Aristide Kawele

La formation de Cosmos Sport contre Santé Sport de Sotouboua pour marquer les 20 ans d’existence

La formation de Cosmos Sport

Dans le cadre de son 20e anniversaire, Radio Cosmos Sotouboua a joué la formation de Santé Sport, samedi 28 décembre 2019 sur le terrain de District Sanitaire de Sotouboua.

Vue partielle de la rencontre: Cosmos en bleu et Santé Sport en vert

Score final: Cosmos Sport 1 # 3 Santé Sport. Parti d’une ouverture de score par Santé Sport, les hommes du média de Sotouboua a obtenu l’égalisation quelques minutes plus tard. Un but partout, l’arbitre Pitekelabou Hassan a renvoyé les deux formations à la pause.

A la reprise, et avec les remaniements effectués au sein des communicateurs, les choses se sont compliquées. Les coéquipiers du capitaine Bode Abdoul Kafarou concèdent. Une domination visible qui donne avantage aux hommes de la Santé.

Et de deux…, trois… L’addition est corsée. La Santé l’a dominé. Cosmos Sport est vaincu sur ce score de 3 buts à 1.

…Le désarroi visible des bleus de Cosmos Sport!

Certes le désarroi au sein des hommes de médias, le match qui a mobilisé des spectateurs, aura été l’événement qui a immortalisé ce 20e anniversaire de la voix du développement au sein de la communauté de Sotouboua. Rendez-vous pour les 21 bougies en 2020.


Insalubrité à Sessaro Masada, Vheda mobilise la communauté pour le déplacement du dépotoir du marché

L’association Volontaires honnêtes et engages pour le développement de l’Afrique (Vheda) a mobilisé la population pour déplacement du dépotoir du marche de Sessaro Mazada, vendredi 27 décembre 2019.

Cette association œuvrant pour le volontariat en collaboration avec l’Ong IYF, a lancé la phase exécutoire de ses activités, à Sessaro Mazada,  dans son programme d’appui à la salubrité dans le canton et de commune 2 de Sotouboua». Situé à environs 44 kilomètres du chef lieux de la commune 2 (Adjengre) Sessaro Mazada, est un canton habité par une cosmopolite de ressortissants.

Le président Akoro et les siens accompagnant les travaux…

Selon M. Akoro Mewinesso, President de ladite association, Vheda, à travers ce programme, après avoir former, sensibiliser les populations de Sessaro, sur le changement de comportement et partant contre l’insalubrité, contribue à un changement de comportement.

 » Vheda, dans sa mission de volontariat, travaille pour l’épanouissement de la population, et ainsi contribuer efficacement au développement de la population, en passant le changement de mentalité… » a-t-il rassuré.

L’opération du déplacement du dépotoir du marché a tenu ses promesses

La communauté de Sessaro peut s’en plaire. Par cette action de déplacement du dépotoir, Vheda, entend travailler pour briser cette norme devenue le commun des mortels ici dans le canton. Preuve que les habitudes commencent par changer.

La communauté mobilisée pour l’opération

Munis de houes, pèles, râteaux, coupe coupe, balais, ils sont nombreux à emboîter le geste et les actions de Vheda. L’opération de déplacement du dépotoir s’est faite dans une ambiance indescriptible et harmonieusement agréable. Une dizaine de tricycles y sont déployés par les bonnes volontés, s’affairant dès lors à désengorger le marchés de ses déchets solides.

Les réalités sur l’insalubrité à Sessaro

Sessaro, si son dépotoir du marché fait le bonheur des riverains, qui ne posent aucune actions pour sa destruction, c’est un cauchemar quotidien pour les revendeuse, les comités villageois et du canton du développement.

Le gardien de la propreté du marché de Sessaro Masada, Agba Aloegnim lors de la visite guidée des dépotoirs sauvages avec notre rédaction, s’est indigné. D’un geste de doigts, il a pointé la voie qui mène au village Laoudè juste après le carrefour de Mazada. C’est une montage d’ordures composée de sachets plastiques, résidus de charbons de bois, des défécations, les emballages de nourriture et les déjections animales, en pleine route causant une obstruction presque totale.

