Aristide Kawele

Togo: La chambre de métiers de Sotouboua au cœur de la première édition de la journée de l’artisanat

L’autorité togolaise a décrété la journée de l’artisanat est lancé cette année 2021. Elle sera désormais célébrée au Togo chaque 5 juin. Cette journée dédiée à l’artisan togolais est à sa première édition. Les artisans de Sotouboua ne se sont pas fait compter l’événement.

Les artisans mettant au propre la parcelle pour le reboisement

Ce samedi 5 juin, dès 06 heures, munis des balaies, râteaux, coupe coupe… les artisans de la préfecture de Sotouboua sont sortis massivement exprimer leur désir de célébrer leur journée. Avec au programme, la mise au propre des bureaux de la chambre préfectorale de métiers.

La mise au propre des locaux de la chambre de métiers de Sotouboua

Pour le président de la chambre de Métiers de Sotouboua, M. Ibrahima Mahadiou: « La date du 5 juin cadre en même temps avec le premier samedi dédié à la salubrité publique que l’État a instauré: « Opération Togo propre ». C’est pour cette raison que nous nous sommes mobiliser pour mettre au propre nos locaux ».

Après cette opération de salubrité, ils se sont déchaînés vers la réserve de la Commune de Sotouboua 1 situé à l’est du centre de formation Comienas. Ici en collaboration avec la Commune de Sotouboua 1, les artisans ont mis au propre le terrain estimé à 1 hectares 4 centiares de superficie. Sur cette parcelle, les artisans mettront en terre et entretiendront près de 1 000 essences parmi lesquelles le nime et melina…


 » L’autre activité importante du jour consiste en la mise en terre des plants. C’est vrai il y avait déjà des plants mis en terre sur cette parcelle mais les chèvres ont dévasté… Nous nous assignons la tâche dans le cadre de la célébration de cette première édition de la journée de l’artisan afin de la marquer en empreintes indélébiles. Nous pensons reboiser ce domaine tout en veillant à la croissance des jeunes plants jusqu’à la maturité… »

Dixit, M. Ibrahima Mahadiou, président de la chambre préfectorale de métiers de Sotouboua
M. Ibrahima Mahadiou, Président de la chambre préfectorale de métiers de Sotouboua

La journée de l’artisanat comme les plus hautes autorités l’ont pensée, c’est en quelque sorte une porte ouverte sur l’artisanat togolais, dans la mesure où les gens ne savent pas ce qu’un artisan fait concrètement. Mais une chose reste déplorable la pandemie qui ne permet pas de la fêter en fond, selon Ibrahima Mahadiou. « N’eut été la pandémie de la Covid 19, il y a beaucoup d’activités qui devaient s’étaler toute une semaine avant l’apothéose. Donc c’est une porte ouverte où les gens découvrions ce que s’est que l’artisanat… » s’est il exprimé.

Le Président Ibrahima Mahadiou en action

En temps normal, des réjouissances, journée porte ouverte, des mini expositions des meilleures oeuvres des artisans, des émissions radiophoniques pour montrer à la population ce que s’est l’artisanat…

La même célébration est observée dans toutes les régions et préfectures pour marquer la journée dédiée à l’artisan.

Bonne fête à tous les artisans du Togo !
Aristide Kawele


La litocaf en action: les capacités des membres renforcées pour l’émergence du football à la base au Togo

La ligue togolaise des centres de formations du football (Litocaf) a organisé une formation au bénéfice des dirigeants des centres et académies de football à la base pour leur émergence, du 03 au 06 juin 2021. A l’étape de la région centrale, les dirigeants de Blitta et de Sotouboua, étaient à l’honneur dans l’après midi du 03 juin 2021, au Carrefour de l’Amitié.

Présentation de la Litocaf par M. Esso

Au menu de la formation : la présentation de la Litocaf par le Secrétaire général M. Esso et les modules développés par M. Mamah Issifou, consultant de YAFISE, et formateur à cet atelier. Les participants se sont imprégnés avec les différentes gouvernances, à savoir : administrative, financière, technique sportive et des recommandations.

