Togo : L’ONG GRACE sensibilise des artisans et des communautés sur la santé de reproduction et les violences basées sur le genre

Article : Togo : L’ONG GRACE sensibilise des artisans et des communautés sur la santé de reproduction et les violences basées sur le genre
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4 octobre 2023

Togo : L’ONG GRACE sensibilise des artisans et des communautés sur la santé de reproduction et les violences basées sur le genre

Photo de famille des officiels au lancement de l’atelier à Sotouboua

Des acteurs issus de l’artisanat dont les patrons d’atelier et apprentis et les communautés ont reçu une formation de l’ONG Groupe pour la Recherche et Auto – Création d’Emploi (GRACE) basée à Sotouboua. L’atelier a porté sur le projet de sensibilisation sur la santé de reproduction et la protection des apprentis et artisans de la préfecture de Sotouboua contre les violences basées sur le genre.

Au cours des différentes activités, les participants ont eu la diffusion de la loi sur la protection des apprenants.

L’atelier a eu lieu le 03 octobre 2023 au CRA Sotouboua et le 04 octobre au centre communautaire à Adjengré

La formation est organisée dans le cadre du projet « Sensibilisation des patronnes et patrons d’ateliers et des groupes organisés sur les questions de la santé reproductive, les violences basées sur le genre et les mécanismes de dénonciation.». Ce projet, l’ONG GRACE l’exécute par le partenariat avec la GIZ Région Centrale dans le cadre de renforcement du système de santé, santé reproductive et droit sexuel (srds).

Le but est de permettre aux participants d’avoir les mêmes connaissances et vision sur le projet et sur les thématiques de la sensibilisation, à en croire le directeur exécutif, Djabal Gmadjante.

Dans les détails, il est question de mener des activités de sensibilisation dans les neuf formations sanitaires bénéficiaires de ProSanté. Dans la zone de Sotouboua: USP/CMS de Tchoïdè Tchébébé, Kazaboua, Kaza. Et dans la zone Adjengré: Adjengré, Aouda, Tittigbé et Sessaro.

En effet deux cibles en bénéficient des acquis.

La première session, il faut le rappeler, réunira le niveau artisanal dont les apprentis et de l’autre, les patrons.
Quant à la deuxième session, elle se fera dans les communautés.

Photo de la cérémonie d’ouverture

L’atelier de lancement et de planification des activités du projet a réuni, entre autres, les responsables préfectoraux et cantonaux des chambres de métiers, des responsables des formations sanitaires des zones ciblées par le projet, et les différents partenaires impliqués. Les participants sont éclairés sur le projet, les activités prévues et les résultats escomptés. Ils sont également renseignés sur le projet ProSanté, sa mission et ses réalisations, la loi sur la protection des apprenants, et la planification des activités de sensibilisation.

Vue partielle de la salle

Les activités couvrent les mois de septembre et octobre de cette année.

Le représentant du maire de la commune de Sotouboua 1, le secrétaire général Mawaba Tagba et la représentante du DPS de Sotouboua, Mme Mandjassibe Mamba, point focal de santé de reproduction ont exprimé leur gratitude à l’ONG et son partenaire pour avoir pensé aux apprentis artisans qui constituent une couche sociale non négligeable dans le développement du milieu. Ils ont invité les patronnes et patrons d’ateliers à s’approprier la loi sur la protection des apprenants afin d’éviter de commettre des erreurs qui peuvent leur être préjudiciable. « La mise en œuvre de ce projet rentre directement dans la politique de développement de la commune de Sotouboua 1, dans son programme 4.2, qui veut faire de la santé sexuelle et reproductive au sein de la commune, une activité phare majeure pour les questions de lutte contre les grossesses précoces… » A laissé entendre le SG Mawaba Tagba.

Le directeur exécutif de l’ONG Grace, Djabal Gmadjante, a souligné que la contribution des communautaires dans l’exécution de ce projet est important.  « Dans ces milieux, nous allons entretenir les acteurs concernés, mais après notre départ il revient aux communautaires: le chef, les cvd, les cdq, les femmes leaders, les responsables des formations sanitaires… de poursuivre la sensibilisation pour amener les jeunes à adopter des comportements responsables vis-à-vis de leur sexualité » s’est confié Djabal Gmadjante.

Aristide Kawele

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