Dépotoir faisant obstruction à la voie Sessaro Mazada allant au village Laoudè

A côté, ici pas loin du forage du villages, un dépotoir qui fait son droit de cité. Ce lieu sacré pour la vitalité est empestée. Au nez et à la barbe du paisible citoyen, qui n’attend que les ordonnances du prestataire du USP pour accuser l’oncle du village d’être à la source de ses soucis de santé. Et pourtant notre comportement en est à la source de ces malaises.

Tout proche de la fontaine du village…, un dépotoir !

Les déchets ménagers que ces habitations produisent sont convoyés vers un dépotoir sauvage sur lequel les enfants défèquent, des dépotoirs créent par eux-mêmes.

La création de ces dépotoirs sauvages est due, selon les explications des habitants, est due l’incivisme et à l’inexistence des comités ou sociétés de ramassage d’ordures.

Voici la plaque que j’ai implanté pour mettre en garde contre le dépôt des ordures ménagères ici au marché. C’est avec surprise que les riverains l’ont arraché et déféquer dessus… S’est indigné M. Agba Aloegnim.

Le chargé de la propreté du marché, Agba Aloegnim pointant la plaque profanée…

«Nous n’avons pas des espaces disponibles pour vider nos poubelles…, a laissé entendre une commerçante à proximité du marché.

Et de poursuivre « Nous souffrons trop parce qu’il y’ a beaucoup de dépotoirs autour de nous. Ce n’est pas facile de supporter ces odeurs toute la journée. Ici, les terrains vides du milieux constituent les nouveaux quartiers périphériques de dépotoir pour les populations environnantes. »

La manoeuvre pour le déplacement du dépotoir du marché de Sessaro

Pour elle, la présence des ordures près des domiciles est devenue une habitude depuis bien des années, au point où l’odeur nauséabonde qui s’en dégage, laisse la population indifférente. Cette action de l’association Vheda est véritablement une rescousse. S’il y avait une ou deux associations comme ça, notre canton irait mieux… A-t-elle laissé entendre.

Vheda, en grands sapeurs pompiers contre l’insalubrité

L’association Vheda en action à Sessaro…

Des solutions simples sont envisagées: en attendant de continuer la manœuvre amorcée, Vheda et les comités du canton préconisent à l’installation des poubelles au marché. Cette nouvelle action pourra à coup sûr freiner l’élan et la perpétuité des dépotoirs. Autre action: une réfection est enclenchée pour affréter un espace pour le dépôt des ordures ménagers.

Ces actions menées par l’association Vheda, créée, il y a seulement quelques mois, (en mars 2019) et ayant siège à Sessaro Mazada, restent orientées vers ce changement de mentalité afin de hisser la localité dans la salubrité et qui pourra retrouver sa propriété d’antan. Vheda reste aussi ouvertes ouvertes aux bonnes volontés, aux organisations locales, nationales et internationales afin de s’enraciner dans ses missions de bienfaisance entamées au grand bénéfice des communauté. Et l’attention de la commune de Sotouboua 2 y est vivement sollicitée. 

Aristide K.


La jeunesse de Sotouboua dit oui à la paix et au développement, autour de la danse kamou

L’Association des jeunes pour le développement (AJPD) a organisé de la danse Kamou pour mobiliser toute la jeunesse à prôner les principes de paix, gage du développement harmonieux.

Pour célébrer la 4ème édition, l’AJPD a retenu le thème: « Messagers de paix et de développement », évocateur des valeurs citoyennes surtout pour les échéances électorales à venir.

Et pour l’occasion, les jeunes se sont réunis avec les instruments de musique traditionnelle. La danse fut fabuleuse, dans un esprit de paix, ce jeudi 26 décembre 2019.

Pour le Président de l’association, M. Ekpaou Moïse, « C’est l’occasion pour nous de réunir toute la jeunesse de Sotouboua malgré sa différence, autour d’une danse, et la plus connue est Kamou ».

« Nous, jeunesse de Sotouboua, passons par cette danse pour dire oui à la politique de paix du Président de la République Togolaise. Et comme la majorité de la population est jeune, nous avons bien voulu réunir cette jeunesse pour leur faire passer le message de paix, sans lequel, il n’y a pas de développement… »

C’est donc sur une soif interminable de réjouissance que les jeunes se sont séparés à la tombée de la nuit.

