Aristide Kawele

Sotouboua/ Des masques pour protéger nos cultures champêtres

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont courant dans nos communautés. Ces conflits entraînent souvent des affrontements entre ces derniers. Ce qui cause parfois des degâts importants. Et pour cause, les agriculteurs accusent les éleveurs  nomades de dévaster les champs. A Sotouboua, préfecture au centre du Togo, environs à 270 kilomètres au nord de Lomé, l’on peut pousser un ouf de soulagement. Militaire retraité de son état, le vieux Botobawui Tchamdja a une potion magique contre les dévastateurs et les voleurs. C’est une innovation simple qui marche: qui croirait qu’un simple dispositif de masques peut protéger les cultures et éviter au maximum les conflits avec les peulh nomades  et ainsi garantir un vivre ensemble? Voici une découverte innovante.

Alex, fils du propriétaire de la plantation entretient le dispositif de protection du champ

Un  samedi matin. De manière inhabituelle, mon ami Alex Botobawui, fils du   retraité Botobawui Tchamdja me proposait  un jogging vers les champs.

La chaleur étouffante corroborait bien les rayons du soleil qui menaçait déjà cette aube du 03 mars 2018.  Huit (08) heures, le duo Aristide et Alex était  en route.

La plantation du vieux Botobawui Tchamdja, innovateur du système de protection

Que du spectacle tout au long du trajet avec un paysage pittoresque et presque vide de passants et d’usagers. Et il y avait une raison. La plupart a ont terminé les moissons est sont au repos.

Après une quarante de minutes, nous voici à la plantation du vieux « Pieds à Terre » (son surnom au quartier).

Veiller aux grains, les cultures qui sont en proie des dévastateurs et des peuhl nomades, était l’une de ses préoccupations majeure.

Pour ce faire, un système simple est déployé ici. Une incroyable innovation. Voyons! Des marionnettes dressées, des cornes de bœuf suspendues à des branches d’arbres … Ces objets arborés de tissus rouges, et sont dressées de part et d’autre du champ de manioc.

Dispositif de protection de la plantation: des cornes de boeufs et tissus rouges mis en place

Stupéfait, mon ami m’explique : « Mon vieux est très astucieux… », m’avouait Alex, tout rassurant. « Il a dressé ces masques pas seulement pour les voleurs de cultures. C’est aussi de ses expériences de mettre en déroute la velléité des dévastateurs et des peuhl nomades sans un exercice de violence sur ces derniers… Et toujours ça a marché. » A-t-il poursuivi.

Plus loin encore, le même système est déployé. Les voisins ont témoigné que c’est un véritable palliatif contre tout au champ.

Cette curiosité, il fallait la vivre et partager l’expérience! En attendant, en route pour le retour! Mais un peu fatigués car le champ était à 3 kilomètres de chez nous à Sotouboua quartier Sondè.

Aristide Kawele


Une phénomenale pluie s’est invitée chez nous.

 


Il est certainement le plus court des événements connus en ce moment chez nous à Sotouboua commune. Et ce soir à 16h, il l’ aurait fallu cinq (05) minutes pour qu’elle se manifeste. La première pluie est tombée ce vendredi 23 février 2018, jour de notre grand marché. Et les agendas l’ont bien noté.

Ce qui est intéressant, c’est ce laps du temps qui a privé les usagers des rues de leur ambiance… Même le plus têtu des animaux a déserté les coulisses…

Finalement, en lieu et place de la terre mouillée voire même boueuse, c’est les petits tas des feuilles mortes entassés ça et là, dans des secousses de vent et la coloration de poussières à couper notre respiration.

Elle s’est invitée. C’est la toute première pluie ici à Sotouboua commune avec un sol sec et poussiéreux.

Pardon, j’oubliais. Ne me demandez pas surtout les relevés météorologiques de Sotouboua: la poussières et la chaleur l’emporteront sûrement après cette phénoménale pluie.

A vous qui êtes dans la zone, tâchez de sortir avec vos cache nez. Hihihihihi….

