Aristide Kawele

PAEIJ-SP : L’unité de gestion et les PME/PMI à l’opération du reboisement

L’unité de gestion de projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des Jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) et ses partenaires PME/PMI étaient en séances d’activité à Sotouboua. Ils ont choisi le 02 juin 2022, au siège de PME Tresor Agricole à Adjengre pour marquer la campagne de reboisement au Togo.

Les participants ont mis en terre 120 plants. La rencontre a permis aussi aux membres de gestion de l’unité et les chefs des entreprises de sympathiser davantage.

Les participants ont échangé des acquis des 06 ans d’accompagnement du projet avant de définir de nouvelles orientations.

L’opération du reboisement au siège de Trésor Agricole

C’est aussi pour permettre aux différents acteurs de jouer leur partition à la campagne de reboisement massif initiée par les autorités de l’ambition de planter un milliard d’arbres d’ici 2030.

L’unité de gestion a livré ses impressions

Cette action n’a pas laissé indifférent le coordonnateur national du PAEIJ-SP, Agbo Kossi. « L’acte que nous posons ce matin, dit-il, s’inscrit dans la continuité de la journée de l’arbre instituée par le gouvernement togolais. »

Les PME/PMI étaient aux côtés de l’entreprise sœur PME Tresor Agricole. Selon le coordonnateur national, à la fin de la campagne, un bilan est indispensable afin de se donner des nouvelles orientations.

Les participants aux activités à CECO RESTO

« Vous êtes sans savoir que nous sommes entrain de finir une campagne agricole 2020 – 2021. Il s’agit lancer celle de 2022 – 2023. Donc nous faisons le bilan pour faire les orientations de la campagne à venir. C’est pour matérialiser cette journée que nous avons profité planter des arbres, avec l’ensemble des PME accompagnés par PAEIJ-SP ». A t’il renchéri.

Tresor Agricole a joué sa partition

En effet, c’est une manière pour PAEIJ-SP et ses PME/PMI, par cette activité, de contribuer à la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique.

Le directeur général de Trésor agricole, Étienne Ezao Mani reste très honoré par la présence des ses pairs à cette opération de reboisement qui n’est que le début d’une série d’activités de reboisement.

« C’est pour commémorer le 1er juin dit-il. Toutes les entreprises qui ont pris part sont accompagnés par PAEIJ-SP.

C’est aussi pour immortaliser le passage de PAEIJ-SP dans notre entreprise. Nous avons décidé en commun accord avec l’unité de gestion pour mettre en terre les plants.

Nous nous inscrivons dans la responsabilité sociétale où le volet environnemental est bien pris en compte. C’est sauvegarder l’environnement… »

Les autorités ont félicité l’activité

Ce programme s’est déroulée en présence des députés des circonscriptions électorales de Sotouboua et Adjengre, respectivement De Kazia Tchalla et Abelim Passoli. Ils ont inculqué d’utiles conseils à cette nouvelle génération d’entrepreneurs promue par PAEIJ-SP.

Le député Tchalla Kazia mettant son plant à terre

En rappel, le PAEIJ-SP est financé conjointement par le Gouvernement du Togo et la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise à créer les conditions d’une croissance économique plus inclusive par l’emploi et l’insertion des jeunes dans l’économie formelle au Togo.

Aristide K.


Togo : un bâtiment flambant neuf et un forage pour l’école primaire de Déréboua à Sotoboua


L’école primaire publique de Déréboua, dans la commune de Sotouboua 1, au Togo, a réceptionné mercredi 4 mai 2021, un bâtiment scolaire flambant neuf. C’est un joyau composé de trois salles de classe équipées de table-bancs, d’une direction et d’un forage. Sa réalisation a couté 40 millions de francs CFA. Ce don vient du conseiller de la Commune de Sotouboua 1, M. Gaëtan Badjabaissi et de ses partenaires « Les Amis du Togo ».

Après le don de lampadaires dans ce village, le conseiller Gaëtan Badjabaissi intervient de nouveau pour offrir un bâtiment scolaire.

Batiment scolaire réceptionné Photo: Echos de Sotouboua

La cérémonie de réception  s’est déroulée dans l’enceinte dudit établissement en présence du préfet de Sotouboua, M. Pali Tchabi Passabi, du responsable de l’association, M. Hague Byl, le chef de canton de Sotouboua, des chefs traditionnels et autres autorités de la commune.

A travers ce geste, le généreux donateur apporte sa modeste contribution pour accompagner les multiples efforts du gouvernement dans la réalisation des infrastructures dans la préfecture.