Vue partielle de la salle de formation

A en croire, le consultant Mamah Issifou, il s’agit non seulement pour les clubs affiliés à la Litocaf, de posséder les outils nécessaires afin de mieux gérer leurs centres respectif, mais aussi et surtout de maitriser le cadre administratif, qui se charge essentiellement d’assurer la bonne gestion administrative et financière de la structure.l

L’un des bénéficiaires de la formation, M. Kawele Somié, le président de DEFI FC de Sotouboua, pense que l’initiative est salutaire.

« Je crois qu’on va sortir de notre léthargie. Tous les responsables ici participants, je ne me trompe pas; vivent la même réalité que notre formation de football DEFI FC. Nous avons benner dans l’ignorance et l’amateurisme. Le grand jour se lève avec LITOCAF pour améliorer le niveau de nos joueurs et professionnaliser nos clubs. Nous tiendrons compte des enseignements reçus au sortir de cet atelier. Dans un an, nous promettons des améliorations notables, aussi bien sur le plan organisationnel, financier que technique, comme vous l’auriez souhaité. Je remercie sincèrement la Litocaf et son staff car leur vision est claire. Ils participent à remonter le football à la base et soutenir nos clubs amateurs. C’est un Ouf de soulagement, et nous iront jusqu’au bout. Vive la Litocaf !»

– Kawele Somié, president de DEFI FC Sotouboua

Pour clôturer les travaux de la formation, la Litocaf a présenté et installé le bureau de la Litocaf du centre. Ce bureau compte 07 membres et est chapoté par M. Koulon Abalo.

Le bureau de la Litocaf Centrale

Des attestations sont aussi décernées à tous les participants.

Le vice président de la Litocaf, Kaditchè Jonas remettant l’attestation à un participant

Parlant de l’accompagnement technique, la Litocaf attend que les clubs formalisent juridiquement leur existence et confirment leur pleine adhésion à la Litocaf avant de passer à la phase décisive, celle de l’action concrète en leur faveur.

Aristide Kawele


Projet Girls Lead: Presentation du rapport provisoire de la revue à mi-terme par les consultants

Photo de famille des participants

La journée du 03 juin 2021 a été marquée par la présentation du rapport de l’évaluation à mi-parcours dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Girls Lead ». Au total neuf participants (dont 7 jeunes femmes) issus des organisations partenaires ont pris part à cette rencontre en présence de l’équipe projet, la Directrice par intérim des subventions et le conseiller genre de Plan International Togo.

Les participants en pleine séance de travail

L’objectif de cette rencontre était la présentation du rapport provisoire et la mise à contribution des participants par des amendements et recommandations. L’innovation dans ce processus a été l’implication des partenaires jeunes. Elle s’est traduite par l’harmonisation des compréhensions sur les outils dès l’atelier de cadrage, la collecte de base sur le terrain, le traitement, la saisie données et la rédaction provisoire du rapport.
On retiendra de la présentation des consultants qu’après deux ans et demi de mise en œuvre les résultats sont globalement satisfaisants. Le projet dans sa mise en œuvre a permis de toucher à ce jour 6332 personnes dont 2973 filles/jeunes femmes (47%) et 114 personnes en situation de handicap. Douze produits attendus de son exécution repris dans le cadre logique sur un total de 28 produits attendus (soit 43%) ont été entièrement ou très largement atteints avec des taux de réalisation compris entre 100% et 538%), 37% sont entamées et sont en phase avancées et seul 25% ne sont pas encore entamées (programmées pour la seconde phase du projet). Cette représentation permet de dire que le projet est efficace en termes de réalisation des activités et pourra terminer l’ensemble des activités d’ici la fin du projet.

En revanche, quelques défis à relever au niveau des organisations partenaires, le retard dans la mise en œuvre des activités du projet, la mise en place des mécanismes (documentation sur les activités réalisées) pour assurer la pérennité de la mémoire institutionnelle, l’autonomisation financière des jeunes afin de les permettre de concilier davantage leurs objectifs personnels à ceux du projet.

