Aristide Kawele

Sotouboua: les communautés de Kpètè Kpètè et de Gnimda à l’écoute de l’ONG GRACE sur la santé de reproduction et les violences basées sur le genre

Sensibilisation à Kpètè Kpètè

Après les ateliers de formation des acteurs artisans et communautaires, l’ONG Groupe pour la Recherche et Auto – Création d’Emploi (GRACE) basée à Sotouboua est aux côtés des communautaires. 17 octobre dernier, les communautés de Kpètè Kpetè et de Gnimda, localités dans le district de Sotouboua ont accueilli l’équipe de la sensibilisation.

Le but de cette sensibilisation est de partager et d’échanger sur les bonnes pratiques en santé sexuelle et reproduction et sur la diffusion de la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

A Gnimda , l’animatrice Foussenatou Tchatchamana face au public

Les communautaires sont sorties massivement et écouter le message sur le projet.

En effet, les échanges ont porté sur les thématiques comme:
-Santé de reproduction
-Gestion Hygiénique Menstruelle (GHM)
-Violence basée sur le Genre
-Planification familiale
-Les maladies infectieuses IST/VIH/SIDA
-Les mesures barrières au COVD-19.
-Causes et conséquence des grossesses précoces

Les participants ont eu la diffusion de la loi sur la protection des apprenants -Loi 2022-020 Portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel au Togo-.

A Kpètè Kpètè tout comme à Gnimda, les communautés par la voix de leur chefs ont salué l’initiative de l’ONG GRACE et de son partenaire GIZ Région Centrale. « Nous saluons l’initiative de l’ONG GRACE. Cette sensibilisation est la bienvenue. Chez nous ici ces fléaux que vous venez de nous exposer, sont fréquents. Nous pensons qu’à partir de ces sensibilisations, ma communauté prendra de mieux en mieux conscience… Nous disons merci à l’ONG GRACE et ses partenaires… Nous attendons d’autres initiatives pour une prise de conscience des habitants… » S’est exprimé Massabalo Ehouloum, chef du village Gnimda.

A Gnimda (le chef Massabalo Ehouloum en jaune)

La formation est organisée dans le cadre du projet « Ce projet est dénommé sensibilisation des patronnes et patrons d’ateliers et des groupes organisés sur les questions de la santé reproductive, les violences basées sur le genre et les mécanismes de dénonciation.». Ce projet, l’ONG GRACE l’a obtenu par le partenariat avec la GIZ Région Centrale dans le cadre de renforcement du système de santé, santé reproductive et droit sexuel (srds).


Togo : L’ONG GRACE sensibilise des artisans et des communautés sur la santé de reproduction et les violences basées sur le genre

Photo de famille des officiels au lancement de l’atelier à Sotouboua

Des acteurs issus de l’artisanat dont les patrons d’atelier et apprentis et les communautés ont reçu une formation de l’ONG Groupe pour la Recherche et Auto – Création d’Emploi (GRACE) basée à Sotouboua. L’atelier a porté sur le projet de sensibilisation sur la santé de reproduction et la protection des apprentis et artisans de la préfecture de Sotouboua contre les violences basées sur le genre.

Au cours des différentes activités, les participants ont eu la diffusion de la loi sur la protection des apprenants.

L’atelier a eu lieu le 03 octobre 2023 au CRA Sotouboua et le 04 octobre au centre communautaire à Adjengré

La formation est organisée dans le cadre du projet « Sensibilisation des patronnes et patrons d’ateliers et des groupes organisés sur les questions de la santé reproductive, les violences basées sur le genre et les mécanismes de dénonciation.». Ce projet, l’ONG GRACE l’exécute par le partenariat avec la GIZ Région Centrale dans le cadre de renforcement du système de santé, santé reproductive et droit sexuel (srds).

Le but est de permettre aux participants d’avoir les mêmes connaissances et vision sur le projet et sur les thématiques de la sensibilisation, à en croire le directeur exécutif, Djabal Gmadjante.

