elles vendent ne sort pas sur le marché. Ça ne permet pas d’avoir les recettes… C’est ici l’occasion quelles réagissent. »
-Adjoint au maire Dandakou Mangouhany

« Celle qui a suggéré que l’incivisme plane au marché, c’est vrai. Il y a des femmes du marché qui découragent leurs pairs au point de ne pas honorer leur engagement citoyen, parlant de fiscalité. C’est déplorable de constater que les fonds récoltés au marché durant une mensualité ne peut pas construire ou refectionner une appatame. Elles insultent la plupart du temps les agents collecteurs… Donc le souhait est de prendre conscience afin que la mairie joue pleinement sa partition et que les gens cessent de soupçonner la mairie de rouler sur les fonds des contribuables… »
-Le conseiller Pana Justin de la commission finance.

Le conseiller technique Joël A. et le Maire Gnanguissa à l’ouverture des travaux

A l’ouverture de la séance, le maire Gnanguissa Plibam a salué l’accompagnement de ProDeGol/GIZ à la mairie de Sotouboua 1. Il a invité tous les acteurs à une participation inclusive aux côtés des autorités pour le développement de la commune.

M. Joël Adjibodin, le conseiller technique national de ProDeGoL, représentant Madame la chef programme du ProDeGoL, dans le cadre de l’activité dénommée « Journée publique de la présentation du compte administratif de la commune de Sotouboua 1 », a exprimé sa joie d’être présent et également la satisfaction de toute l’équipe du programme pour tous les efforts consentis dans le cadre du développement de la commune.

M. Joël Adjibodin, le conseiller technique national de ProDeGoL

Le conseiller technique national, M. Joël Adjibodin garde un sentiment favorable en termes de recommandation …

« Il faut dire que Sotouboua au vue de ce que je sais, a un leger avantage sur les autres communes. C’est la disponibilité des acteurs à collaboration avec la commune. C’est un facteur que la commune doit prendre en compte pour la collaboration avec ses acteurs là. Dans les propos, il y a la chambre préfectorale de métiers, qui est également disponible… Il y a un recensement de contribuables qui a commencé. C’est un aspect qu’il faut voir de prêt. Il faut vraiment associer le président pour voir comment maîtriser les artisans. Par rapport à leur désir de revoir leur taxe à la baisse, c’est vrai que le budget est déjà calé. Néanmoins, vous aller réfléchir ensemble… Messieurs les conseillers, voilà la disponibilité des acteurs… »


Aux femmes du marché, le conseiller a instruit qu’elles payent le droit de place à l’entrée et non après avoir vendu. Il faudrait que l’on sensibilise sur cet aspect, a-t-il recommandé »

Par rapport aux collecteurs de la mairie, il faut continuer ce travail de formation et d’échanges avec les collecteurs, et qui doit se poursuivre.

« Cette année, nous avons à former les collecteurs des marchés. Il faudrait faire l’état des lieux en amont avec eux: quelles sont les difficultés, et les solutions pour relever ces défis » s’est-il exprimé. « Mais ceux que j’apprends, c’est que certains collecteurs ont désisté. Pour cause: le travail est difficile. Certains ne viennent même plus. Les femmes les insultent, leur jettent des objets… On doit aller au-delà de certains comportements pour permettre à chaqu’un de faire son travail. » A-t-il regretté tout de même.

« Pour les marchés clandestins dans les quartiers, le conseil municipal doit prendre ses dispositions. Ne serait ce qu’en diffusant des communiqués radio, les inviter à regagner le marché. Organiser les échanges avec les acteurs de la commune afin d’échanger avec eux car dit-il, « la lumière vient après les échanges » ».

Pour la suite les acteurs, conseil municipal et l’administration communale doivent prendre le devant des choses afin que ça devienne une réalité. Ils faut aller dans l’action en posant les actes et les solutions apporterons à coup sûr!