Aristide Kawele


Sotouboua/ Quatre nouveaux chefs de villages ont reçu leur arreté

Samedi 17 février 2018, 11h dans la cour du Centre Culturel de Sotouboua, la population s’est régalé. Quatre chefs des villages à Sotouboua ville ont reçu leur arrêté ministériel portant reconnaissance de désignation de chef de village. Ils ont été constatés et ont été reconnu par voie de consultation populaire, en qualité de chefs villages du Canton de Sotouboua en février et mars 2017. Il s’agit de BATCHASSI Sotou Abalo de Karè, BODJONA Pawoupati Talpatoutè de Houdé, KATANGA Panla de Tchitchao-Bou et de WEROU Yao de Tchitchao-Fatou.

« Conciliation, écoute, impartialité, justesse, honnêteté, l’égalité, humilité, respect, … ont été les maîtres mots du garant du pouvoir central ici, Monsieur le préfet PALI Tchabi Passabi pour instruire ces nouveelles autorités traditionnelles . « Cet arrêté fait de vous des gardiens des us et coutumes à ce titre vous devez veiller au respect de la tradition. Vous devez respecter les lois de la république… vous avez beaucoup de défis à relever (sécuritaires.développement…) dans un esprit associatif dans les prises de décision. Vous devez travailler en symbiose avec le chef de canton. Un chef de village doit avoir un comportement exemplaire. … » A instruit le préfet aux nouveaux « lauréats » chefs des villages.

A l’ouverture sa majesté chef de canton BELEI Yao, s’est adressé à la population avec son habituelle sensibilisation au vivre ensemble des communautés. Même vœux chez le porte parole des communautés récipiendaires, Dr KAZIA, qui a rendu hommage à M. Payadowa Boukpessi, Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, qui attache une importance indéfectible à la question de la décentralisation au Togo.

Il faut préciser que les quatre chefs installés en ce jour, sont du lot des 58 reconnus par voie de consultation populaire dans la préfecture de Sotouboua. Reste, 54 qui seront installés dans les jours à venir.

Bon vent à nos vénérés chef de villages.

Aristide Kawele

 


Sotouboua : tournoi carrefour de l’amitié pour l’amour et les couleurs de Kiyèna

Samedi 29 août 2015, au stade du CEG Ville 1 de Sotouboua, 4 équipes de football: Gaillard Fraternité de Sotouboua, Gaillard Matinal de Blitta, Gaillard Togo Telecom de Lomé et A.Decon Fc de Lomé ont pris part à la compétition organisée par Carrefour de l’Amitié pour marquer l’amour et annoncer les couleurs de la fête des ignames « Kiyena 2015 » à Sotouboua.

Jonas Kaditche en maillot blanc remettant le trophée à l’équipe championne Gaillard Matinal de Blitta         -Photo: Ben Moussa (Radio Cosmos)
Jonas Kaditche en maillot blanc remettant le trophée à l’équipe championne Gaillard Matinal de BlittaPhoto: Ben Moussa (Radio Cosmos)

Six matchs de deux fois 25 minutesont été joués au stade du CEG Ville 1 de Sotouboua, dans une ambiance bon enfant et n’ont laissé personne indifférent. La compétition des  35 ans et plus, organisée par Carrefour de l’Amitié a mobilisé 4 clubs de gaillards venus des coins du Togo. Il s’agit des clubs : Gaillard Fraternité de Sotouboua, Gaillard Matinal de Blitta, Gaillard Togo Telecom de Lomé et A. Deckon Fc de Lomé.  Cette manifestation a mobilisé une immense foule. 

L’esprit du Tournoi Carrefour de l’Amitié

Une graine venait d’étre semée en marge de cette organisatio n: des malentendus nés dans le football de Sotouboua ont commencé par trouver des solutions. Jadis divisés, les antagonistes à la tète du foot de Sotouboua se sont retrouvés pour célébrer l’évènement dans la sérénité pour sa réussite.

Un trophée pour l’équipe championne et un autre pour celui de Fair Play a été respectivement arrachés par Gaillard matinal Blitta et Gaillard Fraternité de sotouboua. Et bien d’autres récompenses aux acteurs méritants du tournoi.  La vice-championne  Togo Telecom de Lomé et le meilleur sponsor la brasserie BB Lomé se sont aussi illustrés.