Dans les détails, il est question de mener des activités de sensibilisation dans les neuf formations sanitaires bénéficiaires de ProSanté. Dans la zone de Sotouboua: USP/CMS de Tchoïdè Tchébébé, Kazaboua, Kaza. Et dans la zone Adjengré: Adjengré, Aouda, Tittigbé et Sessaro.

En effet deux cibles en bénéficient des acquis.

La première session, il faut le rappeler, réunira le niveau artisanal dont les apprentis et de l’autre, les patrons.
Quant à la deuxième session, elle se fera dans les communautés.

Photo de la cérémonie d’ouverture

L’atelier de lancement et de planification des activités du projet a réuni, entre autres, les responsables préfectoraux et cantonaux des chambres de métiers, des responsables des formations sanitaires des zones ciblées par le projet, et les différents partenaires impliqués. Les participants sont éclairés sur le projet, les activités prévues et les résultats escomptés. Ils sont également renseignés sur le projet ProSanté, sa mission et ses réalisations, la loi sur la protection des apprenants, et la planification des activités de sensibilisation.

Vue partielle de la salle

Les activités couvrent les mois de septembre et octobre de cette année.

Le représentant du maire de la commune de Sotouboua 1, le secrétaire général Mawaba Tagba et la représentante du DPS de Sotouboua, Mme Mandjassibe Mamba, point focal de santé de reproduction ont exprimé leur gratitude à l’ONG et son partenaire pour avoir pensé aux apprentis artisans qui constituent une couche sociale non négligeable dans le développement du milieu. Ils ont invité les patronnes et patrons d’ateliers à s’approprier la loi sur la protection des apprenants afin d’éviter de commettre des erreurs qui peuvent leur être préjudiciable. « La mise en œuvre de ce projet rentre directement dans la politique de développement de la commune de Sotouboua 1, dans son programme 4.2, qui veut faire de la santé sexuelle et reproductive au sein de la commune, une activité phare majeure pour les questions de lutte contre les grossesses précoces… » A laissé entendre le SG Mawaba Tagba.

Le directeur exécutif de l’ONG Grace, Djabal Gmadjante, a souligné que la contribution des communautaires dans l’exécution de ce projet est important.  « Dans ces milieux, nous allons entretenir les acteurs concernés, mais après notre départ il revient aux communautaires: le chef, les cvd, les cdq, les femmes leaders, les responsables des formations sanitaires… de poursuivre la sensibilisation pour amener les jeunes à adopter des comportements responsables vis-à-vis de leur sexualité » s’est confié Djabal Gmadjante.

Aristide Kawele


Autonomisation des filles: Fin de projet « Girls Lead » célébrée à Sotouboua

Photo des participants à la célébration

Plan International Togo a célébré la fin de projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo – Girls lead ». Les acteurs impliqués dans son exécution se sont donnés rendez-vous, jeudi 27 juillet à Sotouboua. C’était une occasion pour Plan international Togo de manifester sa reconnaissance envers ses acteurs.

En effet les participants ont reçu des attestations pour témoigner leur appui à l’exécution du projet. Les clubs de football féminin ont reçu une dotation d’équipement sportif.

Youth panel Sotouboua remet un poème à la directrice du projet, Mlle Gnandi Mélanie

A travers cette célébration, il s’agit pour les acteurs des zones du projet (Tchaoudjo, Sotouboua, Moyen-Mono, d’Atakpamé et de Grand Lomé) de faire le point des actions menées et quelques changements induits par le projet avec les partenaires et acteurs et célébrer les réussites et la fin officielle du projet.

Girls lead phase 1: des résultats satisfaisants

Durant les 58 mois, l’on a mis en place et exécuté bien de stratégies. Sept (07) associations et 58 clubs de jeunes, à la célébration de 42 journées spéciales, à la remise d’équipement sportif aux clubs de football féminin, à l’organisation de 04 gala de football féminin, de 48 rencontres de cadre de concertation, de 08 rencontres bilan des associations partenaires et à l’organisation de deux prix d’excellence des médias…autant d’activités menées.

Les moyens mis en œuvre restent le renforcement du leadership des filles et jeunes femmes, leur participation aux instances de prise de décision, et l’engagement citoyen aussi bien que sur les actions d’influence et de plaidoyer.