Aristide Kawele


Girls Motion en atelier de validation des documents de plaidoyer d’influence

Le mouvement Girls Motion et ses alliés (Conseil Régional pour la Jeunesse, Youth Panel Lomé et Alafia Jeunes) en séance de revue et validation de leurs documents de plaidoyer et d’influence à l’endroit des leaders communautaires du canton d’Amoutivé, Baguida, Be. La rencontre a eu lieu le 06 juin 2021 au centre d’écoute de Novissi.

Girls Motion et ses alliés en séance de travail

L’objectif de cet atelier est d’obtenir l’engagement de ces derniers dans la lutte contre les normes et croyances sociales encourageant les violences sexuelles en l’occurrence le harcèlement sexuel.

Objectif du sujet d’influence

Au total, 28 participants avaient pris part à cette activité dont 21 jeunes femmes.

Vue de la salle

«Au sein de notre groupe de travail, nous avons réfléchi sur les différentes activités à mener pour atteindre Nous avons compris qu’il est indispensable d’avoir l’assentiment des chefs des localités ciblées pour nous accompagner. L’autre défi sera d’identifier, de rencontrer les personnes dans la communauté capables d’influencer leur décision et surtout les amener à adhérer aux thématiques défendues par le projet afin qu’ils nous aident à convaincre les chefs. » – Bilal, membre du CRJ

« Nous allons œuvrer pour que les chefs nous invitent à prendre part à leur réunion afin que nous puissions vraiment leur expliquer ce que nous subissons comme harcèlement dans nos communautés. Nous souhaitons également avoir leur soutien afin qu’ils nous facilitent les activités de sensibilisation dans les marchés, lieux publics en contribuant à l’appel à mobilisation de la communauté étant donné qu’ils sont une référence dans la communauté. Pour finir, il faudrait qu’ils mettent en place un mécanisme de sanctions à l’égard des éventuels coupables de violences sexuelles » – Peace, membre du mouvement Girls Motion

« Avant je n’avais aucune idée de la rédaction d’un document de plaidoyer grâce à mon implication et les séances de travaux de groupe je dirai que j’ai mieux compris le processus pour le rédiger dorénavant. L’autre point bénéfique que j’ai remarqué est le fait qu’on a associé d’autres associations en dehors de Girls Motion ce qui a permis d’élargir la vision au cours de la rédaction des documents et de faire » – Doris, membre du Youth Panel Lomé


Retraite stratégique couplée d’une Assemblée Générale Ordinaire du Mouvement Jeunes Sans Frontière pour le Développement du Togo dans la ville de Sotouboua

Cette 1ère Assemblée Générale Ordinaire en marge de laquelle se déroulent une retraite stratégique ainsi que plusieurs activités sociales organisées à travers la ville de Sotouboua, marque un tournant décisif dans la vie du jeune mouvement JSFDT.