« Avec l’intervention des consultants nous avons compris l’importance des séances des restitutions une fois que nous regagnons nos organisations de base afin de permettre aux nouveaux arrivants de comprendre la genèse du projet, les activités réalisées et ce qui est attendu comme résultats. Etant donné que nous poursuivons toujours études, il nous faut plus d’organisation pour pouvoir mieux planifier nos activités afin de les réaliser dans les délais impartis. Après la présentation des consultants nous avons avons fait la revue du document, dans le groupe 3 auquel je faisais partie, nous avons relevé la redynamisation, la participation et le financement des cadres de concertation par les Youth Panel Atakpamé, Sokodé, Sotouboua à la participation des cadres de concertation avec les acteurs de la protection des enfants » – Joyce 20 ans membre du mouvement Girls Motion.

« Dans ma vie professionnelle, j’ai eu à évaluer soit à mi-parcours ou en fin de programme environs 120 à 130 programmes dans plus d’une vingtaine de pays. C’est la première fois, que nous avons été mis devant une toute autre réalité, c’est-à-dire faire une évaluation en impliquant les acteurs dont l’approche s’inscrit dans la démarche adoptée par le projet. Le simple fait de se mettre au niveau de jeunes, nous a amené à réadapter notre méthode de travail pour être au même rythme que celui des jeunes. Du coup, cela nous permis de remettre en cause notre méthodologie de travail. Au départ nous étions sceptiques, mais nous avons finalement compris cette approche a été bénéfique, car les outils conçus par le bailleur, administrés aux jeunes nous a permis de constater leur appropriation, ce qui n’était pas évident si c’était nous qui avons proposé les avons proposés. Je dirai que ce processus a apporté une réelle valeur ajoutée au tant pour les jeunes que pour nous les consultants. » DOUTI Nakmak le consultant principal


Togo: Chambre régionale de métiers de la Centrale, la première assemblée générale délocalisée à Sotouboua

Sotouboua a eu l’honneur de rassembler les délégués régionaux des 05 préfectures que compte la région centrale. C’est a la faveur de l’assemblée comptant pour l’année en cours, qui a lieu à la Maison de la Femme, vendredi 28 mai 2021.

Photo de famille

Il était question de présenter le rapport d’activités de janvier au 28 mai 2021, de présenter le rapport financier de janvier-avril 2021 d’émettre des propositions, dans l’intérêt des artisans en direction des pouvoirs publics et les avis à transmettre dans le domaine de l’artisanat.

Un grande première du genre depuis 2003, et pour la préfecture de Sotouboua d’accueillir la grande la réunion de la faîtière des artisans de la centrale, hors du chef-lieu, Sokodé.

M. Tchagnao Kpagouni, Président de la Chambre Régionale de Métiers Centrale

Ca a été un véritable coup d’essai, devenu coup de maître ! Sotouboua a réussi ce pari combien délicat, à en croire le Président régional de la Chambre de métiers, Tchagnao Kpegouni qui n’a pas caché sa satisfaction.
« C’est une première délocalisation et tout le monde presque a répondu à l’appel. Il faut reconnaître que l’acteur principal de cette assemblée est le préfet de Sotouboua que nous n’allons pas cesser de remercier de vive voix, au président préfectorale de Sotouboua et toute son équipe. Je le confirme que c’est une assemblée réussie, et c’est rentré dans nos archives que la toute première assemblée délocalisée à Sotouboua a connu succès… »
a-t-il reconnu.

Le Président de la chambre préfectorale de métiers, Ibrahima Mahadiou, pense que l’accueil de Sotouboua a plusieurs dimensions. D’abord, c’est un honneur pour la préfecture d’accueillir l’activité des délégués régionaux. Depuis 2003, cela n’est jamais arrivé. Ensuite, c’est une visibilité de la chambre de métiers dans la préfecture. L’autre chose, les artisans vont donner le meilleur d’eux même pour la vie de la chambre.

Le Préfet Pali Tchabi Passabi s’est félicité du choix de Sotouboua pour abriter les activités des artisans en session ordinaire. Il a remercié et encouragé les différents acteurs qui concourent aux côtés du Gouvernement pour le rayonnement des métiers au Togo.