Des changements induits appréciables

Parlant des changements induits, les associations des filles restent connues par les leaders communautaires et les autorités locales. Ils ont également noté que la prise de la parole et la possibilité de tenir le micro et parler en public ainsi que la répartition équitable des travaux domestiques et la solidarité entre les associations sont aujourd’hui possibles grâce aux actions du projet « Girls Lead ».

Jeunes épanouis, en plein envol

A en croire Mlle Mélanie Gnandi, Directrice du projet, aujourd’hui les jeunes sont prêts et outillés pour continuer les actions entreprises dans leur différentes associations. Et c’est déjà très satisfaisant. S’est elle félicité.

Rosalie, présidente de l’association Youth Panel de Lomé pense que les jeunes femmes et filles se sentent désormais acteurs et non spectateurs dans la défense de leurs situations.

Chez Youth Panel Sotouboua, c’est d’abord une transformation personnel et collective. Les actions vont continuer pour limiter et voir mettre fin aux violences sexuelles faites aux filles dans la préfecture. Dixit la présidente Victoire Kossolina .

Pour le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi, le projet « Girls Lead » a contribué aux actions du gouvernement pour le bien-être socio-économique des jeunes filles et des femmes… Il a félicité les efforts et les sacrifices des différents acteurs pour le meilleur devenir et l’épanouissement de la jeune fille.

La directrice bureau régional de Sokodé de Plan Togo, Mme Gandi Ziréha  se dit satisfaite car les objectifs du projet tant attendus sont atteints. Il s’agit notamment selon elle, d’amener toutes les associations et les structures des filles à utiliser leur voix pour entreprendre des actions concertées et collectives et lutter contre l’inégalité qui existe au sein des communautés… Elle a souhaité que les uns et les autres continuent des actions pour pouvoir pérenniser les acquis du projet dans leur communauté respective.

La directrice bureau régional de Sokodé de Plan Togo, Mme Gandi Ziréha 

Lancé depuis septembre 2018, le projet « Girls Lead » a pris fin en juin 2023. Néanmoins les activités de cette phase 1 prendront définitivement fin le 31 août prochain.

La présentation des actions menées et quelques changements induits enregistrés, le point des actions de durabilité du projet et des témoignages des participants. Ont marqué la célébration. Il y a eu également la remise officielle des attestations de reconnaissance aux associations des jeunes partenaires, aux membres des associations partenaires et aux encadreurs des clubs des jeunes.

Aristide Kawele


Projet « Girls Lead » : Champions of Change, les acteurs en atelier de capitalisation

Samedi 20 mai, la maison de la femme de Sotouboua a abrité les activités de l’ONG Plan International Togo et ses clubs des jeunes de Sotouboua. Il s’agit d’un atelier de capitalisation sur les changements de la méthodologie « Champion du Changement » (COC).

L’objectif est de capitaliser les activités de Champion du Changement dans la zone Sotouboua. L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo : Girls Lead ».

Au menu des échanges : brève présentation sur la méthodologie du COC et ses objectifs.

Les échanges ont porté sur les modules et les activités déroulés depuis le début des formations COC ; sur les changements induits grâce aux formations sur les COC au niveau des garçons, des filles et des deux sexes sur le plan personnel, dans les familles et dans les communautés. Un rappel des connaissances acquises, à savoir les attitudes à adopter dans la société, le savoir-faire et le savoir-être des jeunes, les leçons apprises et la description les grandes réussites des formations COC.

Les uns et les autres ont témoigné que depuis la mise en place des formations sur les Champions du Changement ou Champion Of Change (COC) en anglais, celles-ci ont impacté positivement leur vie dans tous les domaines.