Geremie K.


Championnat D2: Foukpa Afc entame sa saison avec sérénité

L’équipe du fétiche de Sotouboua, Foukpa Association football club de Sotouboua est rentrée dans l’arène à domicile, dimanche 22 décembre 2019. Les Bleus de Sotouboua ont battu le Centre de formation (Cdf Haknour) de Bafilo sur un score de 2 buts 0.

La formation de Foukpa Afc de Sotouboua

Les réalisations de Foukpa sont l’œuvre de Abete David, à la 6e minute et de Pilazi Abalo, à la 62e minute.

Après la première journée reportée pour raison de licences, Foukpa Afc de la localité rentre dans la compétition avec sérénité.

Une victoire sans compter des difficultés techniques, à en croire le coach Kouloung Abalo, « c’est un attaquant que nous avons ramené en arrière. La prochaine fois, nous verrons si tous les défenseurs seront en place… »

Quant à la sérénité, le coach Kouloung projette la première division. « Avant même le démarrage, j’avais promis que cette année, nous allons au moins titiller la première division cette fois-ci … ». S’est il repris tout confiant.

Foukpa Afc en bleu et Cdf Haknour en blanc

Cdf Haknour est une formation de Bafilo qui vient fraîchement de monter en deuxième division, après son parcours sans faute en division 3. C’est deux défaites en deux journées, au compteur pour Haknour.


Plan international Togo met à contribution les professionnels des médias sur le projet Girls Lead

Atakpamé, les 27 et 28 Novembre 2019, les professionnels des médias des régions Centrale et Plateaux, ont été outillés sur le contenu du projet « Autonomisation de la fille et jeune femme pour l’engagement citoyen au Togo », Girls Lead.

Cet atelier organisé par Plan international Togo à l’endroit des journalistes a pour objectif d’amener les filles et jeunes femmes à utiliser leur ressource et voix pour entreprendre des actions collectives visant à contribuer à la transformation des relations inéquitables de pouvoir.

Deux jours, durée de la formation, les participants ont suivi des modules sur les violences sexuelles, la participation des enfants et jeunes, le genre transformateur et inclusion, l’engagement citoyen et sur la redevabilité sociale.

Les journalistes vont accompagner les organisations d’enfants et jeunes du projet dans la réalisation de leurs activités, leur accorder plus d’espace d’expressions, et aussi les aider à devenir acteurs dans le développement communautaire.

Il s’agit à en croire la directrice du projet Melanie GNANDI, de mettre à contribution, les journalistes, qui pourront jouer leur partition afin de briser les normes et croyances qui favorisent les violences sexuelles.

« Nous voulons a partir de ce renforcement de capacités des médias, les inviter à rentrer dans la danse pour pouvoir déconstruire les normes et croyances qui favorisent les violences sexuelles; les normes et croyances qui ne permettent pas aux filles de s’engager citoyennement dans leurs localités,fans leurs communauté s. Aussi nous voulons engager ces médias à pouvoir être accessible aux associations d’enfants et jeunes pour pouvoir discuter et débattre sur tout ce qui concerne leur vie, l’inégalité de genres, faire la promotion des droits des filles… » a souligné la directrice Mélanie Gnandi. Il sera institué des prix de meilleurs médias, a-t-elle promis: “Les médias, qui auront bien accompagné les acteurs du projet, seront récompensés”.

Le projet Girls lead est financé par Plan international Allemagne est mis en oeuvre dans 05 villes au Togo: Golfe y compris Lomé commune, Moyen Mono, Ogou, Sotouboua et Tchaoudjo.

Aristide K.


Interviews de Peke Komlan: «C’est grâce au PASA que je suis devenu un éleveur professionnel»

A Dalanda, dans la préfecture de Sotouboua, PEKE Komlan est reconnu pour ses poule locales.

L’éleveur Peke Komlan

A 10 Km au nord de la ville de Sotouboua se trouve un village nommé Dalanda. Les habitants de  Dalanda, vivent principalement de  l’agriculture. C’est dans ce même village que nous avons rencontré monsieur PEKE Komlan. Il est éleveur de vollailes. On y trouve chez lui rien que des poules locales. Grâce à son dévouement, il a été l’un des éleveurs commerciaux à bénéficier du fonds PASA en 2014.