Expert résident M. Joachim Mills

Present comme à l’accoutumée, Joachim Mills, Expert résident de la chambre de métiers de Cologne au Togo, a réitéré, au nom du partenariat qui lie le Togo et l’Allemagne, son habituel soutien aux métiers.

Aristide Kawele


Sotouboua renforce sa lutte contre la corruption

Les officiels à l’ouverture de l’atelier de Sotouboua

« Participation citoyenne à la lutte contre la corruption et aux assimilées » : ce thème a rassemblé la population de Sotouboua à la Maison des Femmes, vendredi 27 mai 2021. Cette campagne nationale est organisée par la haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), pour sensibiliser contre la corruption et les infractions assimilées.

Interview du président de Haplucia, M. Wiyao Essohana / Cliquez pour écouter l’audio

Cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Togo à l’offensive contre la corruption, qui est un phénomène de société avec des effets néfastes sur le développement du pays.

L’objectif est de conscientiser et de mobiliser les citoyens contre ce fléau de la corruption et les infractions assimilées.

Par cette campagne, la Haplucia prévient la corruption à travers la sensibilisation.

Photo de famille des participants

Ces ateliers d’informations et d’échanges sont axés sur diverses thématiques : l’état de la corruption et des infractions assimilées au Togo, la répression du fléau, les différents textes de la CEDEAO, des Nations Unies et de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption… Ils se déroulent dans toutes les régions du Togo.

A l’atelier de Sotouboua, les participants ont suivi la présentation de la Haplucia faite par M. Arouna Lardja, l’un de ses membres. Les causes, les manifestations, les conséquences et le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption ont été présentées par M. Kataro Abalo, président de la LIT. M. Wiyao Essohana, le président, a quant à lui parlé de la répression des actes de corruption et du rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption.

Wiyao Essohana a aussi indiqué à la population de Sotouboua et aux maires des trois communes que la lutte contre la corruption est l’affaire de tous les citoyens et pas seulement de la justice, ni du gouvernement seul, encore moins de la Haplucia.

Le Président de HAPLUCIA M. Wiyao Essohana

« Eradiquer ce fléau exige d’abord et avant tout un changement de comportement et de mentalité à tous les niveaux, afin d’optimiser l’utilisation des ressources publiques au profit du citoyen. Nous avons besoin de tous les citoyens pour non seulement dénoncer tous les actes de prévarication mais aussi appeler à refuser de participer à toute activité qui ne soit légale ni transparente », a indiqué le président à l’ouverture de la campagne.

Le préfet Pali Tchabi Passabi a lancé un appel à la population de Sotouboua à faire preuve de civisme et de citoyenneté, afin de mener une lutte contre les acteurs de la corruption et de contribuer ainsi au développement du pays.

Interview du préfet de Sotouboua, M. Pali Tchabi Passabi / Cliquez pour écouter l’audio

Il faut indiquer que diverses mesures d’ordre législatif et réglementaire ont été prises en faveur de l’éradication de la corruption en vue de permettre au Togo de se développer socialement et économiquement. La lutte ne fait que commencer.

Aristide Kawele


Commune Blitta 3 : un nouveau bâtiment pour l’école primaire Diguengué

Réception du joyau : le forage, ici sur la photo


L’école primaire publique Diguengué, dans la commune Blitta 3, a bénéficié ce mardi 25 mai 2021, d’un bâtiment scolaire flambant neuf composé de trois salles de classe équipées de table-bancs, d’une direction, d’un magasin et d’un forage, pour un coût global de trente millions de francs CFA.

Bâtiment scolaire réceptionné

Ce don vient de l’association pour le bien-être de l’enfance en difficulté (ABED Internationale) à travers sa représentation au Togo.

La cérémonie de réception de cette nouvelle école de Diguengué s’est déroulée dans l’enceinte dudit établissement en présence du maire de la commune Blitta 3, M. Kotokoli Koami (représentant également le préfet de Blitta), du responsable de ABED Internationale M. Idrissa Omer Ouedraogo, du responsable de ABED-Togo M. Wletou Honam Leroy, des représentants des forces de défense et de sécurité et de plusieurs invités au rang desquels le chef de canton de Diguengué.