Pour l’occasion, tous les acteurs sportifs jadis divisés étaient présent autour de cette fête.

« Personne ne doit prendre la jeunesse en otage. En tant que membre de la normalisation de la Fédération togolaise de Football nous avons le devoir de mettre de l’eau dans notre vin pour que le football se développe dans la ligue Fasao… »;

a déclaré l’organisateur, Jonas Kaditche, Chargé de mission auprès du Comité de normalisation et Responsable du Développement du Football des jeunes, lors de l’interview qu’il a accordée à la presse.

Sous l’inspiration de Sergio Sport, un équipementier au Togo qui organise des tournois nationaux à travers le pays; ce tournoi à sa première édition se voudra désormais une envergure nationale selon l’organisateur.

Le grand opérateur de la téléphonie togolaise à la fête

Outre la Brasserie BB de Lomé, le grand opérateur de la téléphonie togolaise était de la partie.  « La référence » de la téléphonie togolaise, Togo Telecom a sponsorisé la compétition.

« Togo télécom est une entreprise étatique, qui a pour devoir d’apporter de la joie à la population togolaise à travers les télécommunications. C’est un domaine qu’on doit gérer pour tout le monde soit approcher malgré la distance. C’est ainsi que Togo Telecom apporte des solutions de communication à travers la vente des téléphones et des crédits pour que les populations puissent se joindre pour faire les affaires et puis prendre les nouvelles de ses proches ». Source: (Le chargé de communication de Togo Télécom).

Ce tournoi s’inscrit aussi dans le sillage de la fête Kiyèna. Une fète pour célébrer les ignames à Sotouboua qui connaitra son apothéose le 12 septembre 2015. Un rendez-vous est donc donné l’an prochain, pour la 2e Edition qui se voudra plus prometteux à en croire Jonas Kaditchè, l’organisateur.

Résultats des rencontres:

Fraternité vs togo telecom (0-0)
AD Lomé vs Fraternité (2-1)
Togotelecom vs AD Lomé (1-0)
Matinal vs togotelecom (1-1)
Fraternité vs AD Lomé (0-0)

 


Besoin des statuts pour  réanimer  Foukpa FC de Sotouboua

12 personnes ont été élues à la tête de la formation sportive Foukpa FC de Sotouboua Mercredi 29 juillet 2015, à Sotouboua (ville à environs 300 km au nord de Lomé, la capitale du Togo), à la faveur d’un congrès. L’appel de la Ligue de football Fasao, le District de Football de Sotouboua et les supporteurs était de donner un souffle nouveau à ce football dont l’image ternie. Le nouveau bureau patronné désormais par l’honorable Corneille Tchassé, aura 04 ans  pour élaborer les textes fonctionnels. Tâche qui  revenait, un an auparavant, au sortant dit de «la Crise » dirigé par Jonas Kaditchè.

Les participants au Congrès de Foukpa
Les participants au Congrès de Foukpa       Photo: Ophta Studio -juillet 2015

Discuter et chercher les voies et moyens pour se doter des textes de son football ? Affirmatif ! L’équipe de football de 2e Division du Togo, Foukpa FC est morbide, pendant que la saison sportive a été annoncée au pays pour démarrer. A la salle du CCL pleine à craquer, les acteurs se sont retrouvés en Congrès. Objectif : installer un bureau afin d’élaborer les textes (statuts et règlement intérieur) et redorer le blason de Foukpa Fc.

 

Foukpa Fc, un club « sans papier » ?

Le championnat national de football de 2e Division au Togo 2014 – 2015

Logo deFoukpa Fc de Sotouboua
        Logo de Foukpa Fc de Sotouboua                 Photo: Aristde -Avril 2014

démarrait quand l’équipe de Sotouboua, qualifiée pour y participer avait un bureau incomplet pour raison d’une crise. Le Président seul ; et la ligue de Football Fasao craignant une sanction. Les tenants du football de Sotouboua avaient mis sur pieds un bureau dit de « Crise » le 04 mai 2014. Ce bureau avait un mandat d’un an avec une mission précise :

  1.  préparer les textes et un congrès statutaire en vue de leur adoption.

