Aristide Kawele

Les différents acteurs de la préfecture Sotouboua ont reçu un briefing sur le budget citoyen 2022. L’atelier a tenu ses promesses 28 octobre à Sotouboua. Cet atelier, le ministère de l’économie et des finances l’a organisé pour simplifier le langage budgétaire. Ceci pour meilleure appropriation de l’action du gouvernement par le citoyen.

Les participants ont parcouru les différents axes des comptes de l’Etat exercice 2022. Ils l’ont reçu dans un français facile et de façon simplifié.

La délégation conduite par l’administrateur des finances, Chef division étude budgétaire PI, Kokou Sovi a présenté des communications. L’accent mis sur les caractéristiques du budget de l’État.

Les charges du budget de l’état exercice 2022 sont de 1 776,1 milliards francs CFA. Ces sont des dépenses budgétaires et des charges de trésorerie. Les dépenses budgétaires sont les dépenses ordinaires et les dépense en capitale qui s’élève à 1 330,0 milliards. Les charges de trésorerie sont les remboursements de la dette publique et sont de 446 milliards francs CFA.

En effet, plusieurs échanges ont permis aux participants de mieux comprendre le fonctionnement de l’état. Il s’agit des mécanismes d’investissements, des procédures de financement et du recouvrement des recettes de l’Etat.

C’est madame le secrétaire Général de la préfecture de Sotouboua, N’Dafidina Badenaka Agnès qui a ouvert les activités.

Il faut souligner que l’étape de Sotouboua est la troisième dans la région centrale. La délégation poursuit sa tournée. La prochaine destination de l’équipe est Blitta.

Aristide Kawele

La mairie de Sotouboua 1 a tenu sa journée communale, samedi 22 octobre dernier. L’objectif est de présenter à la population les activités réalisées par le conseil communal, sur la période de septembre 2020 à septembre 2022. Il s’agit de relever les forces et les faiblesses, et de formuler des recommandations pour l’exercice à venir.

Bilan des trois ans d’exercice

Au cours de cette journée communale, le conseil communal a présenté le bilan à mi-parcours. Elle a passé en revue des projets et programmes inscrits au Plan de développement communal -PDC 2022-2026-.

Il faut noter que, trois ans d’exercice après, le bilan financier reste déficitaire. Sotouboua 1 a mobilisé 74 234 949 F CFA de recettes. Les dépenses s’élèvent à 78 945 503 F CFA. Soit un déficit de 4.710 554 F CFA.

Réalisations et partenariats

Certes, en termes de réalisation, la commune de Sotouboua 1 présente un résultat satisfaisant. Des projets réalisés grâce à l’appui des partenaires au développement. Il s’agit de la GIZ, le SAFER, l’ANADEB, l’UNICEF et au Fonds d’appui aux collectivités territoriales.

Les réalisations sont : la construction de quatre bâtiments scolaires. Six forages et des châteaux d’eau réalisés, réhabilitation et clôture des locaux de la commune. Le réaménagement des pistes rurales, construction des apatames améliorés et acquisition de deux motos tricycles pour la voirie.

Projets à venir

En perspective, le conseil communal à des stratégies pragmatiques. Il s’agit de:

• renforcer la mobilisation des ressources avec l’intensification de la sensibilisation des contribuables sur le civisme fiscal
• redynamiser la cellule de communication et les bureaux des comités de développement
• construire des hangars de marché dans les cantons
• négocier une coopération de jumelage.

Objectifs réalisés pour le maire

La journée communale a tenu ses promesses, c’est ce qui reste remarquable, à en croire le maire de la commune.

Pour le maire Gnanguissa Plibam, c’est une occasion pour rendre compte du parcours effectué et aussi un cadre d’échanges et d’informations avec les acteurs de la communes de Sotouboua. « ...Je nous invite à fédérer nos énergies pour un développement participatif de notre commune… » A-t-il laissé entendre. Gnangussa Plibam compte sur l’engagement et la bonne volonté de tous pour l’atteinte des objectifs fixés au PDC 2022 – 2026. Il a renouvelé sa gratitude au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et son gouvernement pour la mise œuvre de la décentralisation au Togo. « Par cette journée, dit-il, la commune pense promouvoir une transparence dans la gestion des affaires locales. Je nous invite à préserver la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble. Donc, je nous exhorte donc à nous acquitter de nos obligations fiscales… »

Une journée bilan saluée par les autorités

L’Honorable Corneille Awèdéou Tchassé a représenté le Ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales. Dans son allocution, Corneille Tchassé a salué cette journée de réédition des comptes. Il a convié tous les acteurs de développement à une synergie des forces pour l’atteinte des objectifs. « Une franche collaboration pour le développement communal est nécessaire… J’exhorte tous les acteurs à formuler des recommandations objectives à l’issue de ces assises en vue de contribuer au développement de la commune… » A t-il laissé entendre.