Togo/ Journée Internationale de la Francophonie : la mairie de Sotouboua 1 encourage la lecture dans les établissements scolaires

Le CEG Sotouboua ville 1 et le lycée du Complexe Scolaire Notre Dame de la Paix ont remporté les prix du concours de lecture inter-école du secondaire. La compétition a lieu le 22 mars à Sotouboua au centre du Togo. L’idée à travers l’organisation de ce concours est d’encourager la lecture dans les établissements scolaires. Le déficit de lecture en milieu scolaire, n’est plus un débat. C’est une situation paradoxale, car à l’école, nul ne peut rien apprendre sans lire. Et pourtant c’est cette activité fondamentale à laquelle sont réfractaires les élèves, surtout en Afrique et plus particulièrement au Togo. Donc l’initiative de la mairie de la Commune Sotouboua 1 tombe à pic ! Elle est réalisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Francophonie. L’appui financier vient de l’Association internationale des maires francophones -AIMF-.

Vue partielle de l’assistance au spectacle © Aristide

Nous sommes mercredi soir. Ici dans la cour du centre culturel de la ville de Sotouboua, à 280 kilomètres au nord du Togo, les élèves ont marqué une trêve spéciale pour les activités consacrées au plein air.

Un parterre du public multicolore : directeurs d’école, enseignants, parents d’élèves, une foule d’élèves et de curieux… contraste avec un soleil crépusculaire aux rayons atténués. Le tout dans une ambiance de sonorisation et un brouhaha indescriptible. Le spectacle était de taille !

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Francophonie, commémorée chaque année le 20 mars, la commune de Sotouboua 1, avec l’appui financier de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), a organisé une compétition interscolaire du secondaire.

Lutter contre un vrai désintérêt pour la lecture en Afrique subsaharienne ?

En se basant sur la qualité des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone, en analysant les performances et l’environnement de l’enseignement -apprentissage au primaire, le programme qui évalue les performances en est arrivé à une conclusion : « Au Togo les mathématiques et la lecture constituent le défaut de la cuirasse des élèves. Sur un échantillon de 8000 élèves et 1400 enseignants de 400 écoles, près de 8 élèves sur 10, soit 75,6%, ont maille à partir avec les mathématiques. Dans ce même lot, 32% sont complètement largués. Côté lecture, 61,1% des élèves rencontreraient d’énormes difficultés. Les élèves des autres pays ne font pas forcément mieux que les élèves togolais, même s’il n’y a pas photo entre les élèves du Gabon dont 93% sont des as de la lecture. » Conclusion de la deuxième évaluation groupée du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC2019), présentée au monde éducatif.

La lecture pour faciliter la réussite des élèves

Nul n’ignore l’importance de lire des œuvres. En effet, la lecture permet aux apprenants de mieux réussir le français, et permet une meilleure compréhension des autres matières. Mais le problème, c’est que les élèves ne s’intéressent plus à la lecture. C’est pourquoi la mairie de Sotouboua a initié ce concours : pour encourager les élèves à lire !

La ville de Sotouboua a décidé d’en faire une priorité : organiser un concours pour encourager la lecture !

Concours interscolaire de lecture © Aristide

Ils sont 20 candidats venus de 4 établissements scolaires qu’ils représentent. Il s’agit du lycée Sotouboua ville, le CS-Notre Dame de la Paix, les CEG Sotouboua ville 1 et 2.

Le passage sur la scène du CEG Sotouboua Ville 2 © Aristide

Les élèves ont donc presté devant un public en lecture-spectacle, avec des extraits de textes tirés dans des ouvrages au programme scolaire.

Après leurs brillantes présentations, le Complexe Scolaire Notre Dame de la Paix, et le CEG Sotouboua ville 1, ont occupé la première place, respectivement devant le lycée Sotouboua ville et le CEG Sotouboua ville 2.

Photo des lauréats et les officiels © Aristide

En guise de récompense, le Complexe scolaire ND Paix au niveau des lycées et le CEG Sotouboua ville I niveau collèges qui ont remporté les premiers prix, tandis que les écoles participantes ont reçu des ouvrages littéraires et scolaires afin de leur donner le goût de la lecture. Un trophée, des romans, des cahiers et des stylos… décernés aux champions. Et à tous les candidats, des cahiers et des stylos pour lot de consolation.

Un événement qui a répondu aux attentes, et même au-delà !