  2.  maintenir la santé sportive de l’équipe.

Un an trois mois, rien n’a été fait. Noyoufeim Pitekelabou, Ex – Arbitre de football et Président du District de Football de Sotouboua, raconte :

« Sans Statuts et Règlement intérieur, notre l’équipe est morte ou mieux vit que de nom. Nous avions mis en place le bureau au démarrage du championnat passé. Sa mission était d’élaborer les textes et d’encadrer l’équipe. Un an durant, c’est le statuquo ! Que faire pour sauver notre  football qui s’engouffre ?…».

Le public sportif de Sotouboua réactif pour un congrès électif

Pour que les textes soient vite élaborés, le public sportif et les sympathisants ont décidé de se retrouver avec le bureau de crise pour y réfléchir en Congrès. Le bureau de crise a brillé par son absence. Se souvenant de la crise liée au foot au pays, il y avait lieu de réagir.  L’idée d’élaborer les statuts et le règlement intérieur était donc prééminente. Cela permettra comme l’a souligné les organisateurs du Congrès :

  • de savoir : « Qui est qui ? Qui fait quoi…? » ; selon Severin Gbesso, membre de ce comité.
  • demander des comptes : «L’équipe a chuté. On n’a pas eu un compte rendu. Pas normal!…  il faut  un règlement intérieur…» ; pour le président des supporteurs, Komi Agnala.

Jonas KADITCHE, Président du Bureau de crise, n’a pas participé.

«  Nous avons commencé les textes quand une note d’invitation au congrès nous est parvenue. Elle était signée du District. On a rien compris. Ni la ligue ni le district n’a le pouvoir absolu sur les clubs de D2… Aussi le problème de 02 présidents se pose à la ligue Fasao… ».   a-t-il suggéré.

Nouveau bureau de Foukpa: une renaissance ?

Elu, le nouveau Président (costume bleue) a 04 ans d’exercices avec une lourde mission.

Le nouveau bureau installé juste après l'élection
                              Foukpa FC : Le nouveau bureau installé juste après l’élection                                     Photo: Ophta Studio -juillet 2015

« Nous avons la lourde responsabilité de qualifier l’équipe en D1. Nous n’allons plus nous fier aux illusions… Dans un bref délai:

  • Nous vous présenterons les textes et organiserons une assemblée statutaire. 

  • Nous allons prendre contact avec la Fédération par rapport à la saison qui est ouverte  pour voir les faisabilités et voir quelles sont les dispositions pratiques pour démarrer le championnat. »

Plateforme revendicative des joueurs : document pas moindre…

Foukpa fc vs Abou osse d'Anié
Foukpa fc  Photo: Aristide -Juin 2014

Aussitôt élus, les joueurs ont soumis aux managers des dispositions pratiques devant consolider l’équipe. Une autre ordonnance indispensable, pour guérir les maux du foot de Sotouboua; à en croire le Capitaine de Foukpa, Pitekélabou Amine.

«… Nous, joueurs de Foukpa FC de Sotouboua, suite à notre rencontre de lundi 27 juillet 2015, à l’Ecole Centrale de Sotouboua. Rencontre revendicative aux préparatifs du démarrage du championnat de 2e division, nous voudrions porter à la connaissance du bureau de Foukpa des revendications qui suivent :

Bientôt, le début du championnat. Quel avenir pour ce « sans – papier » fébrile ? Le bureau présent aura le quitus de la Fédération? Questions qui trouveront leur réponse dans les textes tant attendus !

Mots clés:

statuts – bureau de Foukpa FC – congrès électif – Togo – Tchasse Corneille – ligue Fasao –  Jonas Kaditche – championat D2 -sotouboua – sans papier – Severin Gbesso


Marathon National de Sotouboua, 1ère Edition organisé par CECO

Les coureurs au point de départ du marathon organisé par ceco group
Les coureurs au point de départ du marathon organisé par ceco group

« Nous, notre intention était par ce marathon, de rassembler la jeunesse autour de ce 11e anniversaire du GROUP CECO… » ; Parole du PDG Constantin AMOUZOU, à l’issu du marathon avec comme sponsor officiel Togocel, et la Brasserie BB.