Ceremonie de coupure du ruban symbolique Photo: Echos de Sotouboua

En remettant ce don, le partenaire, M. Hague Byl s’est réjoui d’avoir aidé à la réalisation de cette infrastructure pour soutenir l’éducation togolaise. Il a laissé entendre aux bénéficiaires que ce bâtiment n’était pas véritablement un cadeau. « Chers enfants, dit-il, vous rembourserez le cout de ce bâtiment par votre réussite. Pour cela, il faut étudier encore et encore… »

Les généreux donateurs: M. Hague Byl de l’association « Les Amis du Togo » et le conseiller Gaetan Badjabaissi s’adressant aux bénéficiaires Photo: Echos de Sotouboua

Pour leur part, l’adjoint au maire de la commune de Sotouboua 1, Dandakou Mangouhany et le préfet de Sotouboua ont été reconnaissants du geste. Ils ont adressé leur gratitude aux donateurs pour avoir accepté de réaliser cet ouvrage dans la commune. Ce joyau vient s’ajouter aux différentes actions du gouvernement et garantit une éducation de qualité à tous les appartements togolais.

« Cette infrastructure scolaire met désormais les enfants à l’abris des intempéries comme le soleil, la pluie et des animaux nuisibles… La population n’effectuera plus des kilomètres pour la recherche d’eau, source de vie. Ceci met également fin maladies hydriques chez les populations… », a indiqué le préfet Pali Tchabi Passabi.

En recevant l’offre, la population, visiblement joyeuse, a promis en faire d’un bon usage afin de faire profiter les générations à venir.

Les populations manifestement joyeuses du batiment et du forage réceptionnés à Dereboua ce 04 mai 2022 Photo: Echos de Sotouboua

Pour rappel, l’association « Les Amis du Togo » agit directement au Togo depuis plus de 35 ans. Elle intervient dans les domaines de l’eau, de la santé et de l’éducation.

Pour l’association, il est primordial de permettre à ces enfants de franchir les premières marches du savoir et de l’éducation.

Aristide Kawele


Concours Ulrich Wickert : Ces jeunes ont séduit à Sotouboua

27 avril 2022 à la Maison de la femme à Sotouboua, le spectacle a été de taille! Youth panel Sotouboua, Champion of Change du CEG Ville 1 et Shine Star du CEG Kpandiyo ont compéti en interclub, dans le cadre du concours de déconstruction des normes défavorables aux filles. Des chants, sketches, messages et émissions radio sont des activités qui ont marqué l’évenement. Cette activité contribue à la mise en œuvre des prochaines activités de plaidoyer et d’influence des partenaires jeunes.

Les rencontres riches en couleurs et en enseignements ont marqué le concours Ulrich Wickert. L’idée était de mettre des jeunes en interclub autour de la campagne médiatique Ulrich Wickert.

Youth panel Sotouboua, championne du concours Ulrich Wickert à Sotouboua

Les clubs des jeunes ont séduit le jury et les spectateurs par des prestations et des messages. Ils contribuent ainsi à la déconstruction des violences sexuelles et à favoriser la participation et l’engagement citoyen. C’est aussi favoriser le processus des dialogues intergénérationnels dans les zones de mise en œuvre du projet Girls Lead de Plan international Togo.

Les jeunes ont d’abord relevé à travers des chants, sckechs et contes ces pratiques et ensuite proposés des messages et mesures de déconstruction de ces pratiques.

A l’issue de la compétition à Sotouboua, le jury a porté son regard sur Youth Panel Sotouboua, qui est sacré meilleur.


Notons que les trois Clubs participants au concours ont reçu des prix composés des dictionnaires, des documents d’études de mathématique, français et anglais, des classeurs et une enveloppe d’argent.

La présidente de Youth panel Sotouboua, Mlle Kossolina a reçu le prix

Des activités enrichissantes ont marqué l’évenement

Pour atteindre les objectifs, les clubs ont organisé des émissions radios. Youth panel Sotouboua a animé ses émissions en Français et en Kabyè sur les ondes de la Radio Cosmos Sotouboua.

Youth panel Sotouboua en émission radio ( français et kabyè) sur les ondes de la Radio Cosmos Sotouboua

Les jeunes ont présenté des sckechs, des contes. Ils ont produit des vidéos… Des présentations qui mettent en exergue les conséquences des normes et croyances, pratiques et comportements préjudiciables à l’épanouissement des filles.