Echos de Sotouboua: Présentez-vous à nos lecteurs.
PEKE Komlan : Je m’appelle PEKE Komlan. Je suis éleveurs de vollailes. Je suis l’un des promoteurs que le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) a financé en 2014.
E.S : En quelle année vous vous êtes lancé dans l’élevage ?
P.K : J’ai commencé en 2012.

L’entrepreneur Peke Komlan à l’oeuvre

E.S : Pourquoi avez-vous opté pour les volailles locales ?
P.K : Cela semble un peu facile par rapport à l’élevage des poules de races. Ici, la mortalité est rare. Cet élevage n’est pas trop contraignant. Les poules locales sont plus appréciées dans nos communautés parce qu’elles sont naturelles. On les utilise par exemple dans les cérémonies traditionnelles. Certaines personnes aiment ces poules pour leur chair délicieuse. C’est ce qui ,’a encouragé à m’intéresser à cet élevage.

E.S : Avec combien de têtes vous avez commencé cet élevage ?
P.K : J’ai commencé avec à peu près une vingtaine avant que PASA ne me finance.

L’élevage traditionnel de Peke Komlan à Dalanda

E.S : Vous avez alors bénéficié  du financement de PASA. Comment cela est-il arrivé ?
P.K : C’est grâce au suivi et à l’appui technique  de l’ICAT que PASA m’a connu. D’abord, j’ai reçu beaucoup de conseils de l’ICAT. J’ai donc évolué dans mon activité et PASA m’a retenu parmi les promoteurs des éleveurs commerciaux en 2014. J’ai été financé à hauteur de 2.950 000FCFA.

E.S : Qu’avez-vous fait avec cet argent ?
P.K : J’ai réussi à construire deux bâtiments que vous voyez. Je me suis aussi équipé en mangeoires, abreuvoirs et même d’une couveuse électrique.

E.S : Etre promoteur agricole reconnu. Qu’est-ce-que cela vous inspire ?
P.K : C’est une fierté pour moi. Cela me valorise. Cela me valorise. J’ai d’ailleurs participé à la foire des éleveurs à Tchamba en 2014.

E.S: Parlez-nous en un peu de la foire de Tchamba.
P.K : J’étais là-bas comme exposant. J’avais amené les dindons et les poules. Il faut dire que cette foire m’a motivé à me relancer dans cette activité, parce que j’ai vu d’autres éleveurs qui sont fiers de leurs activités et je me suis dit que c’est un travail noble.

E.S : Revenons ici. Qu’en est-il du suivi sanitaire et technique de vos volailles ?
P.K : En ce qui concerne le suivi sanitaire, moi-même j’ai été formé comme AVE, c’est-à-dire Auxiliaire Volontaire d’Elevage. Alors je traite mes poules par déparasitage, la vaccination. Par rapport à la biosécurité, les poules sont toujours enfermées, et je leur évite la divagation pour qu’elles ne soient pas en contact avec les autres bêtes. Je fais aussi la prophylaxie sanitaire, j’entretien les poulaillers avec déparasitage externe pour pouvoir garder les volailles en bonnes santé. Pour ce qui concerne  le suivi technique, il y a l’ICAT qui me suit avec le conseiller agricole, les techniciens en élevage de l’ICAT de Sotouboua aussi m’appuient.

E.S : Parlons de la commercialisation de vos produits.
P.K : Mes poules sont vendues dans le marché d’Adjengré et de Sotouboua. Surtout en période de fête, la demande est grande. Certaines personnes viennent acheter aussi des poussins de deux mois pour l’élevage.

E.S : A combien vous vendez une tête de volaille ?
P.K : Ca varie selon l’âge et la grosseur. On peut avoir entre 3000FCFA et 1500FCFA.

E.S : Vos difficultés ?
P.K : Parlant des difficultés, on a quelquefois le vol, la mévente de nos poules, la rupture des produits sanitaires, l’instabilité du prix de vente, etc… Nous pourrons aussi ajouter les moyens financiers pour couvrir certaines charges.