Coup d’essai, coup de maitre. Le Groupe CECO a gagné le pari avec le Marathon National de Sotouboua qu’elle a organisé ce 1er Aout 2015, à l’occasion de son 11e anniversaire.

Dans une ambiance d’allégresse et d’une forte mobilisation, cette 1er Edition, en destination de la jeunesse a vu la participation de 444 athlètes au total : 332 hommes et 112 femmes venus de tous le Togo. En pareille circonstance, point n’est besoin de se faire conter l’évènement d’envergure national à Sotouboua. La laborieuse et curieuse population de Sotouboua était sortie massivement     pour soutenir les coureurs.

Les dames, parties du Carrefour du Tribunal de 1re Instance de Sotouboua, ont parcouru 5 kilomètres de courses dans les artères de la ville réaménagés pour la circonstance. TCHATOUM Kpeta Chouchou de l’Université de Kara  a  ravi la plus haute marche du podium avec   un chrono de 19 min 01 sec 9’’’  suivie de ATCHADE Abla de la Jeunesse Athletic Club  kpalimé de 20mn 39 sec et de SEMOU Gnimdou de Mercure Athletic Club de Lomé (20 min 40 sec 8’’’). Elles ont remporté respectivement une enveloppe de 50O.000, 250.000 et de 200.000 frcs sans oublier les médailles en or, argent et bronze.

Les hommes sont partis de la cité Esperanza de Sotouboua pour une distance de 10 kilomètres. KAKOMISSA Madaoua  étudiant de l’INJS  et membre du Club Jacques de Kpalimé  est le premier  à franchir la ligne d’arrivée  au siège de CECO GROUP avec un chrono de 31 min 57 sec 9’’’. Suivi de KOMBATE Moyipa et d’ALASSANI Abdoulaye (de la préfecture de Tone  respectivement 32 min 30 sec 4’’’et de 32 min 57 s 07’’’. Tous les trois premiers ont reçu respectivement une enveloppe de 1000.000 de 400.000 et de 300.000 frcs suivi des médailles en or, argent et bronze. Rappelons que tous les participants venus de sotouboua ont reçu chacun une somme de 5000 frcs et 10.000 frcs pour ceux venus de l’intérieur.

Pari gagné pour le Président directeur général de CECO GROUP Constantin AMOUZOU, participant à ce marathon. Il se confie : «Un marathon, l’essentiel n’est pas de courir, mais c’est d’arriver à point…  Nous avons pris un agréable plaisir à parcourir 10 kilomètres pour accompagner les meilleurs… Pour nous, notre objectif est atteint avec la participation des différents athlètes les mieux classés du pays. Les performances sont également au rendez-vous ».

Rappelons que ce marathon national  a reçu l’onction de  la Fédération Togolaise d’Athlétisme dont le président le Général Poutoyi NABEDE  a honoré de sa présence à cette  cérémonie. Très ému le président n’a pas manqué de jeter les fleurs aux premiers responsables du Groupe CECO pour cette initiative qui est un véritable cadre de raffermissement des liens de solidarité et de fraternité entre les filles et fils de notre nation.


Sotouboua a accueuilli le festival de danses folkloriques de la centrale au Togo

Sortie en scène du groupe folklorique Evala de Kaniamboua
Sortie en scène du groupe folklorique Evala de Kaniamboua

Mercredi 09 avril 2014, il est 9 heures  30. La cour du centre culturel de Sotouboua est bondée de monde. Un évènement dit d’une grande première  à Sotouboua a tenu toutes ses chances de promesse : « festival de danses folkloriques de la région centrale au Togo ». Après Sokodé et Blitta, Sotouboua a accueillie l’évènement en fanfare et à tambour battant.

Initié d’après M. DAKEVI, Directeur régional des arts et de la culture du centre, le festival n’a l’unique objectif que d’en faire   un creuset de brassage, d’échange, de partage entre les populations de la région. «Il constitue, dit-il pour nous un facteur d’unité, de cohésion et de réconciliation. » Une longue histoire: le Fonds d’aide à la culture (FAC) créé depuis 1990 est devenu aujourd’hui une réalité.