La ville de Sotouboua a tenu ses promesses ! Le regard reste rivé aux autres manifestations avec l’AIMF pour le grand bonheur de ses populations.

Grâce à cette action, la mairie de Sotouboua 1 a marqué la Journée Internationale de la Francophonie. La satisfaction des organisateurs, des participants et du public spectateurs était grande.

Le maire Gnanguissa Plibam s’adressant aux concurrents et au public © Aristide

Il faut encore et encore rappeler l’importance de la lecture. À en croire le maire, Gnanguissa Plibam, le choix de la thématique n’est pas fortuit. « Le savoir se trouve dans les livres… » Et de s’adresser aux apprenants : « Je vous convie, les élèves, à toujours fréquenter les bibliothèques afin d’améliorer votre savoir, pour bien préparer les examens, et votre avenir. Je jette des fleurs aux enseignants pour le bon encadrement des apprenants, qui sont la relève de demain… »

Le Maire Plibam Gnanguissa a remercié l’AIMF qui a soutenu l’évènement. Il a aussi exhorté tous les participants (les élèves en particulier) à prendre goût et à aimer la lecture, car c’est selon lui la clé de la réussite scolaire. 

Au-delà des questions qui concernent la lecture, notons que le financement de l’AIMF a permis aux villes membres d’animer ensemble ces évènements. Le but était aussi de contribuer à l’appropriation par les habitants des enjeux soulevés par la Francophonie et de créer une coopération entre les villes francophones. Mission réussie !

À propos de l’appel à projets

Tout projet voit le jour grâce à son financement… L’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) a mis en place un fonds de 50 000 euros, financé dans le cadre de sa convention avec le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Rappelons que le projet de la mairie de la Commune de Sotouboua 1, a été retenu à l’issue d’un appel à projets, il ainsi a bénéficié d’une enveloppe de 1000 euros. Merci aux financeurs. Et projetons-nous déjà dans les futurs projets, afin de voir comment renouveler cette expérience positive !

Aristide Kawele 


Noël 2022 : Lumière rurale donne le sourire aux ménages vulnérables du canton de Tabindè

Noël est une fête de famille célébrée partout et par tous dans la joie et dans l’allégresse. Les cadeaux sont déposés sous les souliers des enfants et des êtres chers. Cependant, dans certaines familles, c’est la tristesse et l’obscurité qui prévalent. Noël devient synonyme d’anxiété pour les parents qui ne peuvent rien offrir à leurs enfants. Et pour les enfants une source de tristesse face à la perte d’un père ou d’une mère disparu très tôt.

C’est pour ramener la lumière dans ces familles plongées dans les ténèbres de la précarité, de la pauvreté, de sécher les larmes des orphelins et des veuves que l’association Lumière rurale portée par un enfant du pays, Timothée Pakouyowou a décidé de ramener la lumière dans ces foyers du canton de Tabindè.

En venant les bras chargés de cadeaux, en l’occurrence des sardines et du riz pour les orphelins et veuves et autres démunis, l’association Lumière rurale de Timothée Pakouyowou, DG de la ferme agro-pastorale Les Mille et une Merveilles, a ramené le sourire des lèvres des enfants et fait surgir la lumière dans les foyers où il n ya avait tristesse et obscurité.

Les récipiendaires à cœur joie

De la sardine et du riz pour Noël

Dimanche 25 décembre 2022, jour de Noël, aura été l’un des beaux jours des 200 ménages bénéficiaires. Les habitants du canton situé dans la commune de Sotouboua 1, dans la région centrale, ont tous apprécié à sa juste valeur la portée du don en vivres.

A travers ce geste, le généreux donateur, cette année comme toutes les autres, a offert aux vulnérables la chance de fêter dans le contentement. A en croire la mère du donateur, Noël est une fête en famille. « C’est la raison qui motive la venue mon fils, à Tabindè ce jour pour faire la fête avec ses parents. Il avait toujours ce sentiment de partage avec les congénères ». – La déclaration de la maman du généreux donateur, Rosalie Pakouyowou.