En effet au cours des 02 premières années de son existence, le mouvement Jeune Sans Frontière pour le Développement du Togo (JSFDT) a été guidé non seulement par son indéfectible soutien à la politique de développement du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, mais aussi par sa vision première et fondatrice, qui est d’aborder la politique en impliquant totalement la jeunesse et en la plaçant au cœur des actions de développement. Cette approche, a permis au mouvement JSFDT en seulement 24 mois d’existence d’obtenir des résultats probants dans les domaines de l’éducation, de la santé, du sport, de l’environnement, de la formation civique et professionnelle, de l’éducation politique et de l’assainissement. Son engagement durant la campagne présidentielle de février 2020, lors de la brillante réélection du Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE fût sans nul doute l’expérience la plus marquante de la vie de JSFDT. A cette occasion, l’implication du mouvement JSFDT fût totale avec la mobilisation de toutes ses forces vives, à travers une campagne de proximité suivant une démarche courageuse, qui lui a essentiellement menée dans les zones traditionnellement considérées comme les bastions de l’opposition. Le mouvement JSFDT peut se féliciter de sa démarche car toutes ses actions ont été accueillies avec enthousiasme par les populations avec lesquelles il construit progressivement des relations de proximité à travers la création de nouvelles zones dans le grand Lomé et l’installation d’antennes locales sur toute l’étendue du territoire. JSFDT tient à réaffirmer son soutien sans faille à la vision fertile et à la démarche de développement efficace du Président de la République, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna GNASSINGBE et se tiendra toujours à ses côtés pour renforcer la cohésion sociale et soutenir ses actions et initiatives de développement en faveur de la jeunesse togolaise. Il est indispensable d’évoquer la pandémie de Covid-19 qui a non seulement remis en cause les priorités de développement sur le plan national qu’international, mais aussi chamboulé la perception du monde, des priorités et transformé radicalement les modes de vie. JSFDT a donc dû lui aussi s’adapter avec acuité à la nouvelle donne tant dans son organisation interne que dans ses activités. La parfaite capacité d’adaptation de ce mouvement a été encore une fois démontrée à travers les formats réduits de ses réunions, la limitation au maximum des rencontres, l’utilisation des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication dans son fonctionnement et surtout la réorientation momentanée de ses activités qui se sont focalisées sur la sensibilisation des gestes barrières à Lomé comme à l’intérieur du pays, et ce en soutien aux efforts inlassables du gouvernement pour lutter contre cette pandémie.


Après 2 ans d’activités, comme toute entreprise tournée vers le progrès et la performance, le jeune mouvement a ressenti le besoin de marquer une pause pour
ses actions afin de ressortir les points positifs, les points de vigilance, améliorer et recommander des changements, mais surtout définir sa vision et ses stratégies pour les 5 prochaines années. La retraite stratégique tenue le 04 juin 2021, a justement permis au mouvement de définir des orientations stratégiques et des objectifs précis conformes à ses missions et qui s’inscrivent dans la droite ligne de la politique de développement prônée par SEM le Président de la République FEG, président du grand parti UNIR. Cet exercice impérieux et stratégique mené collégialement par l’ensemble du comité de surveillance et du bureau exécutif a permis de dégager une stratégie quinquennale assortie d’un plan d’actions dirigé sur quatre (4) axes.

Durant leur séjour à Sotouboua, les membres ont en marge de la retraite stratégique et de l’Assemblée Générale Ordinaire, effectué des activités sociales notamment :
Le reboisement du terrain de Lawaï avec une cinquantaine de plants (Khaya, Mélina, Citrus, Goyavier et Faux Teck).


La sensibilisation aux mesures barrières couplée de dons de cache-nez et de gels hydroalcooliques envers la population de Sotouboua.


Le noircissement des tableaux de sept (7) écoles de Sotouboua avec don de cache-nez.
Une messe d’action de grâce pour la bénédiction et protection divine du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna GNASSINGBE et la bonne marche des activités du Mouvement JSFDT à la paroisse Saint François-Xavier de Sotouboua.


Et le Don de forage à la Commune de Sotouboua 1 précisément à Gnimda, pour aider les populations.
Ces actions accompagnent la politique sociale du Chef de l’Etat et soutien sa vision de développement durable en vue d’un épanouissement des populations Togolaises.
Les membres actifs de JSFDT, ont pris l’engagement de s’organiser afin de se projeter avec plus de détermination et d’efficience pour non seulement gagner du terrain mais aussi impacter encore et toujours leurs populations à la base. Cette Assemblée Générale Ordinaire offre au mouvement JSFDT l’opportunité de se lancer de nouveaux défis et d’œuvrer inlassablement ensemble à les relever. Il faut rappeler qu’à ce jour JSFDT compte plus de 1 500 membres actifs répartis sur 18 zones et antennes locales dont 13 dans le grand Lomé et 5 à l’intérieur du pays. Ces chiffres sont le témoignage de la vitalité du mouvement, de son caractère national et de l’engouement sans cesse grandissant qu’il suscite auprès de la jeunesse togolaise et des populations à la base.