La région centrale a soumis au FAC, 8 projets dont  5 ont été retenus et financés. Parmi lesquels celui du Festival régional de danses folkloriques de la Centrale.  M. Dakevi, se félicite. Et les acteurs culturels ne peuvent que s’en réjouir. Cette nouvelle ère s’ouvre aux acteurs togolais grâce à l’opérationnalisation du Fonds d’Aide à la Culture traduisant la volonté du gouvernement togolais. De mettre les moyens à la disposition des acteurs culturels pour leur épanouissement. «Il s’agit pour nous, soutient-il, de créer un cadre pour permettre aux populations de s’exprimer à travers les chants et danses de leur terroir». Six (06) groupes y ont pris part: Djandjagou, Gbeledou, Evala, Kondona, Takai, et Kontètè, sous l’ovation du public de grands jours.

festival de danse traditionnelle 2Les 06 groupes  dans un rythme de charme chorégraphique ont su emballer le public et le jury réputé pour sa compétence.

Le groupe Kondona a fait la différence et a enlevé la précieuse première place. L’étape de la prestation de sotouboua n’a laissé indifférent le directeur régional des arts et de la culture du centre  qui s’est exprimé avec  honnêteté: «je suis très honoré par l’étape de Sotouboua. Tous les ingrédients y étaient. C’était vraiment exceptionnel du point de vue  de la prestation,  ambiance, participation des groupes concurrents, la sortie massive de la population. Jusqu’à présent c’est Sotouboua qui rafle la première place».


ASET et CECODRI ONG lancent le projet de la santé préventive à Sotouboua

Depuis un mois, les Sotoubouaens sont en joie et ils tiennent à la manifester. Après Kpalimé  (120 Km de Lomé), c’est  à Sotouboua située à 190 km au nord de la capitale d’être bénéficiaire. La ville réputée pour ses rues poussièreuses, son ensoleillement accablant et, certes  hospitalière abrite le projet promotion de la santé préventive de l’Association pour le Soutien des Enfants du Togo (ASET). Ce lancement a été effectif le 19 février dernier. Cette cérémonie fait suite à une série d’activités organisées depuis 18 février 2014 en partenariat avec l’ONG et Centre Medico Social CECODRI.

Le préfet de Sotouboua Takouda remerciant les bienfaiteurs
Le préfet de Sotouboua Takouda remerciant les bienfaiteurs

Jamais le Préfet de Sotouboua Blèzah Banawai Takouda ne s’est réjouis du choix de sa préfecture pour soulager les peines des enfants malentendant, malvoyant, et autres maladies infantiles de leurs parents ou tuteurs. «Je me rejouis du choix porté sur ma prefecture pour le projet. Toute ma reconnaissance à CECODRI ONG et son partenaire dont les actions s’inscrivent dans la droite ligne de l’accompagnement des efforts du gouvernement en matière de santé publique et de mieux être pour tous…». Ces phrases ne sont pas d’Aristide, mais bel et bien du garant du pouvoir central, M. Takouda.

Installé à Kpalimé depuis Mai 2010, l’Association  pour le Soutien des Enfants du Togo (ASET) lance son antenne à Sotouboua au sein du Centre Medico Social CECODRI. Ce lancement vise à sensibiliser et à mobiliser  les autorités administratives et sanitaires locales ainsi que les acteurs de développement autour des programmes de promotion de la santé communautaires. Il a pour but de faire connaitre le projet sur  la santé préventive à la population de Sotouboua et solliciter son adhésion pour la mise en œuvre dudit projet.