Maman Timothé Pakouyowou remettant le kit à une bénéficiaire

Chaque ménage a reçu un kit alimentaire composé d’un sachet de riz de 5 kilos, un sachet de spaghetti, une boîte de tomate, de la sardine et un litre d’huile.

Don destiné aux vulnérables

L’un des critères : être veuve ou orphelin, vivant dans l’extrême précarité. Des ménages sont donc identifiés, afin d’en bénéficier et de fêter comme leurs congénères nantis. Les nombreux messages de reconnaissance laissés par les bénéficiaires en disent long sur l’impact de ses actions.

L’association Lumière rurale vient en aide aux personnes vulnérables

Soulignons que cette action s’inscrit dans les objectifs de l’association Lumière rurale, qui s’est assigné comme mission d’apporter un tant soit peu de lueur à la restauration de l’espoir pour ainsi affermir l’espérance des ruraux en situation.

La mission et la vision de Lumière rurale se focalise donc sur ces idéaux afin de soulager la frange des communautés en situation.

« Par l’ensemble de ses actions, l’association Lumière rurale vise à : développer auprès de personnes en situation de vulnérabilité (veuves, personnes âgées, personnes handicapées etc.), des actions d’aide et de soutien destinées à leur assurer une meilleure qualité de vie dans un cadre attentif et solidaire. », a laissé entendre le président de Lumière rurale, Timothée Pakouyowou.

D’ailleurs, c’est la preuve à suffisance quand les villageois en témoignent. Car le généreux donateur avait acheté des doses de sérums SAV, laissées à la disposition du district sanitaire de Sotouboua pour les soins des communautés de cette zone en cas de morsure de serpent.

C’est le chef village de Tabindè Katada, aidé par les CVD des villages, qui a présidé la cérémonie de remise.

Aristide Kawele


Canton de Sotouboua : fils et filles en piste pour développer leur canton

Le canton de Sotouboua est en piste pour se développer. Ses fils et filles ont tenu leur première journée de réflexion en cette fin d’année 2022. Le but est de réfléchir ensemble et trouver une solution à tous les maux dont ils souffrent pour un développement harmonieux.

« Fils et filles du canton de Sotouboua, engageons-nous pour le développement de notre canton ». Ce thème a rassemblé les communautés du canton de Sotouboua. À l’actif des activités tenues samedi 17 décembre à la salle de réunion de la préfecture, l’idée de création de l’association.

Cadre fédérateur du canton

Selon le président du comité d’organisation, Amah Nayadjakina, il est impérieux de mettre en place un cadre fédérateur pour le développement du canton. « Pour y parvenir, suggère-t-il, il faudrait que tous les fils et filles se sentent concernés par le développement. »

Le président du comité d’organisation, Amah Nayadjakina

Pour cela, les fils et filles ont pour l’occasion partager les réalités actuelles, les insuffisances, relever les obstacles. L’idée étant de créer un cadre de synergie d’actions et une plateforme de contact permanent et d’échange. Ils ont formulé des recommandations pour le développement du canton.

Le chef du canton de Sotouboua, Béléi Yao, tout comme les cadres porteurs d’idée de ladite initiative ont témoigné leur gratitude aux uns et aux autres pour leur attachement aux questions de développement de leur canton.

Selon eux, seuls la solidarité et l’engagement dans une synergie d’actions pour l’atteinte des objectifs méritent l’attention de tous ressortissants du canton.

Les participants édifiés sur le développement et l’engagement

Les participants ont suivi la présentation du thème. Ils ont été éclairés sur l’engagement et le développement. La création de l’association des fils et filles du canton, l’élaboration du plan de développement du canton et la promotion de l’égalité homme-femme ont été au coeur de cette rencontre. Les participants ont également demandé l’urbanisation du canton et la sensibilisation des jeunes sur l’incivisme, l’alcool et l’entrepreneuriat.