Parmi ces pratiques, on note :

  • La fille n’a pas droit d’intervenir dans le grand groupe
  • L’homme ne rentre pas de la chasse bredouille (il faut toujours insister pour gagner)
  • Les genoux ne portent pas caleçon quand la tête est là
  • Une fille doit assumer les travaux domestiques pour les exercer plus tard chez son mari
  • La gente féminine qui parle beaucoup dans le grand publique est considéré comme malapprise
  • Une fille n’accepte jamais les premières avances si non elle sera considérée comme prostitué
  • La richesse de la fille c’est son vagin
  • La fille est faite pour être prise en charge par un homme
  • Une fille à l’école n’aboutira à rien
  • Si une femme tue un éléphant, l’homme va tuer quoi ?
  • Une fille ne dit non à la première avance
  • L’oreille ne dépasse jamais la tête -la femme est l’oreille-
  • Une fille n’à pas sa place à l’école
  • Si les garçons ont fait fatigué que feront les filles; -les filles sont de sexes faibles-
  • Les filles ne peuvent pas résister aux matchs de 90 minutes comme les garçons
  • Les filles ne sortent pas la nuit
  • Le non d’une fille n’est pas non
  • Que peut faire une fille en présence d’un homme ?

Comme approche de solution…

Les jeunes poursuivent les actions avec les leaders communautaires afin qu’ils travaillent plus avec les parents. Ceci passe par des séances de sensibilisation et d’échange sur la déconstruction de ces normes et croyances préjudiciables à l’épanouissement de la fille ;

Ils organisent des causeries débats avec les avec les garçons sur le genre transformateur et leur faire comprendre les conséquences de ces normes.

Les jeunes doivent avoir une forte capacité d’agir pour faire face surtout aux influences négatives.

Les autorités doivent accorder de l’espace aux jeunes pour discuter de ces genres de pratiques en vue de trouver des approches de solution collégiales.

Cependant, quant aux filles, elles ont l’imperatif de s’engager dans les activités génératrices de revenus pour ne plus dépendre financièrement des hommes.

Chercher de l’aide auprès des ONG, des institutions qui font la promotion de la fille.

Les jeunes ont proposé des messages

Les jeunes passent le message…

En outre, les jeunes ont formulé des messages. Dans leur élan effreiné de contribuer sensiblement à endiguer le mal, quelques points retiennent l’attention des populations.

Aujourd’hui l’école paye, l’éducation de la fille est rentable à vie. Ainsi, le renforcement des capacités des filles dans les domaines de vie est-il primordial ! Il n’est pas bon pour une fille d’abandonner les études sous des influences des parents, ni sous le poids de la tradition, des normes et croyance préjudiciables. Elle doit étudier et avoir accès à la participation aux initiatives de développement de sa communauté !

Le harcèlement sexuel est une violence très récurrente dans notre communauté. Il est un virus qui anéanti l’épanouissement des filles. Tant de pratiques, de mythes, de normes et des croyances, de stéréotypes favorisent son intoxication. Il est temps de mettre fin à ce virus ! Pour le déconstruire nous devront influencer les autorités, les parents… Exiger que la loi soit appliquée en punissant les auteurs. « Nous, les jeunes, devrons cultiver la dénonciation pour s’auto protéger ; avoir des cadres d’échange avec les acteurs de protection« .

Peu importe la situation difficile que nous les filles nous traversons. « Ne cédons pas aux gains faciles. Nous pouvons faire des activités génératrices de revenus pour s’en sortir. Nous devons apprendre à dire non aux avances des hommes/garçons. A travers nos présentations, vous avez constaté qu’aujourd’hui, je suis devenue ministre de l’éducation parce que j’ai appris à dire non aux influences négatives » s’est exprimé une actrice. Celle qu’on croyait qu’elle n’est rien, est devenue quelque chose.

Il faut encourager les filles, en leur donnoant la bonne place et elles prouveront ce dont elles sont capables !

Aristide Kawele


Togo : rencontre de coordination délocalisée du projet Girls Lead – Sotouboua

4 ans après la mise en œuvre de Girls Lead, et à 16 mois de la fin du projet, place à l’évaluation ! Il faut mesurer les avancées, les défis et les perspectives d’avenir. La coordination délocalisée du projet Girls Lead de Sotouboua s’est prêtée à cet exercice.

Photo de famille des participants

La journée du 18 avril 2022 a marqué la 4e rencontre de coordination délocalisée du projet Girls Lead. Les activités ont eu lieu à la maison de la femme à Sotouboua et ont réuni les acteurs et partenaires de mises en œuvre dudit projet. Ils s’agit des cantons de Fazao, Titigbe, Sessaro et Sotouboua.

La cérémonie d’ouverture des activités

L’objectif de cette rencontre est de partager et de mettre à jour les avancées de la mise en œuvre du projet Girls Lead avec l’ensemble des acteurs actifs de la zone Sotouboua.

On retiendra de la présentation de l’animatrice de la zone, Yolande Kamale, animatrice de zone qu’après quatre ans de mise en œuvre les résultats sont globalement satisfaisants.

Pour l’occasion, les participants se sont exercés en travaux de groupes suivis des débats constructifs.