E.S : Pensez-vous que l’appui du PASA a aidé ?
P.K : Bien sûr. Ça m’a beaucoup aidé. C’est grâce au PASA que je suis devenu un éleveur professionnel. J’ai mes bâtiments pour abriter les volailles, et un équipement adéquat. Avant, j’exerçais de façon traditionnelle.

E.S : En termes de chiffre d’affaire, avez-vous déjà rattrapé le coût du financement reçu ?
P.K : Bon, jusqu’ici, je ne peux pas dire tout à fait oui. Nous avons d’autres charges qui n’étaient pas prises en compte par le projet. Mais dans tous les cas, on peut dire que ça va.

E.S : La tendance aujourd’hui, est d’aller vers l’entrepreneuriat agricole. M. PEKE y pense ?
P.K : Bien sûr. Je rêve de devenir un entrepreneur agricole. Je réfléchis un peu à la transformation de mes produits en procédant à l’abattage en créant un petit restaurant avec un barbecue où les gens pourront directement consommer la chair de poulet.

E.S : Avez-vous un message  à l’endroit du Ministère de l’Agriculture de la Production Animale et Halieutique, peut-être encore pour un éventuelle accompagnement ?
P.K : Dans un premier temps, permettez-moi de remercier très vivement le gouvernement togolais et Son Excellence le Président Faure Essossimna Gnassingbé qui facilite la vie des producteurs agricoles et éleveurs. Je  voudrais exhorter le MAPAH à continuer dans cet élan sans se fatiguer. Aujourd’hui, l’économie du pays doit son salut grâce au secteur agricole. Nous avons enfin besoin d’être recyclés dans nos domaines respectifs pour mener très bien nos activités.

E.S : Merci monsieur PEKE Komlan.
P.K : C’est à vous le merci.


Une ferme d’élevage de petits ruminants à Adjengre

Grâce au PASA, AKATA Tchaa gère sa retraite en toute tranquillité.

Alors qu’il était fonctionnaire d’état, monsieur AKATA Tchaa, avait un rêve : avoir une ferme d’élevage de moutons. Ce rêve est devenu réalité après être admis à la retraite. Eleveur de petits ruminants à Adjengré dans la préfecture de Sotouboua, il a été soutenu par le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) en 2014. Ce qui lui a permis d’accroître sa production animale.

Située à l’entrée sud du village de Adjengré dans le quartier appelé ‘’Dépôt’’, la ferme d’élevage AKATA de petits ruminants est créée en 2012. Elle a réellement démarré ses activités après l’admission en 2014 de monsieur AKATA Tchaa à la retraite. Un jour un agent de l’Institut de Conseil Agricole du Togo (ICAT), de passage, a vu le troupeau de moutons de Monsieur AKATA. Celui-ci s’approcha et lui proposa ses services techniques. Ce fut le début d’une nouvelle aventure pour monsieur AKATA. Il bénéficie alors d’un suivi régulier et d’une meilleure organisation de son activité.

En 2014, la ferme AKATA a été sélectionnée et bénéficie du soutien financier du PASA. L’objectif de cet appui est de lui permettre d’accroître son cheptel pour une meilleure rentabilité. L’ancien directeur régional de l’action sociale à la retraite s’est immédiatement converti en un entrepreneur agricole. L’agriculture peut toujours nourrir son homme, dira-t-on. Grâce au financement du PASA, un bâtiment composé de trois enclos et un magasin a été construit. De nouvelles races de moutons ont été achetées.

Pour monsieur AKATA, le PASA a apporté une bouffée d’oxygène à son élevage. Il a pu recruter un berger permanent, un vétérinaire et des ouvriers temporaires.

Il se réjouit d’avoir déjà fait un chiffre d’affaire de près de un million de francs CFA de la vente de ses produits. La ferme compte aujourd’hui plus d’une centaine de têtes de bêtes.

Comme toute activité, la ferme AKATA rencontre aussi des difficultés. Celles liées à la peste bovine, des problèmes génétiques et l’état de santé des bêtes, l’approvisionnement en aliments surtout dans la période de la saison sèche.