La secrétaire générale de la préfecture de Sotouboua, Mme N’dafidina Badénaka, les députés Kazia Tchalla et Passoli Abélim ont apporté leur contribution. Tous ont réitéré leur encouragements aux conseillers pour l’initiative qui concoure à la félicité des populations. Ils leur ont recommandé à plus ardeur avec l’appui des partenaires et des populations. Ce qui permettra de relever les différents défis, qui restent plutôt nombreux.

Aristide Kawele

Oui, il l’a fait! Le directeur exécutif de l’ONG RADAR, Justin Pana a offert un bâtiment scolaire à l’EPP Sotouboua Sondè.

Cette infrastructure d’accueil adéquate va promouvoir une éducation de qualité aux élèves. La réception a lieu mardi 18 octobre.

C’est un bâtiment de deux classes, équipé d’armoires et de deux tableaux par salles de classe, d’un coût de 11.398.394F CFA. Le joyau a été réalisé, avec l’appui financier de l’association des « Amis de Sotouboua » en France.

03 mois d’exécution des travaux après l’entreprise BKJM SARL U est arrivé au bout du tunnel.

A en croire, Essoniwa Georges Potchonessa, « RADAR a réalisé cette infrastructure de qualité pour permettre aux élèves d’étudier dans les conditions adéquates en étant à l’abri des intempéries ». Il a souligné que « le conseiller Pana en offrant ce bâtiment scolaire à l’EPP Sondè veut appuyer les efforts du gouvernement en matière de promotion d’une éducation de qualité pour tous… ».

M. Essoniwa Georges Potchonassa s’est dit satisfait des travaux réalisés. Il a exprimé sa gratitude à l’association des « Amis de Sotouboua » qui fait de l’éducation, une priorité.

La cérémonie a vu la présence de la secrétaire générale de la préfecture de Sotouboua. Mme N’dafidina Badénaka a remercié le donateur et le partenaire « Les Amis de Sotouboua ». Elle pense que ce joyau contribue significativement à l’éducation des élèves, relève de demain. « Je vous exhorte à en faire bon usage dans l’intérêt de tous » a-t-elle instrue.

Étaient aussi de la partie, le maire de la commune de Sotouboua 1, Gnanguissa Plibam, des chefs traditionnels, des parents et élèves.

Aristide Kawele

Le HCRRUN poursuit sa tournée d’indemnisation des victimes des troubles connus dans les années 1958 jusqu’en 2005. Environ 1112 victimes sont au programme de cette session.

Sotouboua a accueilli l’équipe à l’étape de la région centrale.

Les victimes des violences politiques et de violation massive des droits de l’homme que le Togo a connu de 1958 à 2005, continuent de recevoir leurs indemnités grâce au programme de réparation mis en œuvre par le HCRRUN.

Les activités ont eu lieu dans la salle de réunion de la préfecture de sotouboua ce lundi 17 octobre 2022

Pour Mme Claudine Kpondzo Ahianyo, 2è rapporteur de HCRRUN, cette 5e série d’indemnisation s’inscrit sur deux volets, d’abord pour l’indemnisation et ensuite la remise d’un ouvrage en guise de réparation.

Les victimes se disent satisfait pour ce geste du chef de l’État. C’est une manière, des victimes, de bâtir une bonne réconciliation.

Mme N’Dafidina Badénaka Agnès, Secrétaire général de la préfecture de sotouboua représentant le préfet à exprimé toute sa reconnaissance au chef de l’État et son gouvernement pour leur politique de paix et de réconciliation.

Notons que cette série d’indemnisation prendra fin le 21 octobre 2022, par la remise d’ouvrage à Pouwèreou.

Aristide Kawele

CECODRI ONG a donné le sourire aux élèves et parents de l’association Veuves et orphelins dénommée Teoufema. Ces élèves orphelins qui ont reçu des lots de fournitures scolaires, sont ceux dont les parents ont été membres des organisations des producteurs de CECODRI. Par cette action, ces orphelins ont pu entamer la rentrée des classes dans la quiétude.