Vue partielle de la salle

A l’issue des travaux les acteurs (jeunes, chefferie traditionnelle, médias…) sont ravis de jouer leur partition. Reste à redoubler d’effort pour l’atteinte des objectifs du projet et de l’évaluation à mi-parcours dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Girls Lead ». Au total 52 participants issus des clubs des jeunes, des partenaires ont pris part à cette rencontre.

Bien que des avancées notables sur le projet, quelques défis sont à relever au niveau des partenaires. Il faut pour cela que chacun s’y mette pour permettre de concilier davantage leurs objectifs personnels à ceux du projet.

Vue partielle de la salle

« Nous avons vu le niveau des activités que nous avons eu à mener. Nous avons fait un grand pas d’évolution. Apres cette rencontre je vais amener la communauté à comprendre l’importance du projet afin d’améliorer davantage nos conditions. » – Germaine Bakpessi, Présidente Girls Lead Solim du Lycée de Sessaro.

« De mon côté, je pense que j’ai pu apprendre ce que les autres communautés font de leur côté. Et que les activités menées et les résultats nous encouragent à faire plus… Au sortir de cette rencontre, je dois faire une restitution à mon club afin que tout le monde soit au même d’informations et de connaissances » – Essohouna Ouyengah – Membre de Youth panel Sotouboua

« Pour le moment, nous sommes à 70% de nos résultats que nous devons atteindre. Il nous faut pour cela redoubler d’efforts pour l’atteinte de ces objectifs » – Rosalie Tchembeou, Membre Youth panel Sotouboua

Vue partielle de la salle

En rappel, le projet « Autonomisation de la jeune fille et jeune femme pour un engagement citoyen au Togo, Girls Lead », est un projet de plan international Togo financé par Plan Allemagne. Le projet est mise en oeuvre dans 5 préfectures, à savoir : Lomé, Atakpamé, Sotouboua, Sokodé et Moyen-Mono.

Aristide Kawele


Artisanat au Togo : les délégués élus de la chambre de métiers de Sotouboua ont pris fonction.

Le bureau dirigeant de la Chambre préfectorale de métiers de Sotouboua, nouvellement élu, a officiellement pris fonction le 12 avril.

Le préfet Pali Tchabi Passabi felicitant le bureau dirigeant

Les 25 délégués élus de la chambre préfectorale de métiers de Sotouboua ont pris leur fonction. Elus à la faveur de renouvellement des instances des chambres préfectorales de métiers du Togo, ces artisans prennent ainsi la commande de l’artisanat dans la préfecture, pour un mandat de trois ans.

Ces délégués répartis dans huit branches d’activité, représentent leurs différents corps de métiers.

En tant que porte-étendard, les délégués doivent désormais défendre l’intérêt des artisans de la préfecture. Ils ont donc a lourde mission de propulser l’artisanat au Togo.

Le bureau dirigeant, au premier le président Ibrahima Madihou (bleu)

La présentation des 25 délégués suivie del’installation du bureau et des commissions spécialisées.

C’est un bureau de sept membres chapeauté par M. Ibrahima Madihou, rééulu à sa propre succession pour un second mandat. C’est lors de leur première assemblée générale, tenue mercredi 6 avril 2022, que les délégués ont élu leurs dirigeants.

Les officiels à la cérémonie d’investiture des délégués

Rappelons que le processus de renouvellement des instances dirigeantes de l’artisanat a démarré le 25 janvier dernier. Il était nécessaire former des membres de la commission Ad’hoc d’abord qui a conduit ces élections. Après la phase préfectorale, suivra le niveau régional et finalement à l’union des chambres régionales de métiers.

Aristide Kawele


Togo : bientôt un centre de santé mère – enfant à Sotouboua

Sotouboua, dans la région centrale au Togo bénéficiera bientôt, de la construction et exploitation d’un centre de santé mère-enfant. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme Wezou.

Le chef canton Belei Yao paraphant le procès verbal de la consultation– Photo : © Aristide Kawele

Les démarches de construction et exploitation du centre de santé mère-enfant à Sotouboua vont bon train. C’est un ambitieux projet qui s’inscrit dans le cadre du programme Wezou, qui est un programme spécifique dédié à la prise en charge des soins pour la femme enceinte et le nouveau-né.

Vendredi 18 mars 2022, le représentant du Deloitte Togo, sociologue Amblasso Kodjovi à JAT Consulting SARL était auprès des autorités locales du canton de Sotouboua. Cette rencontre avait pour objectif d’échanger dans le cadre de la construction d’un hôpital mère – enfant.

Vue partielle de la salle -Photo : © Aristide Kawele

C’est le Cabinet Deloitte Togo qui exécute l’étude impact de ce projet. Le consultant Amblasso Kodjovi a expliqué sa mission auprès des autorités locales. Il a également recueilli les attentes de ces derniers.

