19 juin 2019

Sotouboua, les conducteurs sensibilisés sur le phénomène du trafic illicite des personnes

Les conducteurs routiers de Sotouboua  ont été sensibilisés sur le phénomène du trafic illicite des personnes, mardi 18 juin 2019 à leur bureau.

Faire ou participer à la traite ou au trafic illicite des personnes, nos conducteurs routiers du Togo font le lot du quotidien et en prennent à leurs dépens. Et pour cause : l’ignorance est pointé du doigt. La non maitrise du code sur la protection des victimes de traites des personnes reste méconnue, et serait à la base de ce fléau.

L’organisation internationale pour les migrations (OIM) Togo a formé des élites de la profession des conducteurs normalement constitués en syndicats sur les tenants et aboutissants.

A Sotouboua, des acteurs regroupés au sein de l’union des syndicats des conducteurs routiers du Togo (Usycort) ont eu la faveur de la restitution de la formation organisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) Togo, que leurs pairs ont suivie un mois auparavant.

M. Bertrand Patoki est conducteur et membre de l’équipe de la restitution. « Nous, transporteurs, on est concerné par le traite ou trafic illicite des personnes car nous sommes le pylône. Nous faisons transporter les victimes du point A vers le point B. Nous le faisons inconsciemment souvent… avec ce formation nous pensons nous corriger et être unanime à la Loi ». (L’audio suit…)

Au sortir de ce partage d’information des participants ont résolument pris des décisions
Issifou Tchapo, conducteur routier pense vulgariser le message aux autres chauffeurs afin de ne pas tomber dans ce piège du trafic humain. (L’audio suit…)

 

Des informations relatives à la traite ou au trafic illicite des personnes, cette initiative est saluée par les chauffeurs. A en croire M. Gnazou Maweani président usycort Sotouboua, ces transporteurs pensent désormais prendre des mesures idoines  afin de bouter hors de nos frontières, ce fléau qui prend de l’ampleur. Reste à compter sur l’accompagnement de l’autorité en charge des transports qui pourra apporter aussi du sien à l’organisation et à la régulation dans le système du transport routier au Togo. (L’audio suit…)

La traite des personnes est une violation des droits de l’homme réprimée par la loi. Les statistiques révèlent que les femmes et les filles représentent 71% des victimes ; les enfants 28% des victimes ; toutefois en Afrique subsaharienne, cette proportion atteint 64%. Une preuve du danger qui réside en permanent dans nos communautés.
Pouvant revêtir de nombreuses formes, la traites des personnes est difficile à détecter et les réseaux sont de plus en plus sophistiqués rendant difficile la réponse adaptée par les Etats et les acteurs de terrain.

Par cette action de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), organisme des Nations Unies chargé des migrations, les acteurs doivent appréhender la traite des êtres humains comme un fléau qui menace le respect des droits humains.

Aristide Kawele

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