Cette action sociale de CECODRI ONG a connu un coup de pouce cette année avec la présence aux cotés des responsables de ladite structure, du PCA de New Africa Found -NAF-, M. Steven Beck et de sa collaboratrice, Mlle Queen Safari. La remise a lieu à Sotouboua, au siège de CECO S.A.

A en croire, le PCA de CECODRI ONG, Emmanuel Atekpe,  » C’est un devoir de soutenir cette association qui éprouve des difficultés à acheter les fournitures pour envoyer les enfants à l’école. Notamment les fournitures scolaires. Depuis 2020, nous avons initié sous l’impulsion du PDG du Groupe CECO, M. Amouzou Constantin; cette opération de collecte. Chaque année, nous arrivons à mobiliser des ressources nécessaires pour soulager les membres de cette association ». A-t-il laissé entendre.

Consistance du don et les communautés bénéficiaires

Composé de kaki, cahiers, des stylos, des ensembles géométriques, des calculatrices et autres articles scolaires, ces fournitures scolaires ont permis aux bénéficiaires de bien démarrer la rentrée scolaire 2022-2023.

Plus de 40 ménages dont 150 élèves orphelins ont bénéficié de cette action depuis trois ans. Le programme couvre cinq zones de la préfecture de Sotouboua. Ces zones sont: Matchatom, Tabinde, Sotouboua, Tchébébé et Yomaboua.

Un geste salué de tous

Les heureux bénéficiaires ont remercié les généreux donateurs. Ils ont demandé à CECODRI de transmettre leurs remerciements à toutes les bonnes volontés qui se sont manifestées en leur faveur. En contrepartie, les bénéficiaires ont promis donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’obtenir de bons résultats à la fin de l’année.

Le récipiendaire Egbare Tchilabalo Basile, tout comme ses amis, reste reconnaissant. « Je dis un sincère merci pour ce geste et pour tout ce qu’ils font pour nous. Nous sommes aussi fiers de travailler continuellement pour leur fierté. Nous promettons être la relève de demain » s’est il confié.

Les parents des bénéficiaires ont salué l’initiative. En leur nom, la présidente de l’association, Mme Petema Hodalo, a d’abord, remercié les généreux donateurs pour leur implication pour la cause des veuves et orphelins. Elle a, ensuite, témoigné sa gratitude au donateur. « Trois ans consécutifs, dit-elle, CECODRI a pensé aux enfants qui vivent en situation déshéritée. Par ce geste humanitaire, CECODRI participe à la scolarisation de nos enfants et nous ne pouvons que la féliciter et la remercier car c’est l’école qui prépare la relève de demain ».

Soulignons que cette cérémonie de remise a vu la présence du parrain, le PCA de NAF, M. Steven Beck et de sa collaboration Safari Queen.

A l’issue de cette phase de remerciements; le PCA de l’ONG CECODRI le PCA de NAF et sa collaboratrice ont pris tour à tour la parole pour prodiguer d’utiles conseils aux bénéficiaires et à ceux qui les ont accompagnés. Ils les ont encouragés à se dépasser afin de leur donner en retour satisfaction à partir de leur réussite.

Steven Beck était arrivé avec un programme ambitieux

Il est à souligner que le Steven Beck est arrivé au Togo pour le programme d’octroi de bourses pour 13 filles bachelières. Ces filles ont obtenus des mentions dans les préfectures de la Kozah et de Sotouboua. Steven a saisi cette occasion pour conseiller surtout les petites filles élèves. A l’en croire, celles-ci pourront bénéficier aussi de ces bourses quand elles auront le Bac. D’ailleurs, une fille parmi les 13 est issue de l’association des veuves et orphelins Teoufema.

Aristide K.

47 écogardes et agents forestiers du parc national Fazao-Malfakassa se sont formés sur les textes juridiques en matière de conservation de la faune et de la flore. L’atelier a tenu ses promesses les 18 et 19 août à Sotouboua au Togo. L’objectif est de réduire les menaces et pressions des communautés locales sur les éléphants et leur habitat dans le parc Fazao-Malfakassa. Et ce, à travers l’amélioration de l’application de la loi en matière de conservation de la faune et de la flore.

L’atelier se situe dans le cadre du projet « Réduction de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la conservation des éléphants dans le parc national Fazao-Malfakassa ».