La ferme AKATA est ouvert au marché local et régional. Elle augmente son chiffre d’affaire en périodes de fêtes et des funérailles. Le coût d’une tête de bête peut varier de 90 mille à 35 mille.

La ferme AKATA apprécie à sa juste valeur les innovations opérées au sein du Ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique (MAPAH) et surtout l’appui qu’il ne cesse d’apporter aux producteurs. Etre plus à l’écoute des agriculteurs et les accompagner de façon régulière est le vœu que formule monsieur AKATA Tchaa à l’endroit du MAPAH.

L’élevage étant un processus complexe interactif et à multiples composantes, dépendants des ressources foncières, animales, humaines et hydriques de même que de l’investissement en capital, la ferme AKATA a besoin d’un accompagnement et d’un suivi rapproché si elle doit un jour passer du système de pâturage à un système industriel orienté vers la transformation.


L’ex parlementaire Kpohou Sim soutient les élèves déshérités à Bodjondè

L’ex parlementaire Kpohou Sim a réiteré encore une fois son soutien au Collège d’enseignement général (Ceg) de Bodjondè dans la préfecture de Sotouboua. Il vient ainsi de confirmer son engagement citoyen par un don d’une enveloppe financière de cent mille (100 000) FCFA au directeur dudit CEG, M. AFEVI pour aider à payer les frais de scolarité de certains élèves, les plus nécessiteux.

Don de l’ex parlementaire Kpohou Sim: tables bancs, ballon de football, globe terrestre, une somme d’argent

« L’éducation est une assurance pour la vie et un passeport pour l’éternité ». Ces propos sont ceux de sosthène de la Rochefoucauld tirés du « Livre des pensées et maximes » publiés en 1861. Nous y referer, c’est relever que l’éducation, lato sensu, est plus qu’importante dans la vie de l’homme. Mais faute de moyens, beaucoup d’enfants talentueux sont contraints d’abandonner les classes. Ces abandons représentent des pertes énormes pour les États qui, malgré la bonne volonté, n’arrive pas encore à couvrir tous les besoins du secteur de l’éducation. Alors, faut-il se complaire dans cette situation ou chercher des partenaires techniques et financiers pouvant accompagner les efforts des pouvoirs publics?

La seconde solution nous semble être la plus citoyenne et cest celle pour laquelle l’ex parlementaire Kpohou Sim a opté depuis des années. Pour matérialiser cet engagement, chaque année, il appuie les établissements scolaires de son canton ent les dotant de materiels didactiques. Les apprenants ne sont pas oubliés.

Cérémonie de remise de don

Outre cette action, étant membre du Comité d’organisation de la fête préfectorale KYENA-FOUDOULEM- RODJOUBI (fête des ignames, édition 2019), M.Kpohou Sim a aussi plaidé et obtenu le don de tables blancs au bénéfice dudit CEG.

A ces gestes, s’ajoute un don d’un globe terrestre et un ballon de football.

La cérémonie de remise de ces dons s’est déroulée le mercredi 06 novembre 2019 sous la conduite d’une délégation dont :

  • NANZOU Poko Karaka, conseiller municipal ;
  • AYOLOU Assoukoum, secrétaire du chef de canton représentant ce dernier;
  • TAOUYE Piyabalo , président du Comité Cantonal de Développement (CCD) ;
  • KAO Pitemlabou , président de l’Association des Parents d’Élèves (APE-CEG) ;
  • AMISSA Pawoumodom, membre du bureau APE -CEG .

Les eleves bénéficiaires du don

A cette remise, la délégation a prodigué d’utiles conseils aux apprenants sur les valeurs de la discipline , de l’assiduité et de la culture de l’excellence qui constituent des conditions incontournables qui ouvrent la porte de la réussite.

Cette délégation a transmis le message de M. Kpohou aux personnels d’encadrement du CEG. Il s’agissait en substance de renouveler les félicitations et les encouragements du généreux donateur au directeur et au corps professoral pour les résultats satisfaisants obtenus par les élèves, en particlier ceux de la classe de 3e pour le compte de l’année scolaire 2018- 2019.

C’est sans compter la promesse des enseignants et des élèves de faire de meilleurs résultats à la fin de l’année.