La visite guidée des salles de classe

En remettant ce don, M.Idrissa Omer Ouedraogo Ouedraogo s’est réjoui d’avoir réalisé cette infrastructure pour soutenir l’éducation togolaise.

Le maire de la commune Blitta 3 a pour sa part félicité ABED et ses partenaires pour avoir accepté de réaliser cet ouvrage dans sa commune :

« Ce joyau vient s’ajouter aux différentes actions du gouvernement et celles inscrites dans le plan national de développement (PND) afin de garantir une éducation de qualité à tous les appartements togolais ».

La population, visiblement joyeuse de ces dons, a promis d’en faire bon usage afin de faire profiter les générations à venir.

Il faut préciser que les travaux ont été exécutés par l’entreprise burkinabé Success Business, pour une période de quatre mois.

Le bienfaiteur donateur

Pour rappel, ABED est une association basée au Burkina Faso et à Hambourg, en Allemagne.
C’est une organisation de jeunes volontaires soucieux du développement intégral et
harmonieux des orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) et de leur famille, souvent touchés par le sida. Elle intervient également dans six autres pays en Afrique. Elle vient de s’élargir aux États-Unis.

Brice le Sacré


Togo: Konrad Adenauer Stiftung initie les coopératives de femmes aux zones d’agriculture planifiées

Photo des participants à la formation

Trente participants des coopératives et groupements agricoles des femmes de Sotouboua ont bénéficié d’un atelier régional d’information sur les Zones d’aménagement agricole planifié (ZAAP). L’association Konrad Adenauer Stiftung, est organisatrice desdits ateliers à l’appui technique du Ministère de l’agriculture de l’élevage et du développement rural. Ces ateliers se déroulent simultanément dans la Centrale, la Kara et les Savanes. L’activité a tenu ses promesses, mardi 25 mai 2021 à Sotouboua.

Interviews du Coordinateur national de Konrad Adenauer Stiftung, M. Maurice Kossivi Gblodzro Cliquer pour écouter l’audio

Il s’agit de sensibiliser les femmes. Le but : qu’elles comprennent que l’État a mis en place une zone où elles peuvent gagner des revenus et exploiter, et où elles peuvent accéder facilement à leurs productions agricoles sans trop de soucis.

Photo des officiels à l’ouverture de la formation

La Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS) apporte sa contribution aux côtés du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, à la sensibilisation de la population et plus particulièrement des femmes des coopératives et groupements agricoles, sur les opportunités qu’offrent les les zones d’aménagement agricole planifié (ZAAP) surtout pour l’atteinte de l’objectif d’accès sécurisé des femmes.

Depuis 2016, la Fondation Konrad Adenauer a initié le projet sous-régional « Un seul monde sans faim – Droit foncier de la femme en Afrique de l’Ouest » du Ministère allemand pour la Coopération Économique et Développement (BMZ).

Elle mène dès lors, au Togo une lutte pour le droit foncier des femmes, ceci afin que les femmes puissent disposer de la terre comme ressource de production et améliorer la productivité agricole. Elles pourront apporter leur contribution à la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’ouest et plus particulièrement au Togo.

Vue partielle des participants à l’atelier de Sotouboua

Le coordinateur national de Konrad Adenauer Stiftung, M. Maurice Kossivi Gblodzro part d’un constat. « Nous avons compris que pour atteindre l’objectif « faim zéro », à l’horizon 2030, il fallait s’attaquer à un problème lié », explique-t-il. « En effet, nous avons des terres fertiles en abondance, mais elles sont détenues par les hommes. »

Il ajoute : « Le paradoxe, dans ces régions, ce sont les femmes qui font plus l’agriculture : les statistiques du ministère de l’agriculture togolaise révèlent que 51,9% de femmes sont agricultrices. » Les femmes sont donc bien plus occupées par les travaux champêtres.

Mais « en 2018, le Togo a adopté le nouveau code foncier qui consacre maintenant le droit foncier de la femme », dit-il. Et d’enchaîner : « Pour nous, il s’agit de passer dans toutes les communautés pour informer les populations particulièrement de leur droit d’accéder à la terre. »

Pour le préfet Pali Tchabi Passabi et le maire Gnanguissa Plibam, l’initiative est louable. Par ce projet, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung contribue significativement aux efforts de l’État togolais, concernant les droits fonciers de la femme au Togo.