Deux jours durant, les bénéficiaires ont beaucoup appris. Il ont approfondi leurs connaissances sur le champ et les limites d’application de la loi, la procédure d’interpellation et la mise aux arrêts des délinquants.

C’est le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et du Fonds pour l’Eléphant d’Afrique (AEF), qui a organisé cette formation. Il s’agit d’outiller les acteurs de sauvegarde de la faune et de la flore. Ceux-ci ont renforcé leur capacités sur la garde à vue, la détention provisoire ainsi que sur le déroulement du procès dans le respect des droits de l’Homme.

Les participants ont suivi une communication sur le fondement juridique international de protection des aires protégées avec un accent particulier sur les conventions et protocoles en matière de protection de la faune et son habitat. Ils ont également écouté des exposés sur le cadre juridique national de protection de la faune sauvage et sur l’écogarde et la procédure pénale.

Pour le directeur régional de l’Environnement et des ressources forestières, région Centrale, Lt-Col. Affo Até Badjaniou, l’éléphant occupe une place primordiale dans les écosystèmes et dans la régénération des espèces végétales. » La disparition de cet espèce entraînerait celle de beaucoup d’autres « , a-t-il laissé entendre. A en croire le directeur régional de l’environnement, « l’éléphant offre une source de revenus aux Etats et aux populations locales à travers sa valorisation par l’écotourisme ».

Lt-Col Affo a exhorté les écogardes et agents forestiers à une meilleure application des textes pour réduire les conflits hommes-éléphants et entre gestionnaires qu’ils sont et riverains du parc afin d’améliorer la cohabitation avec les éléphants.

Selon le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi, « l’éléphant d’Afrique et son habitat constituent la préoccupation de tous les acteurs au développement… Ce renforcement des capacités, dit-il, vient à point nommé et contribue à une meilleure application de la loi avec à la clé la réussite des poursuites judiciaires à l’encontre des braconniers et autres délinquants. »

Pour le Lt-Col des Eaux et forets, Messan Aboudou, point focal du suivi de l’abattage illégal des éléphants au Togo; en service à la direction des ressources forestières, les délinquants et les scieurs sont pointés du doigt. Une prise de conscience s’impose. Car dit-il, « les espèces fauniques sont en train de disparaitre… La destruction de l’habitat de la faune est à l’origine de la disparition de certaines espèces fauniques… »

Aristide Kawele

Mardi 19 juillet, les populations du quartier Sondè dans la Commune de Sotouboua ont manifesté leur joie. L’ONG RADAR offre un batiment de 02 classes à cette école primaire publique.

D’un coût global de 11 200 000 F, cet ouvrage, l’ONG Réseau des Associations pour le Développement Appliqué des Ruraux -RADAR- le réalise avec l’appui financier de l’Association des Amis de Sotouboua basée en France. Il est rendu possible grâce aux relations d’amitié et de coopération entre la France et le Togo.

Initiative saluée par les autorités

Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi en donnant le premier coup de pioche pour lancer les activités, a relevé l’importance de cette infrastructure scolaire. Il a invité la population à accompagner l’entreprise contactant pour sa réalisation.

A l’endroit de l’entreprise contractant, le préfet souhaité de réaliser les travaux dans les règles de l’art. Le préfet a témoigné sa gratitude aux donateurs.

Une contribution aux efforts du gouvernement

Pour le directeur exécutif de l’ONG RADAR et conseiller du parti UNIR à la commune de Sotouboua 1, Pana Justin et le président de l’Association des Amis de Sotouboua, Menuel Emile, cette initiative vient appuyer les efforts du gouvernement en matière d’éducation de qualité pour tous. En effet; le but est d’offrir des infrastructures socioéducatives de qualité aux élèves de la commune de Sotouboua 1 afin de promouvoir une éducation de qualité.

Une satisfation des populations

Les beneficiaires par le biais de M. Bako Belougou, directeur de l’EPP Sondè, et le représentant du chef du canton de Sotouboua, Batchassi Apollinaire, ont exprimé leur gratitude aux généreux donateurs. « La construction de ce bâtiment est un rêve qui se matérialise… Nous allons prendre soin dans l’intérêt des générations présentes et futures… » s’est confié Batchassi Apolinaire.

Les travaux sont sous le doigté l’entreprise BKJM SARL U et durent trois mois d’exécution.

L’ONG RADAR avait déjà construit la pédiatrie du Centre hospitalier préfectoral de Sotouboua.