Vue partielle de la salle

Une journée saluée par l’autorité

A l’ouverture des travaux, le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi a salué l’initiative. « Le développement, dit-il, est l’affaire de tous. Je vous convie à formuler de bonnes recommandations… J’invite tous les fils et filles à rester solidaire. »

En effet, à l’en croire, le développement n’est pas possible dans un climat de peur. C’est pourquoi, il a rendu un vibrant hommage à SEM Faure Gnassingbé pour sa politique de paix et de réconciliation gage de tout développement. Une sacerdoce que les filles et fils doivent désormais observer pour un heureux aboutissement.

Aristide Kawele


Le CIF-Mangue Togo sur des nouvelles bases

Photo des officiels à l’atelier

Le Conseil d’interprofessionnel de la filière mangue au Togo s’est réuni à Sotouboua, mardi 22 novembre dernier.

L’atelier a servi de cadre d’échange entre les acteurs de la filière mangue au Togo autour d’un système de captage , qui est un instrument permettant aux interprofessions de mobiliser les ressources financières nécessaires pour l’épanouissement de son cadre fonctionnel.

Le président du CIF-mangue togo, M. Kpoti Tette Mawuko

Pour celà, le président Kpoti Tette Mawuko et ses congénères restent soucieux du développement de la filière. Car dit-il, « le CIF-Mangue s’est inscrit dans une dynamique d’amélioration des cadres organisationnelles de la filière. Elle veut se doter des moyens nécessaires pour le développement de la filière »

Cet atelier, à en croire le président Kpoti, permet d’instaurer auprès de chaque famille de l’interprofession, un système de prélèvement substantiel sur le revenu de chaque acteur de la filière mangue. « Nous restons convaincus que la mise en place du nouveau bureau et du système de captage va nous permettre de résoudre nos problèmes d’ordre organisationnel et fonctionnel ». A t-il laissé entendre.

La SG de la préfecture de Sotouboua, N’Dafidina Badenaka Agnès et le président du CIF-mangue, M. Kpoti

Cif-Mangue Togo, avec le soutien du gouvernement et des partenaires

En ouvrant les activités, la secrétaire générale de la préfecture, N’Dafidina Badenaka Agnès, a adressé ses remerciements au gouvernement pour les efforts qu’il fournit dans la dans la professionnalisation de la filière mangue au Togo à travers la création des conditions favorables à son expansion et les investissements faits pour améliorer le rendement de cette filière.

Madame la SG a félicité le CIF-mangue et ses partenaires. « Je vous félicite pour tous les efforts qu’il déploies en vue d’apporter non seulement à la réalisation de la feuille de route gouvernementale 2020 – 2025. Mais également de faire de la filière jadis négligée, une filière porteuse, créatrice d’emploi et compétitive pour une croissance économique forte et durable. Je tiens également à exprimer ma profonde gratitude à GIZ/ProDRA pour son appui technique et financier à la filière mangue au Togo »

Une perspective ambitieuse

Avec plein d’ambitions, le CIF-mangue Togo projette insuffler une nouvelle dynamisme pour le compte de 2023.

Ainsi, s’agit-il entre autre de:

  • la mise en place de nouveau parc à bois d’une capacité total de 5000 jeunes plants de variétés sélectionnés à raison de 5 hectares par région.
  • une production de qualité par la mise en place d’un comité technique de suivi auprès des producteurs sur l’utilisation des produits contre les mouches des fruits et les maladies de la mangue et de la production en qualité.
  • l’organisation d’un comité du contrôle sur la contractualisation des achats et ventes sur notre territoire
  • la création d’un comité de recherche de financement et de négociation du marché pour toutes les familles du CIF-mangue.


Les députés de Sotouboua participent à l’insertion socio professionnelle des jeunes

L’Association pour la Réinsertion Socio-Education et Professionnelle des Jeunes (ARSEJP), encourage les jeunes de la préfecture de Sotouboua à créer leur propre entreprise pour faire face au défi du chômage qui s’accroît.

« La résilience des jeunes face aux défis de l’insertion socioprofessionnelle », cet atelier a tenu sa promesse les 17 et 18 novembre à Adjengré. 150 jeunes des trois communes de la préfecture de Sotouboua y ont pris part.

L’atelier est placé sous le parrainage du ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale, Payadouwa Boukpéssi.