Allocution du préfet de Sotouboua, M. Pali Tchabi Passabi, à l’ouverture de l’atelier Cliquez pour écouter l’audio

Trois modules seront développés, à l’issue de ces ateliers, à savoir: la vulgarisation du nouveau code foncier, le mécanisme des ZAAP et ses conditions d’éligibilité; et l’organisation et le fonctionnement des ZAAP.

Cette politique agricole met en place un quota de 50% de surface agricole destiné aux femmes dans des coopératives agricoles qui vont rejoindre ces ZAAP.

Aristide Kawele


Sotouboua: Le conseiller Gaëtan Badjabaissi offre un bâtiment scolaire à l’EPP Déréboua, les travaux de construction lancés

« Chose promise chose due »! Le conseiller municipal, Gaëtan Badjabaissi offre un bâtiment scolaire à l’école primaire publique de Déréboua dans la commune de Sotouboua 1.

Les travaux de construction sont officiellement lancés, samedi 15 mai 2021, par la cérémonie de la pose de la pierre.

La cérémonie était présidée par le Préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi. A ses côtés, le Maire de la commune Sotouboua 1, Gnanguissa Plibam, des chefs traditionnels et autres autorités de la commune et l population de Dereboua.

Cérémonie officielle de la pose de la première pierre

En rappel, le dignitaire conseiller Gaëtan Badjabaissi, avait posé un geste salvateur l’an passé, en implantant des lampadaires dans ce village.

Pour le Préfet Pali Tchabi Passabi, cet effort manifeste est louable. Le généreux donateur arbore les idéaux et la politique du chef de l’Etat. Cette action contibue pleinement au développement la préfecture de Sotouboua. Il a exprimé sa reconnaissance au généreux donateur et a ensuite exhorté la population à jouer pleinement leur participation pour la réalisation du joyau.

Aristide Kawele


Vision Dynamik Togo, pour les organisations des jeunes dynamiques

Contribuer à rendre plus efficacement et plus performantes les organisations de jeunes du Togo; et plus concrètement renforcer les capacités des organisationnelles et managériales de 25 organisations de jeunes à travers leur renforcement de capacités de leurs responsables, les jeunes organisations étaient à l’honneur à Sotouboua.

Cette opportunité, Vision Dynamik l’a offerte à ces jeunes. C’est à l’occasion du lancement de son projet « Des organisations dynamiques pour une jeunesse efficace », samedi 15 mai 2021 à la Maison de la Femme à Sotouboua.

Pour Madame Isabelle Awokou, directrice du projet à Vision Dynamik:

« La finalité du projet c’est de renforcer les capacités des organisations de jeunes qui font parties intégrantes qui se doivent d’aider les communes dans le développement participatif. Nous avons assez de jeunes et des organisations. Mais il y’ en à qui peinent à débuter leur activité. Il y en a qui savent qu’il faut se regrouper mais il ne savent pas par où commencer. D’autres peinent à mobiliser les ressources financières. la finalité c’est de voir ceux qui sont dans la situation d’idée et les sortir de cette zone et de passer à l’action… de voir ceux qui ont déjà leur association de pouvoir participer à tout appel à projet… »

Isabelle Awokou, directrice du projet à Vision Dynamik:

Pour arriver à la finalité, Vision dynamik Togo a élaboré un formulaire qui sera sur sa vitrine web, destinée aux organisateurs qui pourront s’identifier.

 » Nous aurons un formulaire en ligne qui permettra aux organisations désireuses de se faire enregistrer ligne. Ce formulaire prendra en compte un certain nombre d’informations sur le fonctionnement de l’organisation, sur l’aspect structurel de l’organisation et sur les activité que mènent cette organisation ».

A-t-elle précisé.

Juste après cette phase, il s’agira d’entretenir les responsables des organisations afin de faire l’état des lieux de leurs structures. Ce qui permettra de leur proposer des outils adaptés à leur fonctionnement afin de booster leur actions de développement au sein de leur commune.