Après la grande lutte des Evala dans la préfecture de la Kozah du 9 au 18 juillet 2022, les natifs du canton de Tcharè à Kaniamboua ont transposé la donne. Ils ont fait vivre du 18 au 19 juillet cette tradition à leurs populations.

L’objectif de cette transposition qui ne serait autre qu’un voyage de la culture. C’est aussi de faire vivre Evala à ceux qui n’ont pas pu se déplacer dans la Kozah. Lesl utteurs de kaniamboua sont revenus le dimanche 18 juillet après la finale de samedi à Tcharè dans la Kozah. Pleins d’ardeur, ils ont dansé sur la place publique du marché avec leurs populations le lundi après-midi. Ceci pour témoigner leur fierté et l’attachement qu’ils ont pour leur tradition qui leur est très chère.

Les cérémonies se sont poursuivies dans la journée de mardi 19 juillet. C’etait l’ocasion de faire des démonstrations de lutte des Evala sur le terrain de l’EPP Kaniamboua-Nord. C’est devant un public venu des quatre coins de la préfecture de Sotouboua. Le Canton de Kaniamboua a fait vivre cette tradition qui fait du jeune kabyè un homme averti, prêt à affronter avec bravoure les difficultés de la vie.

Rappelons que les fils et filles de Tcharè ont toujours respecté cette tradition. Il la celèbre dans leur terre d’accueil qui est Kaniamboua où ils sont installés depuis 1926.

Claude N.

Sotouboua a célébré la journée de l’artisanat. Le centre de ressources pour l’artisanat de Sotouboua (CRA) a accueilli les festivités de la deuxième édition de la Journée de l’artisanat togolais. Cette journée dédiée aux artisans est promue par le Ministère de l’enseignement technique et  de l’artisanat en collaboration avec   l’Union des Chambres Régionales de Métiers.

Après les activités de salubrité 23 juin dernier, la chambre préfectorale de métiers de Sotouboua a rempli son cahier de charge. Elle donc revenue à la charge en marge des festivités de la journée de l’artisanat togolais.

Au menu, une caravane, un défilé de mode et un pique-nique ont meublé la fête à Sotouboua.

Le 25 juin 2022 reste inoubliable pour les artisans de Sotouboua.

Après la première édition célébrée dans la sobriété (activités de salubrité et du reboisement), la CPM – Sotouboua a manifesté avec trompettes et tambours battant pour cette édition de 2022.

L’évènement a été de taille à telle enseigne, les autorités ont eu de la peine à quitter la fête la nuit tombante.

Les activités au programme

Une caravane dans la ville de Sotouboua, une défilé de mode et un pique-nique.

L’objectif de cette journée selon Ibrahima Mahadiou, président de la chambre préfectorale de métiers est primordial. « Il s’agit dit-il de découvrir la richesse de ce secteur créateur d’emplois. Car l’artisanat, c’est une importante contribution à l’amélioration de la qualité de vie des artisans. C’est aussi d’offrir des opportunités au public à prendre connaissance des multiples actions du gouvernement en faveur des artisans. »

Échanges fructueuses entre artisans

Le président de la chambre a saisi l’occasion pour salué les efforts des artisans dans le développement de l’économie locale et nationale. « Tout en nous incitant à plus de détermination, de dynamisme, de créativité, d’innovation et de créativité des produits et la valorisation de nos ressources locales. »

Une célébration qui a eu l’attention des autorités

Selon le Secrétaire général de la préfecture de Sotouboua, les efforts du Gouvernement en la matière participe à une dynamique de faire de ce secteur un levier de constance économique.

Elle a déclaré qu’au Togo la célébration de la journée de l’artisan répond à la doléance de faire d’elle une journée de réflexion et l’exposition des différents objets d’art.

« Je me réjouis des activités programmées dans le cadre de cette journée dans notre préfecture avec le défilé de mode. Aussi je vous exhorte à la création et à l’innovation pour donner à notre art une particularité. » A-t-elle exposé.

JAT, une manière de booster l’artisanat

Le ministère de tutelle pense à travers cette célébration, rendre plus visibles les actions du gouvernement. Aussi valoriser des chambres de métiers et des autres acteurs du secteur en matière de développement de l’artisanat. Ce qui contribuera plus efficacement à la création de richesses nationales et à la lutte contre le chômage et la pauvreté. Elle permet de revaloriser les métiers en perdition et de promouvoir les nouveaux.