« Nous sommes là ce matin pour expliquer à la chefferie traditionnelle, le processus d’impact environnemental et social du projet. Il s’agit aussi de recueillir éventuellement leurs avis, opinions et recommandations dans le sens de consolider et finaliser l’étude impact. « 

L’ensemble des autorités locales ont favorablement accueilli le projet.

Le chef canton de Sotouboua, Belei Yao pense que le projet vient soulager les peines des populations en général et celles de la santé mère-enfant en particulier en matière des soins de la femme enceinte et du nouveau-né. Car dit-il : « Nous disposons d’un policlinique dans le canton. Cependant il engorge de patients. En plus les infrastructures de ce hôpital sont insatisfaisantes et inadaptés à la donne. Raison de plus pour nous de soumettre des doléances et recommandations. Nous souhaitons au sortir de cette rencontre, que nos préoccupations soient prises en compte dans ce projet afin de satisfaire les besoins des populations. »

Rappelons que les travaux dudit projet sont dans leur phase de consultation des parties prenantes dans le canton de Sotouboua. La phase exécutoire des travaux suivra après ces consultations des bénéficiaires, l’identification de l’espace dédiée pour la construction.

Aristide Kaweke


Togo : ces jeunes qui disent « NON! » au harcèlement sexuel

La question délicate du harcèlement sexuel en milieu scolaire a été soulevée lors d’une sensibilisation du club Youth Panel de Sotouboua. Autorités, parents et pairs sont d’accord. Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle? D’autant que cette question ternit l’image de marque et la participation de la fille et des jeunes femmes. Youth Panel encourage donc ses pairs à condamner clairement ces faits publiquement. Mercredi 16 mars 2022, ils ont organisé au collège de Sotouboua ville 1, une sensibilisation spécifique sur le harcèlement sexuel.

Les officiels à la sensibilisation : Madame le SG de la préfecture en « vert » Crédit photo: © Aristide Kawele

« Comment le harcèlement sexuel empêche les filles d’avoir accès au même pouvoir que les garçons en matière d’engagement citoyen et politique ? » Ce thème a retenu l’attention d’une immense foule, sur le terrain du Collège d’enseignement général de Sotouboua ville 1.

Le harcèlement sexuel mérite un combat

Les jeunes brandissant des tableaux pour dénoncer le harcèlement sexuel Crédit photo: © Aristide Kawele

L’idée d’organiser cette activité sur le harcèlement avait été suggérée aux différents renforcements de capacités du club. L’on a estimé que le harcèlement sexuel entache la participation des filles. Et qu’il fallait un plan de bataille à l’encontre.

Pour Yolande Kamale animatrice de zone sur le projet Girls Lead à Sotouboua, mettre fin au harcèlement sexuel est une priorité de l’heure.

« Les jeunes ont compris que c’est un fléau qui empêche les filles de participer et de s’engager au mème titre que les garçons. On a vu des conséquences énormes qui se cachent derrière le harcèlement sexuel. Les jeunes ont fait un appel à leurs pairs, aux corps des enseignants qui y étaient, aux parents qui sont venus, pour les soutenir dans cet engagement pour y parvenir. Par les approches de solutions proposées, ils les mettront en œuvre afin de réduire ce phénomène. Ils vont sûrement les mettre en œuvre pour aider les filles à participer pleinement« , a t-elle soutenu.

Yolande Kamale entourée des jeunes attentifs Crédit photo: © Aristide Kawele

En effet, ces youth panelistes ont déployée une stratégie ficelée. A travers un sketch, des messages, des échanges et un match de football féminin, Youth Panel Sotouboua a tenu à sa promesse.

Témoignage des acteurs et participants

La Présidente de Youth Panel, Victoire Essohanam Konsolina reste convaincue. « Comment nous l’avons présenté avec des jeux à l’appui, je pense que beaucoup de participants vont tirer une leçon de cet événement et sensibiliser autour d’eux. Je pense aussi que par ces genres de sensibilisation, dans l’avenir, il y aura moins de harcèlement en milieu scolaire et dans notre localité. »

La participante Abissa Aïcha, footballeuse au Collège Kpandiyo, se dit satisfaite du match de football. Elle pense également que le message est passé. « J’aimerais dit-elle, que de tels événements se perpétuent pour l’intérêt de la jeune fille. Pour la sensibilisation, je dis NON! NON! et NON! au harcèlement sexuel. »

Ces jeunes ont joué leur rôle

A en croire Yolande Kamale, cette activité s’inscrit dans le cadre mise en œuvre du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo – Girls Lead ». Dans la mise en œuvre de ce projet, les jeunes sont les partenaires directs. Ils ont en ce sens reçu des renforcement de capacités pour sensibiliser leurs pairs.