Le lieu de saluer et d’encourager ces différents gestes de générosité de cet aîné et prier à ce que de pareilles initiatives suivent pour accompagner ces jeunes apprenants qui constituent la relève de demain.


Les délégués du Conseil national de la jeunesse du Togo à l’école du leadership et de la gouvernance à Sotouboua

Sotouboua accueille depuis ce mardi 05 novembre 2019, les leaders préfectoraux et régionaux du Conseil National de la Jeunesse (CNJ). Ils sont en atelier de renforcement de capacité dans le cadre de la célébration de la journée Nationale de la Jeunesse célébrée tous les 1er novembre de chaque année.

Photo de famille des officiels avec des participants à la formation

Trois (3) jours, durée de cette rencontre, ces délégués des associations membres de la faîtière de la jeunesse du Togo vont échanger avec les représentants du pouvoir public sur les sujets importants de l’heure et leurs implications dans la gouvernance.

Photo partielle de l’atelier : les officiels

Selon le président du Conseil national de la jeunesse, M. Regis Batchassi, ils seront bien outillé et avertis, non seulement sur leur rôle et responsabilité dans la gouvernance, mais aussi sur la charte éthique des associations des jeune, les techniques de plaidoyer, la gouvernance associative, le leadership etc… afin de susciter en eux, leur engagement et leur contribution pour la mise en œuvre efficiente des politiques , projets et programmes conçus au plan national et international traitant les questions de la jeunesse.

Outre l’installation des comités de paix, une caravane de sensibilisation à travers la ville est prévue pour mettre terme à la formation du CNJ Togo.

Aristide K.


Commune de Sotouboua 1: La délégation de l’unité de gestion (UGP) du PAD en visite d’échanges avec les élus locaux

Les nouveaux conseillers municipaux de la Commune Sotouboua 1 ont reçu le jeudi 31 octobre 2019, la délégation de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) conduite par M. Gilbert Aziaka, directeur financier et comptable. Une visite qui leur a permis de prendre contact avec ces élus locaux et leur présenter les états des lieux du PAD.

Visite du site du centre culturel

Comme les 8 communes bénéficiaires du Programme d’appui à la décentralisation (PAD), la commune de Sotouboua a reçu la visite de la délégation de l’unité de gestion du PAD, le jeudi 31 octobre 2019, dans la salle de réunion du centre culturel. Le but était de prendre contact avec les nouveaux élus et de ce faire leur présenter le PAD à travers ses différentes composantes et son état d’avancement dans la commune.

Pour rappel, la Commune Sotouboua1, bénéficie de deux projets retenus dans le cadre dudit programme: les travaux de rénovation du centre culturel de la ville et la construction/réhabilitation du grand marché de la commune.

A travers cette séance d’échange et de présentation du PAD, a permis aux participants d’avoir une vision claire sur le programme. Des débats ont permis aux élus de voir le travail amorcé par leurs prédécesseurs.

La délégation du programme PAD

Les acteurs du projets ont également visité des sites retenus par le programme.

Le site du grand marché de Sotouboua

Pour maintenir sûr cette bonne tendance, il importe qu’une attention particulière et pragmatique soit portée aux activités du programme. Une occasion aussi pour les visiteurs de s’assurer de l’engagement de la nouvelle équipe qui assure la continuité des travaux. C’est ce que rassure sans complexe, M. Gnanguissa Plibam, le président de la délégation spéciale de la commune de Sotouboua 1, « La nouvelle entité communale est prête à poursuivre les efforts déjà consentis par nos prédécesseurs… ».

Échanges et travaux en plénière

La délégation conduite par M. Gilbert Aziaka s’est dit confiant pour l’avenir du programme à Sotouboua.

Rappelons que le programme PAD est le fruit de la Coopération Germano-Togolaise et est financé par la banque allemande KFW.

Commune de Sotouboua 1: La délégation de l’unité de gestion (UGP) du PAD en visite d’échanges avec les élus locaux

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Commune de Sotouboua, le compte administratif 2018 rendu public

La délégation spéciale de la commune de Sotouboua, sous l’impulsion du Programme de Décentralisation  et de la Gouvernance Locale (ProDeGoL) a présenté au public son compte administratif 2018, jeudi 13 juin 2019. Un bilan négatif…