Aristide Kawele

Compassion International Togo a signé, jeudi 23 juin à CECO RESTO de Sotouboua, des conventions de partenariat avec 11 églises de Sotouboua. L’objectif est de travailler avec ces églises locales qui ont une vision pour le ministère de l’enfant. La finalité est de libérer les enfants de la pauvreté au nom de Jésus. Ces conventions durent trois ans et sont renouvelables.

11 Églises pour pour porté le destin des enfants

Elles sont 11 églises, issues de la convention baptiste des églises des assemblées de Dieu, de l’églises évangélique presbytérienne, de l’église de pentecôte et du ministère de la vie profonde. 

De toute evidence, elles doivent désormais observer et respecter des valeurs pour l’accomplissement de la grande mission. Il s’agit de :  l’intégrité, la dignité, l’excellence, la bonne gouvernance, le discernement.

Cérémonie de signature de partenariat

Le mariage est scellé ! D’une part, le Responsable du département de partenariat de CITG, Monsieur Dodzi Lameti-Ati, et d’autre part, avec les Responsables des 11 églises locales ont été paraphé les documents d’accord.

La signature de ces conventions de partenariat a été d’une grande joie de vivre pour Madame Sarah Kaglan. Pour elle, ce partenariat marque un « voyage d’ensemble pour le développement holistique des enfants dans la région centrale, et principalement la préfecture de Sotouboua pour cette première phase ».

Parlant de la signature la représentante du Directeur National est sereine. « La présente cérémonie de signature ajoute-t-elle, marque l’aboutissement d’un cheminement de plusieurs mois et matérialise la volonté exprimée par les responsables des églises de travailler avec Compassion International Togo. Pour l’épanouissement des enfants et jeunes relevant des localités où lesdites églises sont implantées. »

Compassion international donne sa parole

En effet, Compassion International Togo s’accorde avec ces églises pour délivrer les enfants de la pauvreté au nom de Jésus. A en croire le Responsable du département de partenariat de CITG, M. Dodzi Lameti-Ati, « cette cérémonie marque le début d’une collaboration avec ces églises de Sotouboua. Elles vont qu’à même porter le ministère pour délivrer, pour accompagner, protéger les enfants. Elles les aideront à sortir de la vulnérabilité. Mais, nous avons les principes et les clauses sur lesquels nous nous sommes accordés. Nous allons veiller à ce que ces clauses soient respectées. Pour qu’au bout des trois ans, nous puissions réaliser les résultats escomptés ».  

En moyenne, chaque église accompagnera 160 enfants.

Les églises se sont prononcées

Les pasteurs signataires du contrat ont manifesté leur reconnaissance à l’endroit de Compassion International pour cette action humanitaire. Ils ont promis par la grâce de Dieu, mener à bon port cet ambitieux projet. « Nous vous  rassurons mettre tout en œuvre pour le succès de ces accords… » a promis Pasteur N’Kibouaré de la Convention Baptiste.

« A l’endroit de tous mes camarades et collègues! Nous allons peser de tous nos poids dans ce processus pour le changement de notre milieu. La joie n’étouffe pas les réalités. La montagne la plus haute est devant nous ! Je sais que par la grâce de Dieu, nous y arriverons ! » – Dixit le pasteur Jonas, de la Convention de la Vie profonde.

Après Sotouboua, Compassion International étendra ses actions vers les autres préfectures de la région centrale

A propos de Compassion International

Compassion International est une organisation chrétienne de développement de l’enfant. Elle travaille à libérer les enfants de la pauvreté au nom de Jésus. Fondée en 1952, Compassion s’associe à plus de 8 000 églises locales de 25 pays de programme. Ceci pour fournir des soins spirituels, économiques, sociaux et physiques. Plus de 2 millions de bébés, d’enfants et de jeunes adultes en situation de pauvreté en sont bénéficiaires.

Au Togo, Compassion International a démarré ses activités en 2008. Ainsi, couvre-t-elle, à ce jour, toute l’étendue du territoire national. Elle est en partenariat avec 297 Eglises et prend en charge plus de 73 000 enfants et jeunes. Les domaines d’intervention de l’organisation au Togo sont :

-protection des enfants et plaidoyer en faveur des enfants

-survie et Petite enfance

-Eau, hygiène, assainissement et environnement

-Accès à l’éducation et à la formation professionnelle

-Accès aux soins de Santé

-Nutrition

-Sécurité alimentaire et économie sociale

-Entrepreneuriat et économie sociale

-En plus, Assistance en cas de désastre

Aristide Kawele