C’est une initiative des députés Passoli Abelim et Kazia Tchalla avec le concours de l’Association pour la réinsertion socio-éducative et professionnelle des jeunes (ARSEPT).

Objectif: informer et renforcer les capacités des jeunes sur les mécanismes mis en place par l’Etat pour les accompagner dans la recherche ou la création d’emplois.

Député Passoli Abelim, s’adressant à la jeunesse

Pour les députés Passoli et Kazia, l’important est de contribuer à l’épanouissement et au bien-être des jeunes. Encore faut-il redynamiser l’économie locale en montant des projets viables basés sur les potentialités agricoles et artisanales existantes.

M. Pascal Akondè de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), et les chefs d’agences régionales des Plateaux et Centrale de cette institution, respectivement, Duho Serge et Tchamdja Badjamtom ont facilité la formation.

Six communication ont meublé les travaux.

-La situation de chômage au Togo ; -les projets et programmes d’employabilité au Togo ; -les institutions en charge et leur accompagnement en matière d’emploi des jeunes, -le développement de la culture et de l’éveil entreprenariat ; -les métiers porteurs ; la promotion des valeurs citoyennes ; -l’engagement citoyen et leadership des jeunes.

Vue partielle de la salle de formation

Cette action des députés, la secrétaire générale de la préfecture de Sotouboua, Mme N’dafidina Badénaka l’a accueillie à sa juste valeur. « Je remercie les députés pour cette initiative qui vient en appui aux efforts du gouvernement dans la lutte contre le chômage des jeunes… »

Aux participants, elle a encouragé à suivre les modules pour mieux appréhender les contours de l’auto emploi. «… Je vous encourage également à créer vos propres entreprises en exploitant les mécanismes mis en place pour vous pour s’auto employer et employer d’autres jeunes ».

Aristide Kawele


Projet Girls Lead : des encadrants et coachs en atelier à Sotouboua

Une quarantaine des encadrants et coachs des clubs Girls Lead de Sotouboua ont renforcé leur capacité sur leur engagement à protéger les filles.

Ces acteurs interviennent dans la mise en œuvre du projet Girls lead ont pris part à ladite formation, à la maison de la femme samedi 12 novembre 2022.

L’objectif est de renforcer les capacités de ces encadrants et coachs sur les questions de sauvegarde et protection des enfants et jeunes et sur la prévention du harcèlement, d’abus et d’exploitation sexuelle de Plan International.

De manière spécifique, il s’agit de: -renforcer les encadrants et coachs (nouveaux comme anciens) sur la Politique de Sauvegarde des Enfants et Jeunes ;
-renforcer les encadrants et coachs sur la Prévention du Harcèlement Exploitation et des Abus Sexuels ;
-donner l’appui nécessaire pour une prise en compte effective des aspects de sauvegarde et protection des enfants et jeunes dans toutes les activités et faire découvrir aux participants le protocole de signalement des cas d’abus et de maltraitance des enfants au programme de Plan International Togo.

Pour l’animatrice de zone de Sotouboua, Yolande Kamale, Plan international Togo l’a organisé pour développer des mécanismes de protection des enfants et jeunes. C’est aussi une occasion de renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire.

« Les encadreurs et coachs pourront contribuer à mettre en place un mécanisme efficace de protection des jeunes. Il s’agit aussi de lutter contre le harcèlement sexuel dans les établissements scolaires; en l’occurrence, les membres des clubs. On a constaté les cas d’abus et de violences basés sur le genre, en milieu scolaire. »

Des présentations, des travaux en groupes, des échanges sur la politique de prévention du harcèlement, de l’exploitation et d’abus sexuels, sur la politique de sauvegarde de la sécurité et protection des enfants et jeunes et sur la prévention du harcèlement, d’intimidation des abus sexuels et la gestion des cas et la signature de la déclaration d’engagement sur la PSHEA,  ont meublé les travaux.

Il faut souligner qu’en guise de reconnaissance de leurs efforts dans la mise en œuvre du projet, les encadrants/coachs ont reçu des motivations.

Aristide Kawele