Cette activité, ils l’ont mené en partenariat avec les autres clubs notamment les clubs de football féminin des Collèges de Sotouboua ville 1 et de Kpandiyo.

Aristide Kawele


Togo : Youth Panel Sotouboua planifie un combat contre le harcèlement sexuel

Les jeunes en séance de travail

En passant le message à travers le sketch ou le théâtre, et bien d’autres canaux de sensibilisation comme le football, Youth Panel Sotouboua pense aller en guerre contre les harceleurs sexuels.

Tout tourne autour du thème : « Comment le harcèlement sexuel empêche les filles d’avoir accès au même pouvoir que les garçons en matière d’engagement citoyen et politique ».

En rencontre préparatoire au Centre de formation en radio pour les enfants au Togo -CEFRET-, mercredi 9 mars 2022, ces jeunes panelistes matérialisent leur idées.

Tout se ficelle. Environ une vingtaine de jeunes – filles et garçons – s’engagent pour une cause commune : lutter contre le harcèlement sexuel.

A travers représentations : scènes, sketches et divertissements, ils pensent sensibiliser leurs pairs, autorités…. L’objectif étant de dénoncer les harceleurs.

Barnabé Akpeki, membre du club Youth Panel explique comment mettre en exergue les causes, les conséquences et les approches de solutions pour faire passer le message lors de la manifestation prévue pour le 19 mars prochain.

« Nous ferons tout dans une harmonie. Les filles doivent reconnaître et déjouer les pièges du harcèlement sexuel. Elles peuvent donc dénoncer les auteurs. Les parents quant à eux doivent jour le rôle d’équité genre et encourager les filles autant que les garçons. Car les filles peuvent harmonieusement s’épanouir pour une société plus bâtie et équilibrée. Parlant des garçons, nous devons leur signifier les écueils que rencontrent une fille qui contracte une grossesse précoce… », a-t-il exposé.

Selon lui, les autorités expliqueront davantage la loi qui protège la fille harcelée et qui punit les auteurs de cet harcèlement.

Ce microprojet s’inscrit dans le cadre du projet « Autonomisation des jeunes filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo -Girls Lead- »

Aristide Kawele


Girls Lead : le canton de Sessaro au Togo a accueilli un dialogue intergénérationnel

La rencontre de Sessaro, dimanche 27 février 2022 a servi de cadre d’échanges entre jeunes filles, jeunes garçons, jeunes femmes et adultes. L’objectif est d’amener les parents, les communautés, les leaders traditionnels et religieux de Sessaro à soutenir les filles. Il faudrait donc encourager en matière de participation, d’engagement citoyen et politique des filles et des jeunes femmes, afin d’opérer un changement progressif des inégalités de genre et des normes socioculturelles dans ce canton. Le projet Girls Lead s’y attèle.

Ces séances de dialogue interviennent après les rencontres préparatoires avec les groupes des adultes et des jeunes. Les discussions ont eu lieu dans un climat de confiance. Avec franchise, plus de 60 participants, dont les adultes, enfants et les jeunes du club Girls Lead Solim, Girls lead « Espoire », du CFF « Etoile polaire » et le club extrascolaire se sont exprimés.

Séance d’échanges et au dialogue intergénérationnel

Il s’agit d’amener les groupes cibles à des discussions franches avec une approche participative. Cela passe en identifiant des stratégies pour encourager la participation des filles et jeunes femmes, y compris celles handicapées, aux prises de décisions au sein de la communauté.

Ensuite, il importe d’échanger sur l’accompagnement de ces jeunes par les adultes vers un réel engagement citoyen et politique. Cela contribue à la lutte contre les violences sexuelles, l’inégalité des genres en œuvrant pour la déconstruction des normes et croyances par de nouvelles pratiques.

Une évaluation positive pour la séance de Sessaro

Très satisfaite de la qualité des échanges et le climat de confiance qui a prévalu durant le dialogue, la directrice du Girls Lead, Mélanie Gnandi n’a pas caché ses sentiments. Elle a toutefois dévoilé son cheval de bataille afin d’escompter les fruits du présent dialogue intergénérationnel.

« Nous avons écouté avec intérêt, les interventions des parents et des enfants. Je vous assure que nous avons vécu une séance très enrichissante en termes de franchise dans les discussions. Les parents et les enfants ont pu identifier tout ce qui constitue des blocages pour les filles. Notamment, les grossesses précoces, l’utilisation de la magie noire que les gens font usage ici… Nous leur avons aussi invités à réfléchir sur les actions à mener, la situation, le vécu de la fille, de la jeunes femmes, trouvent amélioration pour qu’on retrouve ces filles-là au niveau des prises des décisions au niveau familial, au niveau communautaire… Nous sommes convaincus : avec la mise en œuvre de ces plans d’action, on aura vraiment un début de changement d’ici août au niveau de Sessaro« , a affirmé la directrice du projet Girls Lead, Mélanie Gnandi.