La délégation ASET et CECODRI ONG chez les autorités
La délégation ASET et CECODRI ONG chez les autorités

La mission  conduite par Docteur Schat-Savy  Cécile, Pédiatre en santé publique et son mari Juke Schat, Directeur de l’association de bienfaisance ASET, devait faire un bilan de santé pour les enfants; tout ce qui concerne la croissance et bon développement de l’enfant sur tous les aspects. Puis, soigner les enfants dont le dépistage est positif  ou les référer dans les autres hôpitaux si le diagnostic ne relève pas de leur compétence. «Durant notre mission, nous avons eu la mission d’examiner les enfants pour le trouble de la parole ;  faire l’examen total du corps de l’enfant ; examiner la vision de l’enfant ; faire l’examen   de la motricité de l’enfant ; examiner le comportement de l’enfant ;  examiner le sang et les selles de l’enfant.  Une occasion pour eux de prodiguer des conseils afin de prévenir ces maladies aussi bien des enfants que des adultes.… » a expliqué Juke Schat.

Bien de taches ont été observées au cours de ce lancement, et ont consisté à la visite et présentation des termes de visite et présentation des termes de projet aux  autorités préfectorales, communales et sanitaires du district de Sotouboua aux consultations médicales gratuites des bébés de 0 à 3 ans et des adolescents de 3 à 18 ans puis aux  visites des centres régionaux d’accueil des enfants en situation d’handicap de la région centrale.

A titre indicatif; la journée du 19 février : 18 enfants de 0  à 02 ans ont été examinés. 6 enfants sont négatifs soit 33% et le test de 12 enfants sont positifs équivalent à 67%.  Et le 20 Février : 12 enfants  de 03 à 23 ans. Le test de 11 enfants s’avère positif soit 92% et le test d’un enfant est négatif (8%). Les partenaires ont  pris en charge les  enfants dont le test s’est révélé positif.

S’adressant à l’autorité, le Directeur Exécutif  de l’ONG CECODRI, M. Moise BAGARAM, fidèle à sa vision de développement intégré a sollicité l’adhésion totale de la population au projet : « Réservons un bon accueil aux partenaires en vue de réduire les cas de maladies infantiles  et préservons les ressources pour le plein épanouissement des communautés… »

Le centre de santé préventive de Sotouboua pourra démarrer ses activités  dès le mois de septembre 2014 avec un effectif de 250 enfants choisis dans l’une des écoles de la commune.


La Mort de Nelson Mandela, je rêve où quoi?

Il est environs 03 heures ce vendredi 06 décembre 2013. Comme d’habitude, j’ai tenue compagnie  à ma radio mondiale favorite, RFI. Cette nuit fraîche d’hiver marque un événement remarquable à la profondeur de mon sommeil. Mon écoute en veilleuse ma permis d’avoir les échos des nouvelles du jour. Certes je n’écoutais pas avec grande lucidité car vraiment emporté par une journée de jeudi titan; je n’ai pu que céder au cauchemars.

Les flash d’actualités ont annoncé que l’idole anti apartheid en Afrique, n’est plus depuis ce 05 décembre. Nelson Mandela est mort. Faut-il prendre la nouvelle au sérieux ou comment?

Les nouvelles se succédaient. Aux infos de 05 heures du matin, la confirmation était totale: Madiba n’est plus. La radio africaine Africa N01 a aussi annoncé avec à l’appui la revue de presses des confrère en ligne. «  » la version orales a fait également large echo. Meme les tout-petits qui n’ont pas connu la vie et le 

« »

André Tshibangu, un internaute, à la découverte de livres autour de Nelson Mandela n’a pas hésité de commenter: «Voilà un homme d’état africain dont on peut regretter la disparition. L’homme dont la vie a été un sacrifice pour ses semblables. Que son âme repose en paix par la grâce du Dieu Vivant.»

 

 


Togo: une année académique jalonnée de grèves et de négociations

les établissement depuis ce lundi 02 décembre 2013, ont retrouvé le sourire.
Les établissement, depuis ce lundi 02 décembre 2013, ont retrouvé « un  sourire provisoire ».

Jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2013, la grève est de nouveau lancée par l’Union des syndicats national des enseignants du Togo (USET).  Cela est un rituel cette année au pays de Faure Gnassingbé. On se demande   si l’on est pas fatigué d’entendre parler de grève, et on le comprend. De l’avis de ceux qui y croient, les grèves de  cette année ont battu tout les records de répétition.