Dans le cadre de ce lancement, une conférence a été animée par Madame Nora Noviekou, coordinatrice de Wanep-Togo, autour du thème, « la vie associative, quel rôle dans la formation de la jeunesse et le développement de la communauté? ».
Selon l’oratrice,

 » La vie associative est une expérience de vie qui forge le potentiel du jeune, qui le prépare à devenir un acteur de développement de qualité mais aussi une experience qui influence positivement les communautés à s’engager dans un processus de développement durable… »

Madame Nora Noviekou, coordinatrice de Wanep-Togo


Processus REDD+: les parties prenantes de la région centrale à l’atelier d’autoévaluation à mi-parcours à Sokodé

Les acteurs impliqués dans le processus de la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) ont tenu des ateliers de consultation, les 10 et 11 mai 2021 dans les chefs lieux des régions.

Les officiels à l’ouverture de l’atelier à l’hôtel Central de Sokodé

A l’étape de la région centrale, les secrétaires généraux des communes, des préfectures, le conseil régional des chefs traditionnels, les organisations de producteurs agricoles, les propriétaires de forêts communautaires, le réseau des pépiniéristes, et les acteurs de média ont échangé et mesuré le chemin parcouru dans le sens du progrès réalisé vis à vis des critères des Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), en vue de formuler des recommandations pour plus d’efficacité et d’élaborer le dossier préparatoire ou le R-Package. Le second jour est consacré aux échanges et au bilan de la conduite du processus REDD+, avec les services techniques déconcentrés, les Osc et le secteur privé.

« Les résultats de ces ateliers permettront de rédiger le rapport final, que nous appelons le R-Package du Togo à soumettre aux fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF). Il s’agit aussi de collecter les informations auprès des parties prenantes pour compléter les activités qui n’ont pas pu être menées ou mieux améliorer les activités menées dont les objectifs n’ont pas été atteints à 100%, pour renforcer les capacités de notre pays devant le permettre d’avancer dans le processus REDD+. Les plus hautes autorités du pays sont déjà très engagés, il y a une politique très manifeste et un engagement au plus haut niveau. C’est ce qui se traduit par l’adoption par le gouvernement en conseil des ministres le 24 mars dernier ».

Dixit, le coordonnateur national de la REDD+, Docteur Ditoatou Kanfitine :
Le coordonnateur national de la REDD+, Dr Ditoatou Kanfitine

Au cours de ces ateliers d’auto-évaluation, qui ont lieu dans toutes les régions, c’est la question, aux activités, ou les réalisations qui ont été obtenues pendant cette phase de préparation pour voir quelles sont les faiblesses, quelles mesures doivent être prises pour améliorer les points faibles. C’est le but général de l’atelier qui a lieu dans la région centrale et doit tenir deux jours et qui regroupe l’ensemble des parties prenantes au processus REDD +.

Le Togo a adhéré le processus REDD+ depuis 2010, en vue de contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques ».

La REDD+, c’est un mécanisme de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui vise à réduire les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts.

Il faut souligner que la dégradation des forêts , la destruction des arbres contribuent à environs 20% des ‘émissions des gaz à effets de serre. c’est à la suite à ce constat qu’il a été initié ce mécanisme pour contribuer à réduire ces émissions liées à la destruction des forêts.

REDD+, c’est un mécanisme qui comporte 03 phases: la phase de préparation, la phase de mise en œuvre des activités qui ont été identifiés dans la phase de préparation et une phase de payement basée sur les résultats. une phase au cours de laquelle on va évaluer l’effort du Togo, en termes de gestion durable des forêts et de récompenser ses efforts par des puis techniques et financiers.

Le Togo est dans la première phase: la phase de préparation, depuis 2015. Au cours de cette phase de préparation, beaucoup d’activités ont été menées afin de renforcer les capacités du Togo dans le processus REDD+. Il y a eu des séances d’information, des sensibilisations, de concertations, et également l’élaboration et la validation participative et inclusive de la stratégie nationale REDD+.

Le Togo entend boucler cette phase de préparation au plus tard le 31 décembre 2021.

Aristide Kawele