Mélanie Gnandi, directrice du Projet Girls Lead
Mélanie Gnandi, directrice du projet Girls Lead

Séance très enrichissante

Une grande première occasion les jeunes ont échangé avec des personnes âgées et des personnes ressources.

Les jeunes ont produit un sketch suivi de débats en plénière. Une occasion qui a marqué les participants surtout les filles et jeunes femmes. Elles ont discerné les enjeux et les conséquences liées à la sexualité précoce.

Production de sketch: les jeunes en scène

Des travaux en équipe ont également permis aux différents groupes d’élaborer des plans d’action qui, dans un délais raisonnable vont susciter l’accompagnement des jeunes par les adultes vers l’engagement citoyen et politique des filles et des jeunes femmes.

L’animatrice sur le projet Girls Lead dans la zone Sotouboua, Yolande Kamale a assuré le déroulement des activités. La séance est co-facilitée par les jeunes, l’équipe projet et appuyée par les conseillers genre et inclusion, plaidoyer et influence, la directrice du projet Girls Lead.

Le représentant du chef canton, Assoupoou Abalonorou, qui a souhaité la bienvenue, pense que l’objectif que vise la collaboration entre jeunes et parents est salutaire. C’est une opportunité, à l’en croire, de mettre en synergie ces deux tendances afin de sortir des idées novatrices pour déconstruire les normes et les pratiques qui handicapent l’émancipation de la fille.

Cérémonie d’ouverture

Plan International Togo par le biais du projet « Autonomisation des filles et des jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo-Girls Lead » dans un élan effreiné, travaille pour l’épanouissement de tous les enfants vulnérables et spécialement défendre les droits des filles.

Les participants se sont prononcés…

Depuis longtemps, on pensait qu’une fille n’est pas capable de s’engager politiquement ou mieux d’apporter sa participation en ce qui concerne la politique. Mais avec les formations reçues du projet Girls Lead, nous avons conscience que les filles sont capables de s’engager, dans la politique, de participer en ce qui concerne les décisions politiques. Sur ce, nous avons besoin que nos parents, dès le bas-age nous initient…

Prenam Talambou, membre du club

Nous avons eu à identifier certaines normes qui empêchent les jeunes filles à ne pas participer dans les engagements citoyens. Des normes comme : si la femme tue l’éléphant, que tuera l’homme ? Ce qui signifie que la femme est n’est pas éveillée. Elle est faite pour le foyer, donc elle est placée au second rang. Nous, les filles, dès à présent, devons nous engager, travailler dur afin d’atteindre le sommet, tout comme les hommes.

Germaine Essodina Bakpessi, membre du club

Pendant cette rencontre, tout le monde a donné librement ses opinions. C’est la première fois que je participe à une rencontre où parents et jeunes élèves échangent dans la convivialité. J’ai aussi soulevé les problème qui me dérangeaient en famille. J’ai trouvé solution au sortir de ce dialogue… Les parents ont aussi compris qu’ils doivent faire de leur mieux pour répondre à nos besoin…».

Jacquéline Magnim Falabia, membre du Footbal féminin

Les résultats du projet restent sensibles

Photo des participants au dialogue

Pour la directrice de l’action sociale de Sotouboua, Lumière Awesso, le projet Girls Lead constitue un atout pour la promotion de la gente féminine. Encore faut-il maintenir le plein épanouissement des filles et des jeunes femmes.

Cependant, autant de défis restent à relever pour éradiquer les violences sexuelles. « Le problème qui mine les filles de Sessaro, c’est les grossesses précoces. Aussi, elles ne peuvent pas prendre la parole devant la communauté. Pour cause, dans nos cultures, -une fille à l’école, cela n’aboutira à rien…. Tout ça brime. Ca empêche ! Ca endigue l’éducation de la jeune fille », s’est-elle confiée.

La contribution des voix autorisées

Beaucoup d’efforts se font pour enrayer la discrimination. Les leaders d’opinion présents ont exposé les difficultés liées à la sauvegarde des droits des filles et l’égalité genre.