Cause: l’USET réclame des  primes diverses et la revalorisation de salaires. Alors que l’autorité en charge des enseignements  a bel et bien satisfait le personnel éducatif du pays avec un budget exceptionnel qui sort d’ordinaire de 3 milliards de Fcfa, mais les nouvelles exigences de certains syndicats se chiffrent à 26 milliards. Ce que l’Etat togolais n’a pas le pouvoir de faire immédiatement malgré une volonté manifeste qu’il nourrit à l’endroit de ceux qui font la fierté de l’avenir du Togo de demain.

Force est cependant de constater comme c’est souvent le cas,  de l’avis même des Syndicalistes national des travailleurs de l’enseignement du Togo (SYNTET), la désunion se fait sentir vis-à-vis de  l’Union des syndicats de l’enseignement du Togo (USET) qui a lancé le mot d’ordre de la  grève  jeudi dernier. L’on est allé même manquer de politesse à un grand homme; celui que l’on a appelé affectueusement,  le SG (secrétaire général) du SYNTET, Abaglo Ayité. Il a demandé de poursuivre les cours. Mais hélas! Que du refus.

les établissements sont fermés jusqu'à nouvel ordre par l'autorité en charge de l'éducation au TogoIl faut  rappeler que patron de l’éducation au Togo,  Florent Manganawé  sur les antennes de la capitale n’a pas manque de lancer: «Les perturbateurs devront répondre de leurs actes. On ne peut plus accepter que des gens soient dans l’illégalité complète en perturbent les cours». Et à lire les colonnes de la République  Togolaise , presse en ligne, selon le ministre, on ne peut pas en même temps discuter et faire grève. « La grève est le moyen  ultime de protestation, dit-il, mais elle ne peut être déclenchée à tout bout de champ alors que des négociations ont lieu. Les solutions ne peuvent être trouvées, ni sous la menace, ni sous la pression. M. Florent Manganawé a déploré les grèves sauvages qui ont perturbé en début de semaine les cours à Sokodé et à Dapaong. «Des sanctions disciplinaires seront prises par l’académie», a-t-il précisé.

Mais l’heure devient grave. Les apprenants sont la proie de cette mésaventure dont la destination est encore suspicieuse et incertaine. Un problème monté de toutes pièces, organisé par « deux bras de fer » (Etat et Syndicats éducatifs), qui eux-aussi ont été formés par un corps enseignant, bien modéré et soucieux de leur devenir dont ils jouissent encore aujourd’hui. Ils n’osent pas chacun de son coté honorer son engagement. Imaginons-nous, que le corps enseignant demande que  des jours de grève soient payés, mais ne sont pas soucieux de rattraper les cours manqués. Et on les comprend. Et la seule question que l’on se pose: quel palliatif pour  rattraper des cours?  Le gouvernement, après  avoir décidé 10 jours de fermeture, et a ouvert les établissements scolaires avec un avertissement ferme aux enseignants grévistes: «Tous ceux qui ne répondraient pas demain au mot d’ordre de reprise des cours seront considérés comme démissionnaires». Mais la reprise d’accord, quel reste le degré des compromis? Et à quand un nouveau mot de grève? Autant de questionnements, que se contentent des populations ou mieux des parents d’élèves jusqu’ici inquiets du sort des progénitures.

Eu égard aux mouvements de grève qui ont perturbé la rentrée, une chose est certaine. Comme l’adage du quartier, «Quelque soit la physionomie du mouton, la fête aura bel et bien lieu». Un nouveau calendrier scolaire vient d’être publié cette semaine et une modification vient à point nommé pour permettre un cours normal de l’année scolaire.

Dieu merci! Lundi 02 novembre, les cours ont repris leur lettre de noblesse. Nous nous demandons si cette reprise des cours là même n’a pas fatigué,  les grévistes, eux-même et élèves. Car figurez-vous qu’en l’espace de deux mois, l’on a été témoin d’environs 5 arrêts et reprises de cours. En attendant nos élèves à nous sont à l’école; pour ceux qui ne sont pas prêt pour un heureux aboutissement, Sotouboua en sentinelle vous dit: « pi!pi! traumatiser encore ».