Une ferme d’élevage de petits ruminants à Adjengre

Article : Une ferme d’élevage de petits ruminants à Adjengre
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12 novembre 2019

Une ferme d’élevage de petits ruminants à Adjengre

Grâce au PASA, AKATA Tchaa gère sa retraite en toute tranquillité.

Alors qu’il était fonctionnaire d’état, monsieur AKATA Tchaa, avait un rêve : avoir une ferme d’élevage de moutons. Ce rêve est devenu réalité après être admis à la retraite. Eleveur de petits ruminants à Adjengré dans la préfecture de Sotouboua, il a été soutenu par le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) en 2014. Ce qui lui a permis d’accroître sa production animale.

Située à l’entrée sud du village de Adjengré dans le quartier appelé ‘’Dépôt’’, la ferme d’élevage AKATA de petits ruminants est créée en 2012. Elle a réellement démarré ses activités après l’admission en 2014 de monsieur AKATA Tchaa à la retraite. Un jour un agent de l’Institut de Conseil Agricole du Togo (ICAT), de passage, a vu le troupeau de moutons de Monsieur AKATA. Celui-ci s’approcha et lui proposa ses services techniques. Ce fut le début d’une nouvelle aventure pour monsieur AKATA. Il bénéficie alors d’un suivi régulier et d’une meilleure organisation de son activité.

En 2014, la ferme AKATA a été sélectionnée et bénéficie du soutien financier du PASA. L’objectif de cet appui est de lui permettre d’accroître son cheptel pour une meilleure rentabilité. L’ancien directeur régional de l’action sociale à la retraite s’est immédiatement converti en un entrepreneur agricole. L’agriculture peut toujours nourrir son homme, dira-t-on. Grâce au financement du PASA, un bâtiment composé de trois enclos et un magasin a été construit. De nouvelles races de moutons ont été achetées.

Pour monsieur AKATA, le PASA a apporté une bouffée d’oxygène à son élevage. Il a pu recruter un berger permanent, un vétérinaire et des ouvriers temporaires.

Il se réjouit d’avoir déjà fait un chiffre d’affaire de près de un million de francs CFA de la vente de ses produits. La ferme compte aujourd’hui plus d’une centaine de têtes de bêtes.

Comme toute activité, la ferme AKATA rencontre aussi des difficultés. Celles liées à la peste bovine, des problèmes génétiques et l’état de santé des bêtes, l’approvisionnement en aliments surtout dans la période de la saison sèche.

La ferme AKATA est ouvert au marché local et régional. Elle augmente son chiffre d’affaire en périodes de fêtes et des funérailles. Le coût d’une tête de bête peut varier de 90 mille à 35 mille.

La ferme AKATA apprécie à sa juste valeur les innovations opérées au sein du Ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique (MAPAH) et surtout l’appui qu’il ne cesse d’apporter aux producteurs. Etre plus à l’écoute des agriculteurs et les accompagner de façon régulière est le vœu que formule monsieur AKATA Tchaa à l’endroit du MAPAH.

L’élevage étant un processus complexe interactif et à multiples composantes, dépendants des ressources foncières, animales, humaines et hydriques de même que de l’investissement en capital, la ferme AKATA a besoin d’un accompagnement et d’un suivi rapproché si elle doit un jour passer du système de pâturage à un système industriel orienté vers la transformation.

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