Pour Lumière Awesso, les efforts sont en cours pour enrayer le mal. « Depuis 2017, dit-elle, les grossesses précoces sont tombées en chiffres pléthoriques. On n’est pas resté les bras croisés. On est venu ici rencontrer et discuter avec les parents, le corps enseignant et la chefferie. Nous avons annulé certains mariages précoces … Le problème que nous avons par rapport au cadre de concertation est que la plupart de ces filles sont élèves. Mais au cours de ces réunions, nous allons gérer les cas d’abus, de violences pour influencer positivement la place de la fille dans la société. »

Avec leur intervention, M. Assoupoou Abalonorou, le représentant du chef de canton de Sessaro et le commandant de brigade de Sessaro, M. Gando ont beaucoup contribué à la session. Pour eux, la lutte continue. Chacun a exposé les bonnes façons pour en finir les pratiques malsaines et les abus contre les droits des filles. Ils ont félicité et remercié le Plan International Togo pour ses diverses œuvres dont bénéficient des populations togolaises.

Au sortir, un comité mixte de sept membres a les prérogatives de coordonner les activités. Il a en charge l’exécution des plans d’action des différents groupes afin d’atteindre les objectifs assignés.

Aristide Kawele  


Santé: Regard retrospectif 2021 de performance du district prefectoral de la sanité de Sotouboua

 

Officiels à l’ouverture de la revue – de gauche à droite: Maire Gnanguissa, DRS N’Tapi, Préfet Pali-Tchabi et DPS Hilim

Les acteurs de la santé du district sanitaire de Sotouboua ont pris part, les 1er et 2 février à Sotouboua, à un atelier de revue annuelle des activités réalisées en 2021 et de planification de celles de 2022.

La rencontre a vu la participation des membres des équipes cadres du district, Les autorités politiques et administratives; les ONG partenaires, les membres de l’Equipe Cadre Régionale, tous les chargés de programme du district sanitaire, les RFS et leur président COGES.

Le niveau central et les partenaires techniques et financiers ont eu l’opportunité de participer à cette revue en visioconférence.

Photo de famille des participants

A en croire Dr Helim Péléké Mawaba, l’organisation de la revue des activités offre une opportunité a tous les acteurs de la sante du district sanitaire, d’apprécier les performances de la région et de formuler des recommandations dont leur mise en œuvre pourraient améliorer les performances. C’est aussi un cadre de réflexion en vue de veiller à l’efficacité de la mise en œuvre du plan d’action opérationnelle. L’évaluation des progrès et des performances se fait sur la base des différents aspects des analyses quantitatives et qualitatives notamment le progrès vers les objectifs, l’efficacité, équité, comparaison des
performances…

Dr Mawaba Helim, DPS Sotouboua

Les acteurs ont validé le rapport de la revue 2021 élaboré par chaque formation sanitaire.

Il s’agit pour les participants d’apprécier le niveau d’atteinte des principaux indicateurs de performance. Aussi de relever les forces et faiblesses afin de proposer des approches de solution pour la planification des activités de 2022.

Le district sanitaire de Sotouboua présente un taux impressionnant de fréquentation dans les structures de santé.
Il faut relever tout de meme que
-le paludisme demeure la principale cause de consultation et d’hospitalisation
-l’hypertension artérielle ressort comme première cause de décès en 2021
A la date du 31 janvier le district enregistre un nombre cumulé de 157 cas confirmés de
COVID-19, 146 guéris, 5 décès et 6 cas actifs. A la meme date, 53% de la population de plus de 18 ans ont reçu au moins une dose de vaccination contre la COVID-19 et 33% ont reçu la 2ème dose.

En perspectives, le district sanitaire de Sotouboua pense maintenir l’organisation des stratégies avancés vers les populations.

Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi, à l’ouverture des travaux, a remercié et felicité les partenaires qui interviennent dans la santé. Il a salué le scor que la préfecture a atteint en terme de la gestion de COVID-19. Il a mis en exergue l’ONG Radar, qui par ses differents appuis, marque le systeme de santé dans la prefecture. « Vous aurez toujours à beneficier de notre presence quand besoin se fait sentir. Je voudrais constater avec vous que le travail que vous faites est noble mais aussi difficile. En terme des moyens, du personnel, je voudrais vous prier d’etre armé plus de courage, plus d’abnegation pour que ces défis de santé soient relevés à tous les niveaux…« 

Le garant du pouvoir central a salué cette initiative qui vise à maintenir des soins de qualité dans les formations sanitaire. Il a rassuré le personnel de la santé de la volonté du chef de l’Etat et de son gouvernement à poursuivre les efforts pour l’amélioration de la qualité des soins aux populations à la base et pour l’atteinte des Objectif du Développement Durable (ODD). Le représentant du pouvoir central a convié les participants à plus de disponibilité afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Le directeur régional de la santé de la Centrale, Dr. N’Tapi Kassouta et le directeur préfectoral de la Santé de Sotouboua, Dr. Helim Péléké Mawaba ont remercié tous les acteurs pour leur implication dans les soins de qualité administrés aux patients. Dr Helim a salué le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre des projets et programmes de santé pour soulager les souffrances des populations.

Aristide Kawele